Par Christophe Dordain
Dans la série "Le Nouvel Homme Invisible", à la suite à un accident de plongée lors d'une mission, Sam Casey, un agent du gouvernement américain, voit sa structure moléculaire modifiée. Ainsi, devient-il invisible ! Cependant, sa visibilité lui est fort heureusement rendue par un appareillage placé dans une montre qu'il doit alors porter en permanence. Aussi, Sam peut désormais devenir invisible à volonté en désactivant le système de la montre. Toutefois, il ne peut demeurer dans cet état qu'au maximum 15 minutes. Car il risque alors de disparaître définitivement et, surtout, de mourir !
Etre invisible et agent secret à la fois ! Qui, parmi les nombreux gosses fixés devant leur poste de télévision en France, au milieu des années 1970, n'a pas rêvé de pouvoir accomplir les exploits de Sam Casey ? Ce dernier étant un espion travaillant pour le compte d'une mystérieuse organisation appelée Intersect. Grâce au dossier qui va suivre, vous allez pouvoir vous replonger dans une série qui, a contrario de ce qui s'est produit aux Etats-Unis, aura connu un succès significatif en France. En effet, sa diffusion sur NBC, en 1976, ne fut même pas achevée. Parce que sa programmation s'arrêtera, faute d'audience, après cinq épisodes seulement...
L'HOMME INVISIBLE A LA TELEVISION
Historiquement, l'attrait pour l'invisibilité de la part des cinéastes et des producteurs remonte à 1933. En effet, le cinéma, par l'intermédiaire de la société Universal (grande pourvoyeuse de monstres en tous genres à cette époque) produit un film interprété par Claude Rains et réalisé par le grand metteur en scène, James Whale. Voici donc "L'Homme Invisible". Or, ce film représente une date importante du cinéma horrifique grâce à l'interprétation conjointe de Lew Ayres et de Mae Clarke. Mais aussi grâce à la photographie d'Arthur Eddison. Tout comme aux effets spéciaux, d'une étonnante simplicité et efficacité, signés du maître en la matière, John P. Fulton. Qui plus est, James Whale signera ce coup de maître en adaptant de façon très personnelle de l'oeuvre de H. G. Wells.
C'est ensuite par l'intermédiaire de la télévision, toujours à l'affût de concepts susceptibles de ravir un large public, et qui connaît une expansion majeure à la fin des années 1950, que "L'Homme Invisible" réapparaît. Parce que le nouveau média ne tarde pas à saisir le potentiel contenu dans ce thème. Ainsi, dans l'une des séries britanniques parmi les plus connues (et diffusée tardivement en France par Canal Plus), "The Invisible Man" devient un savant victime de ses expériences. Ce programme est produit par Ralph Smart. Ce dernier choisit une stratégie publicitaire payante. Car l'acteur qui joue Peter Brady demeure totalement inconnu du grand public. Voilà qui renforcera l'impact de la série. Le comédien Tim Turner prêtant sa voix à l'homme invisible.
L'intrigue se présente de la façon suivante : devenu transparent alors qu'il tentait de rendre des objets invisibles pendant une expérience, le scientifique Peter Brady a été irradié. Ainsi, tente-t-il tout d'abord d'échapper aux services secrets britanniques, puis fini par se faire enrôler. Parallèlement à des enquêtes criminelles, il mène une quête vers un antidote lui permettant de recouvrer son état normal.
Il faut souligner que la série, constituée de 26 épisodes de 26 minutes, était interprétée par Tim Turner (non crédité au générique) qui doublait la voix du Dr. Peter Brady, Deborah Watling (Sally Brady), Lisa Daniely (Diane Brady) et Ernest Clark (Sir Charles Anderson). Diffusée en 1958/1959 en même temps sur ITV et sur CBS aux Etats-Unis, "The Invisible Man" est devenue, au fil du temps, une série culte outre-manche. Il est à noter qu'une nouvelle série basée sur l'invisibilité fut produite en 1984 par la BBC.
Puis, de l'autre côté de l'Atlantique, c'est en 1975 que "L'Homme Invisible" investit de nouveau les petits écrans. Avec cette fois-ci avec David McCallum dans le rôle principal. Tout comme dans la série de 1958, il incarne un scientifique échappant de justesse à des agents peu scrupuleux et chargés de récupérer son travail. Enrôlé par une organisation gouvernementale appelée KLAE, Daniel Westin, au fil des treize épisodes de la série, met son invisibilité au service de son pays. Le tout dans le cadre d'enquêtes liées à l'espionnage et à la lutte contre des ennemis des Etats-Unis et de la démocratie. Au cours de ses missions, il utilise un masque en Dermaplex de sa fabrication. Voilà un précieux stratagème qui lui permet d'apparaître et/ou de disparaître quand bon lui semble.
