Dossiers séries TV Western

Hondo avec Ralph Taeger : La série

Par Christophe Dordain, Thierry Le Peut et Mathieux Letourneux

Dans les années 1880, en Arizona, on suit les exploits d'un ancien capitaine de l'armée sudiste. Voici Hondo, qui a notamment vécu avec les Apaches. Il est rappelé par l'armée américaine pour rétablir la paix entre les Indiens et les Blancs...

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Ralph Taeger est Hondo - Copyright : ABC Television
A PROPOS DU ROMANCIER : LOUIS L'AMOUR

Louis L'Amour est sans doute le dernier des grands auteurs de westerns américains. C'est aussi l'un des plus fameux (avec Zane Grey et Max Brand). Auteur extrêmement prolifique (il a écrit plus de 100 romans), il a connu un succès considérable tout au long de son existence. Aussi, ses oeuvres ont-elles été fréquemment adaptées au cinéma. On citera, parmi celles-ci, "Hondo" (1953) de John Farrow, avec John Wayne (adapté de The Gift of Cochise); "Heller in Pink Tights" (1960) de George Cuckor (avec Anthony Quinn et Sophia Loren);  ou encore "Shalako" (1968) d'Edward Dmytryck (avec Sean Connery et Brigitte Bardot).

Dans ses romans, Louis L'Amour a su adapter le modèle du roman western à l'imaginaire du western cinématographique. La légende veut que les différents petits métiers qu'a fait Louis L'Amour à travers le monde (en Asie et Afrique) dans sa jeunesse (boxeur, marin, cow-boy) lui aient permis de rencontrer quelques-unes des dernières grands figures de l'Ouest mythique. Plus probablement, des cours d'écriture à l'université et la lecture assidue, comme critique littéraire, de romans, ont dû le former à devenir un auteur.

Après quelques tentatives avortées, Louis L'Amour fait ses premières armes de romancier peu après la Seconde Guerre mondiale dans les nombreux pulps qui fleurissaient à l'époque (True Gang Life, Thrilling Adventures, etc.). Pour ces derniers, il écrit de nombreux récits d'action ressortissant de tous les genres à succès de l'époque. C'est en 1950 que paraît son premier roman-western, Westward the Tide. Il est suivi d'Hopalong Cassidy and the Riders of High Rock (écrit sous le pseudonyme de Tex Burns). Le personnage d'Hopalong Cassidy n'a pas été inventé par Louis L'Amour. Il l'emprunte à Clarence Mulford, qui l'avait créé en 1910. Il proposera quatre autres aventures prenant ce personnage pour héros (The Rustlers of West Fork, 1951, The Trail to Seven Pines, 1951, et Trouble Shooter, 1952).

Rapidement, le succès de Louis L'Amour est tel qu'il peut abandonner les publications bon marché et mal payées que sont les pulps pour des revues plus prestigieuses et proposer ses romans en ouvrage. Un contrat va le lier à l'éditeur Bantam pour trois volumes par an. C'est chez cet éditeur qu'il va publier son cycle d'aventures le plus important, celui des Sackett, dont le premier épisode, The Daybreakers, paraît en 1959.

Cette série en 17 volumes narre la saga d'une famille de pionniers en route pour le Texas et le Nouveau Mexique. Dans ces récits, L'Amour peint les grands moments de l'Histoire américaine, depuis l'arrivée des premiers colons anglais en Amérique (Sackett's Land). Mais c'est moins un récit historique qu'une mythologie de l'Amérique qu'il propose ici, n'hésitant pas à multiplier les pages glorifiant les valeurs de l'Amérique pionnière. Comme dans toute saga de ce genre, l'auteur évoque un grand nombre de figures récurrentes symbolisant certains grands archétypes de la mythologie de l'Ouest.

Nourri de l'esthétique des pulps, dans lesquels il a fait ses premières armes, Louis Lamour en reprend la vision du monde âpre et le style rugueux. Comme le veut le genre, cette brutalité apparente se marie avec une exaltation romantique de la vie sauvage et de la nature, dans laquelle on trouve trace de ce rousseauisme qui n'a jamais vraiment quitté, depuis Fenimore Cooper, l'imaginaire américain. Ses héros sont des pistoleros usés par l'existence qui choisissent de s'engager une dernière fois dans l'aventure.

