Par Christophe Dordain
et Thierry Le Peut (analyse de la série)
Les drôles de dames ou des détectives au féminin travaillant pour le compte de l'énigmatique Charlie. Celui-ci est un bonhomme affable qui les envoie effectuer les missions les plus périlleuses tout en leur servant d'ange gardien.
UNE SERIE QUI BOUSCULA L'UNIVERS DE LA TELEVISION
Girl Power
L'arrivée tonitruante de ce programme, au milieu des années 1970, fit l'effet d'une bombe. Parce que, pour la première fois, le casting était composé d'actrices. Certes, ce n'était pas forcément une innovation majeure. Mais, surtout, parce qu'elles participaient à une série policière. Or, c'était un territoire habituellement réservé aux mâles musclés type "Starsky et Hutch" avec Paul Michael Glaser et David Soul ou bien encore "Vega$" (1978/1981) avec Robert Urich.
Quelques mois après sa première diffusion, les héroïnes firent la une de tous les journaux. Farrah Fawcett devint la coqueluche de toute l'Amérique. En effet, elle se retrouva en couverture des principaux magazines de la presse people. De surcroît, sans oublier pas moins de 16 millions de posters vendus à son effigie ! Pourtant, à y regarder de plus près, on constate que cette série policière possède tous les ingrédients qui contribuent à la classer dans le kitsch, voire, parfois, dans le mauvais goût. Tant il est vrai qu'à la baguette de la production, on retrouve un duo au métier affirmé : Aaron Spelling et Leonard Goldberg. Deux grands spécialistes des productions télévisées ratissant larges. Ainsi, à la fin des années 1970, le duo avait déjà à son actif quelques fleurons mémorables tels que "Starsky et Hutch" (1975/1979), "La croisière s'amuse" (diffusée entre 1977 et 1986) et "L'île fantastique" (1978/1984).
Une série dans l'air du temps
Il faut souligner que leur grande intuition fut de répondre à une demande de la société américaine en ajoutant un peu de glamour et de charme dans le monde des séries policières. Mais aussi en donnant la vedette à des femmes dans le cadre d'une série d'action. Car, il faut bien reconnaître que le pari n'était pas minime à l'époque. Effectivement, dans ce type de programmes, les hommes disposaient d'un large monopole. Tant et si bien, qu'à de rares exceptions près, les femmes constituaient des éléments du décor. En résume, des faire-valoir des acteurs masculins et on les cantonnait bien souvent dans des seconds rôles (victimes, veuves, orphelines, femmes battues, martyrisées, objet d'agressions, prostituées ou secrétaires du héros, l'archétype étant Gail Fisher dans "Mannix"). Bref, voilà qui n'était pas toujours gratifiant tant s'en faut...
C'est pourquoi, dès 1974, la situation évolua avec la programmation de "Sergent Anderson", une série policière de 92 épisodes diffusés du 13 septembre 1974 au 30 août 1978, sur le réseau NBC, avec Angie Dickinson dans le rôle-titre. Suivra "Get Christie Love", malheureusement jamais programmée en France, la première série policière avec une femme de couleur en tête du casting (26 épisodes furent diffusés du 11 septembre 1974 au 18 juillet 1975 sur ABC).
UNE SERIE VRAIMENT FEMINISTE ?
On peut l'affirmer
Au premier regard, cette affirmation semble exacte. Ces femmes accèdent pour la première fois à un rôle policier complet. Elles l'exercent aussi bien que des hommes puisqu'elles sont détectives. Aussi, manient-elles le revolver et usent-elles des sports de combat au cours de scènes d'action supervisées par le chef cascadeur Ronnie E. Rondell. Elles parviennent également à apporter un brin d'humour ainsi qu'une touche de fantaisie au téléspectateur sans jamais oublier leur côté glamour.