Ce programme est diffusé de mai 1975 à janvier 1976. Toutefois, il ne sera pas bien perçu par le public et il est rapidement abandonné par NBC. David McCallum aura pourtant su apporter une véritable profondeur à son personnage. Mais, les scripts écrits par Leslie Stevens, Plilip DeGuere, Steven Bochco, James D. Parriott ou encore Seeleg Lester n'auront pas su retenir l'attention des téléspectateurs à l'époque. Comme le soulignait le producteur Richard Milton au moment de l'annulation du show : "David McCallum se sentait responsable de cette décision. Pourtant, cela n'avait rien à voir avec sa performance. C'était juste le concept de la série qui n'était pas pleinement opérationnel."
Un peu plus proche de nous, et diffusée par TF1 à partir de 2001, une nouvelle série fut conçue pour SciFi Channel. Elle mettait en scène Darien Fawkes (Vincent Ventresca), un cambrioleur auquel on octroyait une remise de peine à condition de servir de cobaye pour une expérimentation placée sous le secret le plus absolu et menée par son propre frère. Pour se faire, une glande placée à la base de son crâne secrétant une substance était capable de le rendre translucide. Malheureusement, cette substance détruisait peu à peu les capacités mentales de Darrien. Dotée d'effets spéciaux réussis, cette nouvelle série aura su capter une audience conséquente à travers 46 épisodes diffusés jusqu'en février 2002. Néanmoins, la troisième saison, tant attendue par les fans de la série, n'aura pas vu le jour.
PRESENTATION DES SERIES CITEES
1)The Invisible Man / L'Homme Invisible.
Grande-Bretagne, série en 26 épisodes de 26 minutes, noir et blanc.
Produite et créée par Ralph Smart (ATV / DeRosnay International), d'après l'oeuvre de H.G. Wells.
Producteurs : David Tomblin et Aida Young.
Avec : Tim Turner (Peter Brady), Lisa Daniely (Diane), Deborah Watling (Sally).
Diffusion G.B. : 14 septembre au 14 décembre 1958 (saison 1) puis du 12 avril au 05 juillet 1959 (saison 2) sur ITV (chaîne émettant sur la région de Londres à l'époque). Rediffusion en 1989 sur ITV.
Diffusion USA : en même temps qu'au Royaume-Uni sur le réseau CBS.
Diffusion France : 1962 sur la 1ère chaîne. 2003 sur TMC.
Synopsis : suite à une expérience malheureuse, Peter Brady devient invisible. Parce qu'il est recruté par le contre espionnage anglais, il parcourt le monde et met son invisibilité au « service secret de sa majesté ».
Commentaire : la rediffusion de quelques épisodes sur TMC il y a quelques années maintenant, aura permis de mieux cerner l'impact qu'a pu avoir ce programme à la fin des années 1950, Il est vrai que, bénéficiant des qualités de production des séries britanniques, "L'homme invisible", version anglaise, est devenue une véritable série culte. C'est une oeuvre parfaitement réalisée grâce notamment au talent du téléaste Pennington Richards qui a dirigé 11 épisodes sur 26, les autres étant réalisés par Peter Maxwell et Quentin Lawrence. Ralph Smart, quant à lui, se réservant l'honneur de mettre en scène l'épisode final diffusé le 05 juillet 1959. L'acteur qui incarnait Peter Brady demeura totalement inconnu du public, étant donné qu'il n'apparaissait que recouvert de bandage. Son nom n'étant même pas mentionné au générique.
2)The Invisible Man / L'Homme Invisible.
USA, série de 13 fois 48 minutes et 1 fois 90 minutes.
Créée par Harve Bennett et Steven Bochco.
Produite par Leslie Stevens, Frank Telford et Robert F. O'Neill.
Avec : David McCallum (Daniel Westin), Mélinda Fee (Kate Westin), Craig Stevens (Walter Carson).
Diffusion USA : le 06 mai 1975 pour le pilote puis du 08 septembre 1975 au 19 janvier 1976 sur NBC. Il est à noter que le dernier épisode ne fut pas programmé faute d'audience.
Diffusion France : à partir du 24 avril 1976 sur TF1 puis, plus récemment, sur 13ème Rue.
