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Quentin Durward : La série

Par Christophe Dordain 

 

Quentin Durward fuit l'Ecosse. Puis, il gagne la France où la tension est vive entre le roi Louis XI et Charles Le Téméraire. Duc de Bourgogne. Or, l'objet de la querelle n'est autre que la riche et fortement convoitée province de Croye. Par la suite, considéré comme un espion Durward est capturé. Aussi, ce dernier échappera-t-il à ses accusateurs ?

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Amadeus August - Crédits photographiques : LCJ Editions - Maintenon Films
UNE SERIE DANS LA GRANDE TRADITION

Adaptée du célèbre roman de l'écrivain écossais Walter Scott, à qui l'on doit également Ivanhoé et de nombreux autres récits historiques, cette version télé a quelque peu vieilli tout en gardant un charme qui nous renvoie aux meilleurs souvenirs de notre jeunesse télévisuelle.

Il est exact de reconnaître que le feuilleton "Quentin Durward" souffre parfois d'un rythme un peu lent. Toutefois, la redécouverte des 7 épisodes qui furent diffusés sur le satellite par la chaîne Festival, en 2001, nous aura entraîné avec plaisir dans les aventures de ce jeune homme fougueux et chevaleresque, franc et courageux que fut Quentin Durward, contraint de fuir son Écosse natale pour la France où il prendra part à la querelle entre Louis XI et le duc de Bourgogne. Remarquons enfin que "Quentin Durward" fut diffusé, pour la première fois, à partir du jeudi 28 janvier 1971 sur la 1ère chaîne de l'ORTF à 20h30. Par la suite, "Arsène Lupin", avec Georges Descrières, lui succèdera...

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Marie-France Boyer - Crédits photographiques : LCJ Editions - Maintenon Films
L'AUTEUR : WALTER SCOTT

Au préalable, quelques mots concernant l'auteur du roman : Walter Scott. Une attaque de polio dans sa jeunesse le laisse avec la jambe droite affaiblie. Après des études à l'université, il suit les pas de son père et devient avocat en 1792. À l'âge de 25 ans, il commence à écrire, effectuant d'abord des traductions d'allemand puis composant de la poésie.

Débuts dans l'imprimerie

Entre les deux phases de sa carrière littéraire il publie trois tomes de ballades écossaises The Minstrelsy of the Scottish Border. C'est le premier signe de son intérêt pour l'Écosse et l'Histoire d'un point de vue littéraire. En 1797, il épouse Charlotte Carpenter avec laquelle il a cinq enfants (uniquement des filles, semble-t-il). Il réside à Castle Street, au n° 39.

Il fonde une imprimerie, cependant que sa poésie, commençant avec The Lay of the Last Minstrel en 1805, lui apporte de la célébrité. Il publie pendant les dix années suivantes plusieurs poèmes, entre autres, le populaire Lady of the Lake en 1810, dont des passages traduits en allemand deviennent le libretto de l'Ave Maria de Schubert. Quand l'imprimerie connaît des difficultés financières, il se lance dans des écrits plus commerciaux.

Premiers succès

C'est d'abord Waverley, qu'il publie anonymement. C'est le récit d'un Jacobite au Royaume-Uni les 45 qui rencontre un succès retentissant. Il exploite ensuite le filon avec plusieurs romans. Ne pas révéler l'auteur était plus une gageure qu'un problème réel d'autant que la rumeur s'était chargé de le dénoncer. En 1820 il passe à l'évocation de l'Angleterre du XIIe siècle avec Ivanhoé. On lui attribue alors le titre de baronnet pour sa contribution sociale dans la perception de taxes. Il peut ainsi commencer à reconstruire son château d'Abbotsford, acheté en 1810.

Le temps des difficultés

À partir de 1825, les difficultés financières recommencent et son entreprise est proche de la cessation de paiements. Il a 114 000 livres de dettes. Il donne sa maison en garantie aux créanciers et se fait l'obligation d'écrire à foison y compris une biographie de Napoléon Bonaparte en 1831. Ses redevances après sa mort remboursèrent ses dettes. Il est surmené, obligé d'écrire jour et nuit, et meurt de paralysie en 1832.