Pourtant, cette dimension sexy provoqua quelques problèmes aux actrices. En effet, car harcelées en permanence par des fans masculins. Mais aussi attaquées par les mouvements féministes qui leur reprochaient l'image stéréotypée véhiculée par la série. Bref, à la réflexion, ce dernier reproche apparaît justifié. Parce que les milieux de prédilection qui servent de cadre à leurs enquêtes sont trop souvent circonscrits à la mode, la prostitution, le show-business, etc...
D'autres femmes en vedette
Toutefois, la série eut un impact salutaire sur les directeurs des programmes. Car ces derniers s'engagèrent dans la recherche d'autres séries avec des interprètes féminines. Ainsi, verra-t-on débarquer "Pour l'amour du risque" avec Robert Wagner et Stefanie Powers (1979/1984), une autre production Spelling/Goldberg. On citera par ailleurs "Embarquement immédiat" sur CBS avec Connie Selleca (1978/1979). Puis, dans les années 1980, "Les enquêtes de Remington Steele" avec Stephanie Zimbalist et Pierce Brosnan. Sans oublier enfin "Arabesque" avec Angela Lansbury. Il en faut pour tous les âges...
LES PERSONNAGES
Si les scénarios et les décors ne brillaient pas par une profonde originalité, le succès du concept résidait plutôt dans la caractérisation singulière des principaux protagonistes. L'équipe est surtout composée de :
Sabrina Duncan (Kate Jackson)
Elle est l'intellectuelle du trio. Elle parle plusieurs langues, connaît l'art, la gastronomie asiatique sur le bout des doigts. Elle quittera le show au terme de la saison 1979/1980.
Jill Munroe (Farrah Fawcett-Majors)
Blonde, sportive et rusée, elle abandonnera le show au terme de la première saison. Puis, Farrah ne réapparaîtra que dans 6 épisodes au cours des trois saisons suivantes. Elle sera remplacée par sa soeur Kris Munroe (Cheryl Ladd), qui vient de l'Académie de police.
Kelly Garreth (Jaclyn Smith)
Une texane dont l'enfance ne fut pas très heureuse. Elle a travaillé comme serveuse avant de s'engager dans la police. Jaclyn Smith est la seule comédienne qui ait participé à l'intégralité du tournage des cinq saisons. Ajoutons à ce quatuor de base : Tiffany Welles (Shelley Hack) pour la saison IV (1979/1980). Puis, Julie Rogers (Tanya Roberts) pour l'ultime saison (qui fut proposée en France par M6).
John Bosley (David Doyle)
L'incontournable bras droit de Charlie, dont on n'entend que la voix (en l'occurrence, celle de John Forsythe dans la version originale, et celle de Jean Berger dans la version française, le doubleur attitré de Patrick McNee alias John Steed).
LA DIFFUSION ET L'EVOLUTION DE LA SERIE
Succès immédiat
Le pilote de la série, réalisé par John Llewellyn Moxey, fut diffusé le 21 mars 1976. Puis, chaque mercredi soir, à 22 heures, et ensuite à 21 heures, plus de 40 millions d'américains suivirent les aventures du fameux trio. Il y eut un total de 108 épisodes programmés par le réseau ABC, du 22 septembre 1976 au 19 août 1981.
Dès la diffusion des premiers épisodes, en septembre 1976, l'Amérique se passionne pour les aventures des trois héroïnes. C'est alors une véritable vague déferlante qui s'abat sur le continent américain. Elle est relayée par un merchandising agressif. Toutefois, du trio initial, c'est Farrah Fawcett qui fait la plus grosse impression. En effet, ses posters se vendent à des millions d'exemplaires. De façon surprenante, la comédienne ne se réjouit guère de l'orientation prise par sa carrière.
Décidée à mettre un terme à son contrat de cinq ans, elle s'engage alors dans une procédure judiciaire retentissante contre les producteurs Aaron Spelling et Leonard Goldberg. Cependant, après avoir obtenu gain de cause, elle acceptera quand même de réapparaître dans des épisodes en tant que vedette-invitée au cours des saisons à venir. Une fonction qu'elle assumera à six reprises.