Louis L'Amour, a su s'inspirer des grands mythes de la frontière, celui de la nature fruste et vivifiante contre la civilisation délétère, celui de la disparition des zones sauvages de l'Amérique, celui de l'ambiguïté du héros américain, toujours en marge de la loi au point d'être proche de ceux qu'il combat, mais opposant son propre code chevaleresque à celui de ses adversaires. Il développe, dans des passages où le style hard boiled masque mal le penchant didactique, une sorte de philosophie de l'Ouest. Pour devenir un homme, il faut se confronter à la nature et à l'action. Les vraies valeurs sont loin de la civilisation. Et l'Amérique a été fondée par des hommes de terrain, non par des easterners.

Mathieu Letourneux pour Le Magazine des Séries.

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Ralph Taeger et Michael Pate dans la série Hondo - Copyright : ABC Television
LE WESTERN A LA TELEVISION AMERICAINE

La fiction télé et le western sont étroitement liés. Genre mythique aux Etats-Unis, le western remplissait les salles de séries B tournées à la chaîne durant les années 40 et 50. Lorsque la production devint plus coûteuse, de nombreux artisans du grand écran s’intéressèrent à la télévision, alors médium débutant encore entouré de scepticisme. La petite lucarne était demandeuse en effet de productions en série susceptibles de fidéliser un public encore jeune.

Les succès du cinéma et de la radio trouvèrent alors une vie nouvelle. Certains programmes allaient être appelés à une longue et glorieuse existence. On pensera à "Gunsmoke" interprété à la radio par William Conrad. Plus tard immortalisé sur le petit écran par James Arness (frère de Peter Graves à la ville et incarnation d’un envahisseur d’outre-espace dans "La chose d’un autre monde" de Howard Hawks et Christian Nyby).

Source de richesses insoupçonnées à ses débuts, la télévision se mit à construire ses propres légendes en reprenant des personnages déjà éprouvés, faisant partie intégrante du folklore de l’Ouest. Ainsi, William Boyd fit-il fortune en incarnant "Hopalong Cassidy" (dans une quarantaine d’épisodes télé entre 1949 et 1951). D'autres lui emboiteront le pas tels Gene Autry en 1950 et Roy Rogers en 1951.

Le cow-boy télévisuel est fidèle à la mythologie du héros solitaire. "The Lone Ranger", avec Clayton Moore, reste l’une de ses représentations les plus symboliques avec ses 221 épisodes diffusés entre 1949 et 1957. Son succès ouvrit la voie à un autre justicier masqué qui connut son heure de gloire à la télévision entre 1958 et 1960, signant ses exploits d’un Z resté fameux. L’influence de la bande dessinée est manifeste dans ces personnages manichéens. Ils sont souvent flanqués d’un cheval fétiche, qu’on l’appelle Silver ou Tornado, et d’un faire-valoir vaguement comique (Bernardo, Tonto et alii).

"The Adventures of Wild Bill Hickock", "Buffalo Bill Jr", "Range Rider", "The Adventures of Kit Carson", "Bat Masterson", "Bronco", "Cheyenne", "Cisco Kid" sont quelques-uns des héros solitaires qui chevauchent la lucarne au tournant des décennies 50 et 60. C’est aussi à cette période que naît ce que l’on a appelé le western « adulte », c’est-à-dire destiné au public adulte du début de soirée. En septembre 1955, ABC programme "The Life and Legend of Wyatt Earp", avec Hugh O’Brian. Une série qui contera sur 225 épisodes, jusqu’en 1961, la vie et les aventures de ce personnage légendaire de l’Ouest. Ce dernier a été immortalisé au cinéma par John Ford et John Sturges. Le tout avec des noms prestigieux comme Bat Masterson, Doc Holliday, Tombstone ou O.K. Corral.

Quelques jours plus tard, CBS lance son "Gunsmoke" qui tiendra l’antenne jusqu’en 1975. James Arness ne tardera pas à revenir dans un rôle de nouveau emblématique dans "La Conquête de l’Ouest" à la fin des années 70. Dans la même veine, "The Restless Gun" met en scène un héros « maudit », voyageant de ville en ville où sa réputation de tireur redoutable le rend souvent indésirable. Quant à "Have Gun, Will Travel", la série propulse le personnage de Paladin. Un redresseur de torts incarné par Richard Boone. Cette série atteindra des sommets d'audience.