Scott fut un précurseur pour deux tendances majeures qui se sont affirmées avec le temps : le roman historique (il eut d'innombrables imitateurs au XIXème siècle) et la culture des hautes terres de l'Écosse (il créa les tartans des clans). En son honneur, la gare centrale d'Édimbourg fut nommée Waverley en 1854 à son ouverture et son image apparaît sur les billets de banque de la banque d'Écosse.

(Sources consultées : Wikipédia pour la page dédiée + T. F. Henderson, « Sir Walter Scott » dans A. W. Ward & A. R. Waller, L'Histoire de la littérature anglaise et américaine).

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AMADEUS AUGUST EST QUENTIN DURWARD
Il fait partie de notre paysage télévisuel

Pourtant, peu d'informations disponibles sur ce comédien ayant illustré de sa sympathique présence le feuilleton "Quentin Durward". Natif de Breslau (jadis en Allemagne, aujourd'hui ville polonaise), il y est né le 06 mai 1942. Au-delà de sa participation au feuilleton "Quentin Durward", les téléspectateurs hexagonaux l'ont aperçu dans d'autres productions télévisuelles françaises. On citera notamment "Mathias Sandorf" (1979) où il jouait le rôle de Étienne Barthory. Ou bien encore "Le roi qui vient du sud", la même année, où il interprétait le rôle de Bellegarde. Sans oublier "Le temps des as" (1978) aux côtés de Bruno Pradal, dans le rôle de Helmut Lutz. Enfin, "L'homme de Suez", avec Guy Marchand, en 1983.

Le comédien aura par ailleurs participé à de nombreuses séries en Allemagne : "Derrick" en 1979 et en 1988, ou bien encore dans 6 épisodes de la série "Le Renard", en 1978, 1986 et 1991. Au cinéma, on a pu le voir aux côtés de Pierre Richard et de Jane Birkin dans la comédie "La course à l'échalotte" mise en scène par Claude Zidi, en 1975. Amadeus August nous a quittés, fauché par le SIDA, le 06 juillet 1992, à Münich.

Convaincre Amadeus

A propos de sa rencontre avec le personnage imaginé par Walter Scott, elle aurait pu ne jamais se faire, comme le rappelle le journaliste Michel Descamps dans un article publié pour Télé 7 Jours (numéro 568 - 13 mars 1971), puisque le comédien refusa net la proposition, plus intéressé qu'il était par le théâtre que par le petit écran. C'est Gilles Grangier qui se déplaça en personne pour le convaincre et la perspective d'un tournage en France, à mi-chemin entre la Touraine et Carcassonne, aura fini par emporter l'adhésion du jeune récalcitrant.

Le tournage de la série

Celui de "Quentin Durward" ne fut pas de tout repos pour le francophile et francophone comédien. N'ayant jamais monté à cheval, Amadeus August prit des leçons afin de faire illusion dès les premiers coups de manivelle. Toutefois, dès le premier jour, premier pépin : "je me suis relevé avec le poignet gauche cassé, mais il n'était pas question d'attendre un mois que cela recolle. Puis, au bout de deux semaines, les scènes de bagarre ont commencé. Avec ce plâtre, c'était impossible. Alors, je l'ai enlevé." Une grande cape ajoutée à son costume masquera son bras plâtré qu'il attachera dans son dos.

Finalement, tout cela lui laissera de formidables souvenirs notamment équestres : "le dernier jour du tournage, en quittant mon cheval, j'ai presque eu envie de pleurer. Mais j'étais très fier d'avoir trompé tout le monde. Personne n'avait deviné que je n'étais qu'un débutant. Ils me croyaient tous pratiquement nés sur un cheval."

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Amadeus August lors du tournage à Carcassonne en 1970 (crédits photo : Musique et patrimoine de Carcassonne)
LE REALISATEUR : GILLES GRANGIER
Une pointure du 7ème art

Disparu en 1996 à Suresnes, Gilles Grangier fut figurant et régisseur. Puis, il devient assistant avant de réaliser son premier film en 1942 : "Adémaï, bandit d'honneur". Pendant les trente années qui ont suivi, il a développé un solide métier d'artisan du 7ème art. Le tout avec près d'une cinquantaine de films à son actif. Il a notamment dirigé à douze reprises Jean Gabin. Ainsi, c'est Gilles Grangier qui aura filmé le choc au sommet "L'Age Ingrat", en 1964. Un film qui mettait en vedette Fernandel et Jean Gabin. Le tout roduit par leur société de production nouvellement créée : la GAFER.