Remplacer Jill Munroe
La saison 77/78 est surtout marquée par la recherche d'une remplaçante. Aussi, le choix se porte-t-il sur Cheryl Ladd. Elle est la fille de l'acteur Alan Ladd, disparu au début des années 60, et qui a connu son heure de gloire dans des films de gangsters aux côtés de Véronica Lake. Cependant, Cheryl Ladd refuse tout d'abord cette proposition faite au printemps 1977. Or, il s'avère qu'elle réclamait en fait des ajustements concernant son personnage. Finalement, une demande à laquelle accèdent Spelling et Goldberg.
Aussi, en mai 1977, donne-t-elle son accord pour incarner Kris Munroe, la soeur de Jill. Certes, elle est une enquêtrice moins à l'aise que son aîné, mais qui finit par triompher à la fin. Le grand public valide rapidement ce changement. Ainsi, l'audience demeure-t-elle solide à l'automne 1977 malgré un changement de case horaire. En résumé, le passage à 21h au lieu de 22h, mais toujours le mercredi.
Kate s'en va
La troisième saison marque le retour de Farrah Fawcett devenue Majors après son mariage avec Lee Majors. On comprend aisément que ce retour suscite beaucoup d'excitation chez les fans de la série en apprenant que Farrah serait invitée dans 3 épisodes de la saison III puis dans trois nouveaux au cours de la saison IV. Quant aux médias, ils se déchaînent en relatant les tensions, souvent grossies et/ou inventées, régnant sur le plateau. Toutefois, l'apothéose est atteinte quand Kate Jackson annonce à son tour son intention de quitter la série au printemps 1979.
Drôles de dames à la relance
Pour cette nouvelle saison, c'est Shelley Hack qui devient la nouvelle "drôle de dame" en incarnant Tiffany Welles, une policière diplômée de l'Académie de Police de Boston. Aaron Spelling et Leonard Goldberg faisant alors le pari de redonner un coup de fouet à la série en intégrant un ancien mannequin qui apporterait une touche d'élégance et de classe au trio.
Néanmoins, ce pari n'est pas gagnant puisque l'audience commence à décliner de façon inquiétante. Certes, les "Drôles de dames" font toujours partie des 20 séries parmi les plus regardées aux Etats-Unis à la fin des années 1970 mais ne sont plus intégrées dans le top 10 de l'époque. Or, jamais la série n'avait quitté ce classement flatteur au cours des trois premières saisons. Voila pourquoi, Shelley Hack ne voit pas son contrat reconduit après les 24 épisodes de la saison IV.
Les derniers feux
La production tente par la suite un nouveau coup de poker en introduisant le personnage de Julie Rogers, rôle tenu par Tanya Roberts, une totale inconnue à l'époque. Elle devient une ancienne détective qui intègre l'équipe au cours de la rentrée 1980. Les producteurs mettent le paquet puisque cette intronisation se déroule dans le cadre d'un épisode de 2 heures diffusé le 23 novembre 1980. Qui plus est, on délocalise les aventures du trio pendant 6 épisodes sous les cieux plus que cléments des îles Hawaï, élément qui permet de mettre en valeur leurs atouts lors de nombreuses scènes à la plage...
Rien n'y fait ! La série s'arrête une première fois le 28 février 1981 avec l'épisode "L'ombre d'un héros". Une ultime tentative pour sauver les "Drôles de dames" est faite avec la programmation de 4 ultimes épisodes entre le 03 et le 24 juin. En vain, celle-ci est annulée quelques jours plus tard...