Storyline : Suite à une expérience tragique, le docteur Westin devient malencontreusement invisible. Afin de financer la poursuite de ses travaux qui le rendra de nouveau visible espère-t-il, Westin accepte de travailler pour les services secrets américains et notamment pour l'organisation KLAE. Il est aidé dans sa tâche par son épouse. Pour ses déplacements extérieurs, le docteur Westin doit porter un masque en latex.
Commentaire : série courte dans sa diffusion, mais qui aura su également laisser son empreinte dans les mémoires françaises notamment par une très large diffusion dans le cadre de "Samedi est à Vous". S'appuyant sur des intrigues d'espionnage, cette nouvelle version a bénéficié de l'appui de solides réalisateurs tels que Alan J. Levi (5 épisodes) ou Sigmund Neufeld, Jr (3 épisodes). Toutefois, malgré les qualités d'interprète de David McCallum, la série manquait de scènes d'action et souffrait du poids excessif des effets spéciaux (les producteurs devant tourner les séquences d'invisibilité en utilisant une caméra de télévision, devant ensuite vérifier qu'il ne subsistait aucune ombre sur les murs qui trahirait l'effet spécial avant un transfert sur pellicule 35 mm.
3)The Invisible Man / L'Homme Invisible.
Grande Bretagne, série de 6 épisodes de 26 mn.
Créée par Barry Letts.
Avec : Pip Donaghy (L'homme invisible), Michael Sheard (Le révérend Bunting).
Diffusion G.B. : du 04 septembre au 09 octobre 1984 sur BBC1.
Diffusion France : aucune.
Storyline : il s'agit de l'adaptation la plus fidèle du roman de H.G. Wells produit par Barry Letts et écrit par Terrance Dicks qui, tous deux, avaient déjà participé à "Doctor Who".
Commentaire : c'est au hasard d'un reportage sur BBC News que fut découvert ce programme tourné en vidéo et qui enregistra pourtant un solide succès d'audience en 1984. Soyons francs, la qualité de l'ensemble est discutable notamment sur le plan formel par l'emploi dudit format vidéo.
4)The Invisible Man / L'Homme Invisible.
USA, série de 46 épisodes de 48 mn.
Créée par Jonathan Glassner, David Levinson et Edward Ledding.
Avec : Vincent Ventresca (Darien Fawkes), Eddie Jones (le haut fonctionnaire).
Diffusion USA : du 09 juin 2000 au 18 février 2002 sur SciFi Channel.
Diffusion France : à partir de 2001 sur TF1 dans un total désordre (est-ce une surprise ?).
Storyline : Afin d'échapper à la prison, Darien Fawkes accepte qu'on lui implante dans le cerveau une glande qui a la particularité de pouvoir recouvrir le corps du porteur de « morpho-givre », une substance qui rend invisible. Darien peut désormais devenir invisible à volonté et travaille désormais pour les services secrets sous une couverture d'agent du ministère de la chasse et de la pèche. Une contrainte quand même pèse sur le héros : une utilisation abusive du morpho-givre peut le rendre fou.
Commentaire : des effets spéciaux modernisés et une volonté réelle de renouveler le genre. Les quelques épisodes vus sur TF1 laissent quand même une impression de bâclage quant aux intrigues un peu trop farfelues parfois. Néanmoins, on peut saluer cette initiative de la chaîne SciFi Channel pour avoir su à nouveau explorer le mythe de l'invisibilité.
LA PRODUCTION ET LA DIFFUSION DU NOUVEL HOMME INVISIBLE
Après l’échec de "L’Homme Invisible" avec David McCallum, le producteur Harve Bennett, et son auteur, le jeune Steven Bochco (associé ici à Leslie Stevens que vous connaissez en tant que créateur de la série "Au-Delà du Réel" en 1963), ne désespèrent pas offrir une nouvelle version au mythe de l’invisibilité.
Si le style et le concept sont assez similaires, cette fois-ci l’homme invisible n’est pas victime de son état. Grâce à un ingénieux procédé, qui en plus est très économique pour la production, Sam Casey ne peut être invisible qu’un quart d’heure. Au-delà de cette limite, il peut mourir. L’invisibilité n’est au fond qu’un gadget pour un agent secret au demeurant très sympathique grâce au charme et à l'aisance de Ben Murphy. Car, malgré le changement de casting, et le remaniement scénaristique, la série de Harve Bennett, modèle, 1976 possède les mêmes qualités, mais aussi les mêmes défauts que la précédente production avec David McCallum. Et les dites qualités s'avèreront tout aussi insuffisantes que pour son prédécesseur proposé en 1975. Il n'y aura pas non plus cette fois de diffusion au long cours. La série ne va donc durer que quelques épisodes et Harve Bennett abandonnera totalement l’idée d’un programme télévisuel centré sur ce type de concept préférant offrir un spin-off à la série bionique qui a fait son succès : "Super Jaimie".