A la fin des années 1960, Gilles Grangier ne peut plus faire face à l'ascension du cinéma de la Nouvelle-Vague. Alors, il trouve dans la télévision, à l'instar de Bernard Borderie et de André Hunebelle, la possibilité d'une nouvelle carrière en tournant des feuilletons pour le petit écran. Contacté par la société de production Maintenon Films, il parvint à en convaincre les responsables de lui accorder trois mois de tournage, dont un mois en studios, pour mettre en boîte les 7 épisodes de 55 minutes.

Tourner pour la télévision

Devant travailler avec le jeune Amadeus August, imposé par Tele München dans le cadre de la co-production, Gilles Grangier l'a entouré de comédiens chevronnés : Michel Vitold, William Sabatier, Philippe Avron, André Valmy et l'incontournable Robert Party dans le rôle de Campo Basso. Grangier sut également profiter du concours d'une solide équipe de cascadeurs dirigés par Claude Carliez afin de mettre en scène les nombreux duels et autres affrontements qui parsèment les 7 épisodes.

Une approche toute en modestie

A propos du tournage de "Quentin Durward", Gilles Grangier déclarait la chose suivante : "si je suis venu à la télévision, c'est parce que je dois reconnaître qu'au cinéma, depuis quelques années, je ne fais plus rien. Aussi j'étais prêt à réaliser un feuilleton quand les productions Maintenon m'ont donné à lire l'adaptation de "Quentin Durward" par Pierre Nivollet. Dans ce métier-là, j'étais pourtant un bleu, car la technique, les conditions de travail, les impératifs de mise en scène du petit écran n'ont rien à voir avec ce qui se passe au cinéma. Je suis donc resté devant mon téléviseur pour étudier, à travers les émissions des autres, les problèmes de cadrage et de mise en scène. J'ai demandé et obtenu un mois de studio pour les scènes d'intérieur. La possibilité de déplacer et de transformer les décors m'a ainsi permis de gagner du temps. En trois mois, nous avons tourné sept heures de projection, alors qu'un film de deux heures exige en moyenne huit semaines de tournage."

Un budget limité, mais une sacrée distribution

Grangier prolonge son propos en précisant que "au cinéma, nous aurions disposé de trois fois plus d'argent. Nous avions, en effet, un budget de 380 millions d'anciens francs, et nous avons fait là du cinéma avec des bouts de ficelle, avec des inconvénients mais aussi beaucoup d'avantages. Techniciens et comédiens ont donné le meilleur d'eux-mêmes. La solidarité dans l'artisanat remplaçait les moyens financiers. Cela m'a rappelé mes débuts..."

Puis, concernant la distribution : "j'ai eu qui je souhaitais parce que je suis un vieux du cinéma. En fait, le personnage central de l'histoire est, pour moi, Louis XI. Je tenais, pour ce rôle, à Michel Vitold afin d'éviter le roi marchand de tapis qu'on est souvent tenté de présenter. Je n'avais jamais travaillé avec Vitold, mais il a été d'emblée le personnage." (Source : Paulette Durieux dans Télé 7 Jours, numéro 565, 20 février 1971).

Ce premier essai télévisuel sera donc jugé suffisamment satisfaisant pour que Gilles Grangier accepte de tourner un nouveau feuilleton. Ce sera "Les Mohicans de Paris", avec Robert Etcheverry, qui sera diffusé du 25 septembre au 30 octobre 1973 sur la 1ère chaîne de l'O.R.T.F.