LES PRODUCTEURS
Aaron Spelling
Cela fait longtemps qu’on ne présente plus Aaron Spelling, peut être le plus grand des producteurs de séries télévisées avec Glen A. Larson et Stephen J. Cannell. Depuis sa première production, en 1959, Johnny Ringo (la seule série dont il est créateur à part entière) à l'an 2000, il a produit séries, téléfilms et films de qualité et il a su constamment se renouveler, comprendre les époques, donner à voir ce que le public demandait. "L’homme à la Rolls", "La nouvelle équipe", "Starsky et Hutch", "La croisière s’amuse", "Vega$", "Pour l’amour du risque", "Hooker", "Beverly Hills 90210", "Sunset Beach", "Charmed", voici quelques exemples de réussite qui ont permis à Spelling de survivre et de s’adapter aux modes.
Leonard Goldberg
Quant à Leonard Goldberg, s'il fut un compagnon de longue date de Spelling, il s'est néanmoins séparé de lui à la fin des années 1980. Moins investi dans les séries, il s'occupera d'avantage des longs-métrages. Cela ne l'a pas empêché de produire, avec son ami Spelling, "Hooker" et "L'Ile Fantastique". Le cinéma lui réussit aussi. Ainsi, a-t-il produit des succès comme "Wargames" (avec Matthew Broderick) et "Double Jeu" (avec Tommy Lee Jones).
Détenteur de la licence de la série 'Drôles de dames", il a également produit les deux versions grand écran de la série. Ces dernières années auront été fructueuses, avant sa disparition en décembre 2019. Notamment avec le film "Sans identité" (avec Liam Neeson). Mais, surtout la série "Blue Bloods" (avec entre autres Tom Selleck) qui est entrée dans sa 14ème saison (annoncée par CBS Television en mars 2023).
ANALYSE DE LA SERIE
"Il était une fois trois filles superbes qui avaient décidé de s’engager dans la police. Mais on les avait cantonnées dans des travaux bien peu passionnants. Alors moi, Charlie, je les ai sorties de ce cauchemar pour les engager et je ne le regrette pas, car ce sont vraiment de... Drôles de dames !"
Une série indémodable ?
On ne résiste pas au plaisir de citer ce préliminaire à chaque épisode de "Charlie’s Angels", dont l’adaptation cinéma a popularisé le titre original, qu’avait totalement gommé la série originelle. Bien plus connues chez nous que les Anges de Charlie, les "Drôles de dames" entrent dans la catégorie des séries dites « cultes », par leur côté kitsch si réjouissant.
Personne ne songerait à placer cette production Spelling-Goldberg parmi les « grandes » séries policières, d’abord parce qu’il s’agit surtout d’aventure – fût-elle policière -, ensuite parce que l’indigence de ses scénarii est quasiment proverbiale. Pourtant "Drôles de dames" a sa place au Panthéon des séries indémodables, quand bien même son look et son esprit sont aujourd’hui profondément désuets.
Une série vraiment féministe ?
Le débat qui agite les uns et les autres autour de la série n’est pas nouveau : on discute encore de la nature « libératrice » ou « sexiste » du show, qui en donnant le premier rôle aux femmes ne les utilise pas moins comme des « objets de divertissement » en les plaçant dans des situations fantasmatiques ô combien. Voir Farrah Fawcett au volant d’un camion ou évoluer en maillot moulant sur la glace a longtemps nourri les rêves délicieux de l’audience masculine et il va de soi que les (a)mateurs de la série appartiennent aux deux sexes.
Que la série ait été développée par le tandem Ivan Goff et Ben Roberts, adaptateur de "Mannix" sur une idée de Richard Levinson et William Link, est d’emblée plutôt cocasse : Mannix est l’un des archétypes du héros macho dont "Charlie’s Angels" prendrait a priori le contrepied. Bref, ces dames sont aptes à damer le pion aux mâles dominants du PAF d’avant la révolution, et il est bien vrai que leur naissance doit beaucoup au succès d’Angie Dickinson dans "Sergent Anderson", mais la Girl Attitude des "Drôles de dames" reste l’expression d’un fantasme éminemment masculin, bien innocent lorsqu’il se limite aux frontières du divertissement. Les Anges ont beau réaliser les mêmes prouesses que les mâles, elles n’en travaillent pas moins pour un homme, oisif et friand de jolies filles, et sous la supervision d’un autre !