Ceci dit, comment expliquer le succès de cette série en France alors qu'aux Etats-Unis, sa diffusion s'est arrêtée à partir du 6ème épisode ? Tout d'abord, parce que dans le marasme de l'époque, une série telle que "Le Nouvel Homme Invisible" détonnait par son rythme et ses scènes d'action face auxquelles les enquêtes du Commissaire Maigret ne pouvait rivaliser, si vous voyez ce que je veux dire... Ensuite, par le fait que l'on a fait appel à l'époque aux meilleurs comédiens français pour le doublage des aventures de Sam Casey. Ainsi, a-t-on le sentiment, en redécouvrant les épisodes, d'entendre et donc de profiter d'un florilège des plus belles voix ayant participé aux aventures de nombreux héros en série au cours des années 60 et 70 à la télévision française.
LES CREATEURS DE LA SERIE
Leslie Stevens
Disparu en 1988, Leslie Stevens, scénariste de formation, aura souvent oeuvré dans le domaine du fantastique et de la science-fiction. Parmi les séries les plus célèbres auxquelles il a collaborées, citons "Au-Delà Du Réel", "Galactica" et "Buck Rogers".
Leslie Stevens a également dirigé 4 épisodes de l'anthologie "Au-Delà du Réel" et écrit les épisodes pour Anthony Franciosa dans la série "Les Règles du Jeu", ou encore pour Robert Wagner dans la cadre du show "Opération Vol". Il fut enfin producteur exécutif de programmes western tels que "Stoney Burke" avec Jack Lord et "Le Virginien" avec James Drury. Citons également "Un Shérif à New York" avec Dennis Weaver.
Harve Bennett
Producteur débutant pour "La Nouvelle Equipe" avec Tige Andrews et Clarence Williams III, Harve Bennett travaille sur quelques téléfilms jusqu’en 1974. En 1973, il est le producteur exécutif du téléfilm "L’Homme qui Valait Trois Milliards", qui, un an plus tard, allait connaître un grand succès en devenant une série diffusée quotidiennement et faisant la gloire de Lee Majors.
A partir de 1975, il s’intéresse une première fois au mythe de l’invisibilité : cela donne "L'Homme Invisible" avec David McCallum. Pas convaincu, le network lui demande une autre version : ce sera "Le Nouvel Homme Invisible" avec Ben Murphy et à l'insuccès similaire ! En 1976, Steve Austin tombe sous le charme de la belle "Super Jaimie" que Harve Bennett développera jusqu'en 1978. Il produira par ailleurs quatre autres séries puis, dans les années 80, s'intéressera aux films tirés de l'univers de "Star Trek" en assurant la production de 4 longs-métrages inspirés de la série.
Steven Bochco
Né 16 Décembre 1943 à New York et décédé le 01 Avril 2018, Steven Bochco se sera imposé tout au long de sa carrière comme l'un des plus grands créateurs de séries. Ainsi, a-t-il accumulé les faveurs du grand public, mais aussi des critiques. Voici quelques exemples pêle-mêle, parmi les plus spectaculaires, qui jalonnent ce parcours exemplaire : "Murder One", "New York Police Blues", "La Loi de Los Angeles", "Hill Street Blues", "Delvecchio", "Blind Justice" et "Over There". N'oublions pas également ses nombreux scénarios pour la série "Columbo" avec Peter Falk ainsi que son apport en tant que producteur pour "Banacek" avec George Peppard.
LES COMEDIENS
Ben Murphy
Ben Murphy est né le 6 mars 1942 dans l’Arkansas dans la ville de Jonesborough. Non crédité au générique, c’est bien pourtant dans "Le Lauréat" de Mike Nichols (avec Dustin Hoffman) qu’apparaît pour la première fois le comédien Ben Murphy à l’écran. Par la suite, Ben Murphy découvre les vertus de la télévision avec la série d’aventures "Les Règles du Jeu". Dans celle-ci (diffusée sur NBC du 20 septembre 1968 au 10 septembre 1972), co-interprétée par Robert Stack, Anthony Franciosa et Gene Barry (et produite par Leslie Stevens, Richard Irving et Richard Levinson), il incarne Joe Sample.