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Michel Vitold - Crédits photographiques : LCJ Editions - Maintenon Films
LA RECEPTION DE QUENTIN DURWARD PAR LA PRESSE ET PAR LE PUBLIC

Dire qu'elle ne fut parfois pas tendre relève du doux euphémisme en la circonstance. Même si l'on peut juger les propos développés ici quelque peu excessifs. Toutefois, c'est la loi du genre après tout. Un premier exemple, avec une plume trempée dans l'acide, celle de Georges Hilleret, pour le magazine Télé 7 Jours (numéro 567, en date du 06 mars 1971) : "la série "Quentin Durward" continue à se trainer : comment, avec d'excellents comédiens, de beaux décors, peut-on faire un film d'aventures aussi morne ?". Bien dure comme appréciation, non ?

Le Monde n'est pas en reste

Un autre exemple avec la critique de Jacques Siclier pour le journal Le Monde (en date du 06 février 1971) : "Walter Scott, le père du roman historique, n'a pas de chance avec la télévision. "Ivanhoé" avait été massacré dans un feuilleton américain que nous vîmes voici quelques années (il n'en restait guère que le titre). "Quentin Durward", après deux épisodes d'une heure, est loin de se présenter comme une réussite."

"L'intrigue est respectée dans ses grandes lignes, mais l'adaptation a brisé la construction du roman pour lui donner une allure de feuilleton de cape et d'épée (l'épisode écossais au début du premier épisode) et faire de Quentin un héros à mi-chemin de Thierry-la-Fronde et de d'Artagnan. Ce qui pourrait s'admettre si la réalisation avait du rythme, du panache. Or, il n'en est rien. Comment a-t-on pu avoir l'idée de confier ce feuilleton à Gilles Grangier, metteur en scène chevronné de films commerciaux genre série noire, et de comédies façonnées par Michel Audiard ? Il n'était pas l'homme de cet univers."

Manque de vivacité

"Les scènes d'action bâclées alternant avec des scènes pesamment théâtrales où les personnages s'expliquent longuement et gesticulent. La reconstitution historique étant plus qu'approximative, il n'y a guère que les couleurs pour donner un peu de charme à cette imagerie. Car les acteurs mal à l'aise dans leurs costumes jouent de la manière la plus conventionnelle. Seul Michel Vitold s'impose en Louis XI. Malgré une évidente bonne volonté, Amadeus August ne parvient pas à faire vivre Quentin. Cette coproduction de télévision franco-allemande, qui a nécessité des capitaux importants, s'efforce en vain de rivaliser avec le cinéma à grand spectacle ce qui, de toute façon, est toujours une erreur. Nous nous consolerons avec "Vidocq" de la déception qu'elle nous cause."

Un jugement plus tempéré par la suite

Il faut toutefois souligne que ce premier jugement, quelque peu sévère, sera complété par un second du même auteur, plus indulgent, dans un article publié, lui, le 13 mars 1971 : ""Quentin Durward" représente la tendance, disons, traditionnelle : recours à une œuvre populaire du dix-neuvième siècle, mais Walter Scott ne concevait pas ses romans historiques comme Dumas ou Féval, et le demi-échec de l'entreprise me parait finalement tenir à une adaptation maladroitement étirée dans le sens du feuilleton de cap et d'épée."

"Réduite d'un bon tiers et présentée en deux soirées successives, cette adaptation aurait pu donner une bonne " dramatique historique ". J'avais porté sur les deux premiers épisodes un jugement sévère. Cette sévérité doit être atténuée pour l'ensemble, car il y avait dans Quentin Durward des scènes bien venues lorsque le héros se trouvait pris dans l'engrenage de la tortueuse politique de Louis XI, et l'on ne peut nier, tout compte fait, un certain effort artistique." Comme quoi, et vous connaissez bien l'adage, seuls les imbéciles ne changent jamais d'avis...

Et sur le net ?

Ces dernières décennies, sur le net, des publications furent proposées, avec bienveillance, par Patrick Ouardes sur le site Télé70.com. Pour "Quentin Durward", voici son appréciation : "c'est un des derniers grands feuilletons de cape et d'épée de l'ORTF, tant par le soin apporté à sa réalisation que par la qualité de l'interprétation, dominée par la prestation de Michel Vitold en Louis XI et par Amadeus August qui, bien qu'allemand, faisait un parfait écossais. Les scènes d'action sont particulièrement réussies, de même que l'arrière-plan historique. Les décors sont superbes."