ABC, en partenariat avec Warner Bros., commande alors une série de produits formatés qui dureront pour la plupart de trois à cinq ans. Citons "Cheyenne" qui est bâti sur la forte carrure de Clint Walker; "The Lawman" sur l’association d’un shérif expérimenté et d’un jeune assistant (campés par John Russell et Peter Brown). Les autres ont pour titres "Sugarfoot", "Colt .45", "Bronco" et "Maverick". Cette dernière est restée la plus fameuse en raison sans doute de la personnalité de James Garner (l’interprète de Bret Maverick) et de ses partenaires Robert Colbert, Jack Kelly et Roger Moore.

Le tournant des années 60 marque ainsi une sorte d’âge d’or du western télé. On y voit également l'apparition de "Bonanza". Un autre programme mythique de l’Histoire du western, voire de la télévision. En 1957, la société Four Star (fondée par Dick Powell, Ida Lupino, David Niven et Charles Boyer), productrice de plusieurs des programmes précités, lance une série narrant les exploits d’un Texas Ranger, Hoby Gilman, dans l’Ouest de l’après-guerre de Sécession. "Trackdown" durera deux ans et 71 épisodes. La série révèlera le comédien Robert Culp. Ce dernier s’y sentira d’ailleurs si malheureux qu’il déclarera après cette expérience ne plus jamais vouloir être la vedette d'une série télé ! (Ce qui ne l’empêchera pas d’être l’un des héros de la série "Les Espions" six ans plus tard et de rempiler pour "The Greatest American Hero" au début des années 80.)

D'autres séries vont venir illustrer le genre notamment "Le Virginien" produite par Charles Marquis Warren dès 1962 et qui durera pendant 9 années ou bien encore "La Grande Vallée" diffusée par CBS à partir de 1965. CBS qui lancera, deux ans plus tard, "Cimarron". Citons également "Ranch L" produite par la Fox entre 1968 et 1970 et "Hondo", produite par la société Batjac. Diffusée dès 1967, elle s'appuie sur le film réalisé par John Farrow et interprété par John Wayne en 1953, le propriétaire de Batjac.

Thierry Le Peut pour Le Magazine des Séries.

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Ralph Taeger, Buddy Foster et Kathie Browne - Copyright : ABC Television
HONDO DEVIENT UNE STAR DU GRAND ET DU PETIT ECRAN

C'est donc en 1953, à un moment où le cinéma américain devait progressivement s'adapter à la concurrence du média télévisuel, l'obligeant ainsi à recourir à des techniques nouvelles de tournage (par exemple l'utilisation du Cinémascope avec "La Tunique" mis en scène par Henry Koster deux ans plus tôt), que le personnage de Hondo devient un héros de cinéma.

Initialement prévu pour être tournée en 3 dimensions (d’où certaines scènes amusantes puisque les acteurs plongent littéralement en direction de la caméra), produit par John Wayne qui souhaitait confier le rôle principal à Glenn Ford (mais des désaccords profonds entre Glenn Ford et le metteur en scène John Farrow obligeront John Wayne à reprendre le rôle-titre), "Hondo" est un des premiers westerns pro-indiens, avec "La Flèche Brisée" (tourné en 1950 par Delmer Daves), et qui connaîtra une adaptation télévisuelle, avec John Lupton et Michael Ansara (diffusée entre 1956 et 1958 sur le réseau ABC).

Bien mois conformiste que la plupart des westerns tournés dans les années 50, "Hondo" surprend le spectateur. Malheureusement, ce beau western demeure trop méconnu dans la filmographie de John Wayne. Dans l’immense carrière de ce dernier, "Hondo" suit la post-production de "Aventures dans le Grand Nord" de William A. Wellman. Il s'appuie sur un scénario écrit par James Edward Grant, d'après la nouvelle de Louis L'amour.

Bien évidemment, les amateurs de westerns ne peuvent s'empêcher de comparer "Hondo" à "L'homme des vallées perdues" de George Stevens avec Alan Ladd (puisque Wayne incarne, lui aussi, un ancien tireur qui a a choisi de se reconvertir en homme à tout faire dans un ranch qui est la propriété de Angie Lowe, jouée par Géraldine Page). Toutefois, la comparaison s'arrête là. Hondo est avant tout un éclaireur travaillant pour le compte de l'armée américaine. Il a choisi de quitter ce métier. Le film se centre, avant tout, sur la peinture des relations avec Vittorio, le chef des Apaches, dont le personnage doit beaucoup à la prestation de Michael Pate qui reprendra son rôle dans la série.