Toutefois, il abandonne de façon prématurée cette série afin de participer au tournage, dès la fin de l'année 1970, du show "Alias Smith and Jones" (en français : "Opération Danger" diffusée dès février 1976 sur Antenne 2). Produit par Jo Swerling, Jr et Roy Huggins, c'est un programme dont le succès sera majeure. Ainsi, sera-t-il diffusé du 21 janvier 1971 au 13 janvier 1973 sur ABC.
Parmi les autres séries auxquelles le comédien a participé, citons "Griff", une série produite par David Victor et Steven Bochco (qui se souviendra de lui deux ans plus tard...). Cette série policière était également interprétée par Lorne Greene, qui sortait de 14 années de présence dans "Bonanza", et par Jared Martin. Mentionnons également "Loterie" , une courte série de 13 épisodes datant de 1983. On pourra de même rappeler "Berrenger's" en 1985. Tout comme l’adaptation télévisée des "12 Salopards", diffusée en 1988. Enfin, de ne pas omettre un rôle régulier dans "JAG" pour CBS, entre 1997 et 2004.
On pourra ajouter aussi à cela des téléfilms tels que :
- "Les Lettres" de Paul Krasny et Gene Nelson en 1973,
- "Le Train de l'Angoisse" de David Lowell Rich en 1973,
- "120 Degrés Fahrenheit" de Jerry Jameson en 1974,
- "Jim Bridger" de David Lowell Rich en 1976,
- "L"Hôpital en Flammes" de Rod Amateau en 1983,
- "Mort Suspecte" de John Llewellyn Moxey en 1983,
- "Stark" de Noel Nosseck en 1986 (diffusion le 22 Mars 1988 sur La Cinq).
Katherine Crawford
Pourtant vue dans de plus de 30 épisodes de séries (notamment pour "Alfred Hitchcock présente", "Marcus Welby" et "Des Agents Très Spéciaux"), Katherine Crawford aura déserté les petits écrans depuis 1976 ! En France, indépendamment des aventures de Sam Casey, elle a participé à la série de prestige, "Capitaines et Rois", aux côtes du regretté Richard Jordan.
William Sylvester
Disparu en 1995, en Californie, William Sylvester est lui-aussi apparu dans de nombreuses séries. En effet, on pourra citer "Le Baron", "Destination Danger", "Le Saint", "L'Homme Qui Valait Trois Milliards", etc. Toutefois, son plus grand succès personnel demeure sa participation à un film de Stanley Kubrick. C'était pour "2001, l'Odyssée de l'Espace" (en 1968) dans le rôle du Docteur Heywood Floyd.
FICHE TECHNIQUE
Créée par : Leslie Stevens, Steven Bochco
Producteurs exécutifs : Harve Bennett, Robert H. Justman
Producteurs : Frank Telford, Robert F. O'Neill
Producteur associé : Richard L. Milton
Supervision de la production : Leslie Stevens
En charge de la production : D. Jack Stubbs
Supervision des scripts : Steven E. De Souza, Frank Telford
Thème musical de la série : Lee Holdridge
Thème musical du pilote : Mark Snow
Musique : Billy Goldenberg
Directeurs de la photographie : Enzo A. Martinelli, Vince Martinelli
Assistant caméra : Michael R. Marquette
Supervision du montage : Michael S. Murphy, Edward W. Williams
Montage : Robert F. Shugrue, Earle Herdan, Gene Ranney, Michael S. Murphy, Edward W. Williams
Montage de la musique : Bettie Biery
Montage des effets sonores : Joseph B. Divitale
Son : Burdick S. Trask, Frank H. Wilkinson
Assistants du metteur en scène : Zane Radney, David H. Hall
Directeurs artistiques : David Marshall, Frank Grieco, Jr
Costumes pour hommes : Charles Waldo
Costumes pour femmes : George Whittaker
Coiffures : Elaina P. Schulman
Supervision des décors : Richard Friedman
Décors : Lowell Chambers, Richard Friedman, Charles E. Tycer
Coordination des cascades : Greg R. Baxley
Cascadeurs : Henry Kingi, Greg R. Baxley, Mickey Gilbert, Loren Janes, Alan Oliney, Fred M. Waugh, Gene Le Belle, Jean Coulter, Monty Laird, Ben Bates, Jim Raymond
Une production Harve Bennett Television en assocation avec Universal Television (1976)