Citons également celle-ci sur le blog de Herv70 : "encore un magnifique bijou de l'époque de l'ORTF même si je me répète. Il est vrai qu'aujourd'hui, la télévision ne propose plus de programme d'aussi grande qualité, mais ceci n'est que mon avis n'ayant de valeur que ce qu'on lui porte. "Quentin Durward" est un feuilleton adapté du roman de Walter Scott dont la version télévisé est absolument magique, avec des costumes, des dialogues et des scènes de duels à l'épée comme savait les faire les services de la télévision du moment. N'oublions pas non plus le générique interprété par Jacqueline Boyer gagnante de l'Eurovision pour la France en 1960."

Place aux historiens

Mentionnons de même l'avis suivant, signé Hervé Dumont, pour le site Cinéma & Histoire : "la quasi totalité du feuilleton est photographiée en décors naturels à Carcassonne (pour Liège), en Touraine, au château de Montpoupon à Céré-la-Ronde (Indre-et-Loire), aux châteaux d’Assé et du Riveau, à Fajac en Val, Tours, Rivarennes, Bréhémont, Morienval, Île Bouchard, Meudon, la Ferté-Alais, Senlis et Mont l’Évêque. Grangier le tourne en couleur avec un dixième du budget de la version américaine, imaginant des solutions astucieuses pour masquer l’insuffisance générale des moyens, notamment lors du siège final (plans serrés, soldats signalisés de nuit par des flambeaux, assaut d’une seule muraille avec bombarde et échelles). Du travail honnête, mais sans relief, les rebondissements et combats réglés par Claude Carliez étant délayés sur sept épisodes."

Une curiosité plus qu'intéressante pour conclure : le lecteur pourra profiter de belles archives, et notamment de splendides et rares photos de tournage, en consultant ce blog : Musique et patrimoine à Carcassonne.

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Georges Marchal - Crédits photographiques : LCJ Editions - Maintenon Films
DISTRIBUTION
Rôles principaux

Marie-France Boyer (Isabelle de Croye), Amadeus August (Quentin Durward), William Sabatier (Charles le Téméraire), Michel Vitold (Louis XI), Clarisse Deudon (Hameline de Croye), Claire Maurier (Marion), Philippe Avron (Bertrand), Guy Kerner (Tristan l'Hermite), Georges Marchal (Crèvecoeur), Jacques Monod (Cardinal La Balue), André Oumansky (Hayraddin), Robert Party (Campo Basso).

Rôles secondaires

Roger Pigaut (Dunois), Denis Savignat (Duc d'Orléans), André Valmy (Oliver le Daim), Dennis Le Guillou (Eric de la Mark), Noël Roquevert (Ludovic Lesly), André Valtier (Le capitaine Cunningham), Jacques Danoville (Le chef des Ogilvies), Jean Deschamps (Le père supérieur), Jean Genin (Le troubadour), Robert Lombard (L'aubergiste), Armand Meffre (Le père Mac Lean), Roger Trapp (Petit André), Jean Berton (Le tailleur), Anne Varen (Jeanne de France), Jean Nergal (Guillaume de la Mark), Henri Nassiet (Le prince évêque).

Avec également : Philippe Castelli, Guy Delorme, Claude Evrard, Bernard Lajarrige, Guy Marly, Albert Michel, Alexandre Rignault

Commentaires :

- Disparu le 19 mars 2019, William Sabatier fut un formidable comédien au théâtre, au cinéma, pour le doublage et à la télévision. Pour cette dernière, citons notamment les séries "Les corsaires", avec Michel Le Royer, "Les rois maudits" et "Schulmeister, espion de l'Empereur".

- Guy Kerner incarna le personnage Des Essarts dans de nombreux épisodes de "Thierry la fronde". Il fut également opposé à Robert Etcheverry dans "Les Mohicans de Paris" (1973) et à Sylvain Joubert dans "Ardéchois coeur fidèle" (1974) ainsi qu'à Jean-Claude Drouot dans "Gaston Phébus".

- Pour la télévision, Georges Marchal a participé à des séries telles que "Les rois maudits", "Ces beaux messieurs de Bois-Doré", "Gaston Phébus", "L'île aux trente cercueils" et "Chateauvallon".