Les standards de production y sont respectés
En dehors de cette question d’identité, "Charlie’s Angels" est un show semblable à d’autres productions issues de la même écurie. Les intrigues y sont en général prétextes à mettre les héroïnes dans des milieux et des situations variés, où se succèdent des malfrats et autres escrocs interchangeables. Glamour, exotisme (la dernière saison est tournée en partie à Hawaï), action sont les maîtres mots de la production, indifférente aux changements de casting qui l’émailleront. Spelling emploie d’ailleurs des scénaristes accoutumés à ses productions, comme Rick Husky, Jack Fogarty ou David Levinson que l’on retrouve, qui à la production, qui à l’écriture, sur des programmes comme "Section 4" et "Hooker".
UN MOT CONCERNANT LE DOUBLAGE
Côté vf, les voix très reconnaissables des différentes Dames ont fait aussi la popularité des personnages : Perrette Pradier doublera de nouveau Kate Jackson dans "Les deux font la paire", Béatrice Delfe retrouvera souvent Farrah Fawcett, Céline Monsarrat restera également la voix attitrée de Cheryl Ladd et Philippe Dumat reste indissociable de David Doyle, quand bien même la voix originale de ce dernier est plus éraillée. Que dire, enfin, de Jean Berger, qui éclipse complètement dans le rôle de Charlie la voix originale de John Forsythe, jamais mentionné au générique et donc parfaitement insoupçonnable dans la version française !
ET UN AUTRE CONCERNANT LES EDITIONS EN DVD
Il y a plus de 20 ans
La première saison (qui fut éditée en 2001) n’avait pas seulement le charme des origines. Car conçue au départ comme le véhicule de Kate Jackson tout juste sortie d’une autre production Spelling, "The Rookies", la série allait révéler Jaclyn Smith. Puis, porter aux nues Farrah Fawcett-Majors, aperçue aux côtés de son Lee Majors dans quelques épisodes de "L’Homme qui valait trois milliards".
Inutile de revenir sur le brasier allumé par la blonde Jill Munroe dans le coeur du public. Par ailleurs, la belle en profita d’ailleurs pour rompre son contrat. Puis, pour aller exploiter sous d’autres cieux son immense popularité (on la verra bientôt au côté de Kirk Douglas dans "Saturn 3", après l’avoir entrevue dans "L’âge de cristal" auprès de Michael York). Il faut souligner que cela permettra à Cheryl Ladd d’entrer en scène dans le rôle de la jeune soeur de Jill, Kris. Effectivement, cette dernière sera introduite en deuxième saison.
Cette première livraison contenait aussi quelques-uns des épisodes les plus « cultes ». On retiendra notamment « Une prison pour ces dames » (où les trois Anges fuient enchaînées des poursuivants armés) et « Rollerball ». Déjà, Edward J. Lakso y signait six épisodes, préludes à une activité prolifique qui fera de lui la cheville ouvrière de la série.
Le respect de l'oeuvre
Les puristes apprécieront aussi de voir les épisodes dans leur intégrité. C’est-à-dire avec le générique de fin que France 3 amputait systématiquement lors des précédentes rediffusions télé. Ainsi que les crédits d’ouverture originaux, honteusement dénaturés par un bidouillage désormais classique lors de la même diffusion française. (Ceux qui lisent ces lignes savent tout le mal que nous pensons de France 3 dès lors qu’elle touche aux séries, aussi chères à son coeur que le polystyrène que vous mettez dans vos colis pour envelopper leur contenu). Heureusement, Paramount Channel France aura respecté les génériques lors de la rediffusion de la série en 2022.
Enfin, le premier disque du coffret DVD contenait le pilote, rare à la télévision. Celui où Tommy Lee Jones et David Ogden Stiers prêtent main forte à Bosley et aux Anges. Pour les bonus en revanche, l’amateur averti devait se contenter d’un documentaire en anglais d’un intérêt tout relatif. En effet, des fans avant tout (et une coiffeuse de Farrah Fawcett...) y donnaient leur point de vue sur le show.
FICHE TECHNIQUE
Créée par : Ivan Goff, Ben Roberts
Producteurs exécutifs : Aaron Spelling, Leonard Godlberg
Producteurs : Edward J. Lasko, Robert Janes, Rick Husky, Barney Rosenzweig, David Levinson, Ronald Austin, James D. Buchanan
Productrice associée : Shelley Hull
Supervision de la post-production : Dick Reilly, Don Hall
Supervision des scripts : Melody Greene, Helen Parker, Doris Chisholm, Carline Davis-Dyer, Nancy Hansen
Directeurs de la photographie : Richard M. Rawlings Jr., Richard L. Rawlings, Dennis Dalzell, Donald H. Birnkrant, Archie R. Dalzell
Musique : Jack Elliott, Allyn Ferguson
Supervision de la musique : Rocky Moriana
Orchestrations : Greig McRitchie, William Pierre, Jack Smalley
Directeurs artistiques : Alfeo Bocchicchio, Paul Sylos, Serge Krizman, Lester Green, Tracy Bousman, Eugene Harris
Décors : Bob Signorelli, Bonnie Dermer, Joseph A. Armetta, Richard Wineholt, Dave L. Love
Costumes : Nolan Miller, Joanne Haas, Lee Peters, Ray Phelps, Eilish Zebrasky
Casting : Marvin Paige, Robin Lippin, Cathy Henderson
Maquillage : Mel Berns Jr., Fred C. Blau Jr., Don L. Cash, Mark Bussan, Lester Burns, Gary Liddiard
Coiffures : Norma Lee, Emma M. DiVitto, Dorothy D. Fox, Naomi Cavin, Charlene Johnson, Dione Taylor, Joy Zapata, Hazel Catmull, Gae Clark Butler
Costumes : Joe McCloskey, Charlotte Iwata, Ray Phelps, Lily Yamada, Lee Peters, Carolina Ewart, Joanne Haas, Orpha Barry, Eilish Zebrasky, Ann Gray Lambert
Montage : Joseph Dervin, Leonard Malek, Jack Harnish, Arnold Baker, Leon Carrere, Dick Wormell, Stanley Frazen, John F. Schreyer, James Baiotto, Benjamin A. Weissman, Jim Faris, Mel Friedman, Mike Newman, Jeff Zacha, John McSweeney Jr
Montage son : Mike O. Corrigan, Jerry Rosenthal, Greg P. Russell, William L. Stevenson
Supervision du casting : Susan Newell, Melinda Gartzman
Casting : Robin Lippin, Cathy Henderson, Melinda Gartzman, Rachelle Farberman
Assistants-réalisateurs : Jack Breschard, Nathan Haggard, Leslie Moulton, Robert Della Santina, Jefferson Kibbee, Lorin Bennett Salob, John Hockridge, Lynn M. Morgan, Ronnie Rondell Jr., Marty Gold, Robert Webb, Kim Manners, Barry Stern, Paula Marcus, Lou Watt
Effets spéciaux : Bill Ferrier
Coordination des cascades : Dick Ziker, Ronnie A. Rondell, Julie Ann Johnson, Gary Epper, Ron Stein
Cascadeurs : May Boss, Jeannie Epper, Donna Garrett, Leslie Hoffman, Gene LeBell, Jimmy Nickerson, Regina Parton, Darlene Tompkins, Greg Walker, Charlie Picerni, Hilari Thompson, Jean Coulter, Paula Dell, Christin Gittings, Debbie Evans, David LeBell, Ken Ferguson, Scott Hubbell, Mags Cavanaugh, Daniel P. Murphy, Victor Paul, Dick Dial, Conrad E. Palmisano, Kimberly Dorsey, Steve Walters, Jerry Brutsche, Peggy Lynn Moore
Production : Spelling/Goldberg Productions (1976/1981)