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Jacques Monod / Crédit photo : Maintenon Films
Commentaires (suite) :

- Figure imposante au théâtre, au cinéma et à la télévision, Jacques Monod a été le partenaire de Michel Duchaussoy et de Pierre Santini dans la série "Un juge, un flic".

- Claire Maurier a participé à la série "Salvator et les Mohicans de Paris", en 1975, aux côtés de Robert Etcheverry et de Brigitte Fossey.

- Georges Atlas fut un immense comédien notamment de doublage puisqu'il fut la voix française de Lee Van Cleef dans la majorité de ses films.

- Doit-on présenter André Valmy ? Un des plus grands comédiens de doublage français avec Jacques Thébaut, Roger Rudel, Roger Carel et tant d'autres... A la télévision, il incarna, avec délice, l'infâme Gibassier dans "Les Mohicans de Paris" et sa suite "Salvator et les Mohicans de Paris".

- Dans la distribution artistique de "Quentin Duward", on retrouve également le comédien Robert Party à l'allure et à la voix si particulières. Il faut souligner que, pour le petit écran, il fut la vedette du feuilleton "Poker d'as", en 1973.

- Clarisse Deudon, décédée en 1991, a tourné dans "La porteuse de pain", en 1972, et "Salvator et les Mohicans de Paris", en 1975. Voici de formidables archives, en lien avec "Quentin Durward", avec de splendides photos d'époque sont disponibles ici : Clarisse Deudon Blogspot.

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Amadeus August et Philippe Avron - Crédits photographiques : LCJ Editions - Maintenon Films
LA SERIE EN DVD

Il faut souligner que les aventures de Quentin Durward sont désormais disponibles en DVD depuis plusieurs années :
- Éditeur : L.C.J. Editions et Productions
- Distributeur Arcadès Collection : Les Trésors de la Télévision
- Sortie : le 02 juillet 2005.

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FICHE TECHNIQUE

Mise en scène : Gilles Grangier
Producteurs délégués : Colette Fleury, Roger Van Mullen
Adaptation : Jacques Sommet
Dialogues : Pierre Nivollet
Création des costumes : André Pontet
Chef costumier : Jo Ranzaro
Costumier : Georges Combes
Habilleuses : Jacqueline Maléco, Georgette Lallemant
Directeur de la photographie : Roger Duculot
Cameramen : Robert Schneider, Jacques Dubourg
Assistants cameramen : René Schneider, Jean-Pierre Platel
Directeur de production : Raoul Billiet
Administrateur : Philippe Lagache
Montage : Hélène Baste
Assistante au montage : Madeleine Bagiau
Ingénieurs du son : Gérard de La Garde, Robert Lamard
Script-girl : Lily Bargous
Décors : Robert Giordani, Jacques D'Obidio
Assistant aux décors : André Jary
Accessoires : Claude Cheusin
Assistants du réalisateur : Christian Wheeler, Jean-Claude Bourlat
Maquillage : Thérèse Sartory
Coiffeur posticheur : Daniel Mourgues
Postiches : Huguette Lalaurette, Raymond Verbliet
Assistant coiffeur posticheur : François Leclerc
Chef machiniste : François Ferrari
Machiniste : Roger Delporte
Chef électricien : René Bouillette
Electriciens : José Carrazon, Maurice Galliano
Maître écuyer : Dominique Lardy
Chevaux : Manège Debut de Roseville
Combats et cascades : Claude Carliez
Cascadeurs : Antoine Baud, Michel Berreur, Jacques Brécourt, Daniel Breton, Billy Callaway, Roland Fleuri, Guy Fox, Yves Gabrielli, Jack Isaac, Rico Lopez, Gérard Moisan, Bruno Oppé, Guy Delorme, Sylvain Levignac, Roland Neunreuther, Jacques Vandooren, Eric Vasberg, Daniel Vérité
Mixages : les Studios Marignan
Générique : Yannick Minier
Musique : Georges Garvarentz
Chanson du générique : Jacqueline Boyer (Editions Chapelle / Aznavour)
Distribution international : Gaumont / Télécip
Une co-production : O.R.T.F. / Tele München / Maintenon Films (1971)

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Quentin Durward à la une de Télé 7 Jours

 

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