Lorsqu'en 1967 est lancée la production de la série "Hondo", c'est Andrew J. Fenady qui prend en charge le développement du futur programme. Scénariste de formation, Fenady avait écrit un premier script pour le film "Skateout on Dope Street", qui est mis en scène par Irvin Kerschner en 1958. Par la suite, Fenady s'oriente rapidement vers le petit écran. Le téléfilm "Las Vegas Beat" (réalisé par Bernard L. Kowalski, en 1961, avec un Peter Graves en début de carrière) constitue une de ses premières incursions dans l'univers de la télévision.

Dans le registre du western adapté au petit écran, Andrew J. Fenady crée la série "The Rebel", avec Nick Adams (65 épisodes diffusés entre 1959 et 1961 sur ABC). Puis, il enchaîne avec la production de 44 épisodes de la série "Le Proscrit" (avec Chuck Connors, au cours de la saison 1965/1966). Citons également un bon western de série B, "Marqué au Fer Rouge" (réalisé par Bernard McEveety, en 1966). Bref, Fenady avait largement gagné ses galons de producteur chevronné au moment de s'attaquer à l'adaptation du personnage de Hondo au petit écran pour le compte de la société Batjac (créée par John Wayne dans les années 50).

Quels étaient alors à l'époque les espoirs placés dans cette série par John Wayne ? Certainement avait-il à l'esprit l'immense succès de la série "Gunsmoke" ("Police des Plaines" et/ou "Le Justicier" en français), dont il avait inauguré la diffusion du premier des 635 épisodes que compte ce programme ("Matts Get It", diffusé sur CBS le 10 septembre 1955) par un texte de présentation des aventures du Marshall Matt Dillon auprès des téléspectateurs de l'époque. Voilà pourquoi Wayne pensa tout d'abord à Peter Graves, le propre frère de James Arness, pour incarner Hondo au petit écran. Toutefois, Peter Graves décida en dernière minute de remplacer Steven Hill pour la seconde saison de "Mission : Impossible". Une décision finalement judicieuse, avec le recul, au regard de l'immense popularité de la série imaginée par Bruce Geller.

Alors vers qui se tourner ? Le choix se portera finalement sur Ralph Taeger qui avait déjà deux séries à son actif depuis le début des années 60. Tout d'abord "Klondike" (aux côtés de James Coburn avec un total de 18 épisodes produits par William Conrad, le futur "Cannon", et diffusés du 10 octobre 1960 au 13 février 1961 sur NBC). Puis, "Acapulco" (8 épisodes seulement produits par John Robinson, toujours avec James Coburn, mais avec en plus Telly Savalas, diffusés du 27 février au 24 avril 1961 sur NBC). Aussi "Hondo" représentait-il enfin pour le comédien la possibilité d'accéder à une notoriété de longue durée. Du moins pouvait-il l'espérer...

En la revoyant aujourd'hui, il est incontestable que la série "Hondo" tient largement la route grâce à sa forte carrure doublée d'une bonne présence à l'écran. Toutefois, malgré la participation de Robert Taylor dans l'épisode-pilote, "Hondo and the Eagle Claw" / "La serre de l'aigle", solidement mis en image par Lee H. Katzin, ainsi que celle de Gary Clarke, transfuge de la série "Le Virginien", "Hondo" ne connaîtra qu'une trop brève carrière. Une fois de plus, le public américain, saturé de séries western en tous genres, ne fera aucun cadeau à Hondo Lane. Pourtant, lors de programmations ultérieures en syndication (c'est-à-dire sur les centaines de chaînes régionales que comptent les Etats-Unis), ainsi que sur le câble, le succès sera enfin au rendez-vous, mais bien trop tard pour envisager la production de nouveaux épisodes.

Quant à la carrière de Ralph Taeger après "Hondo", elle relèvera par la suite de la fulgurance météorique. Le comédien quittera le métier au milieu des années 70. Il se lance alors dans la vente de véhicules automobiles. Puis, il devient professeur de tennis. Vers la fin de sa vie, il était devenu grossiste en bois de chauffage à Placerville, Californie. Une ville où il décédera le 11 mars 2015, des suites d’une longue maladie. Il avait 78 ans. A propos de son rôle dans la série "Hondo", et surtout de sa carrière, le comédien déclarait : "pendant longtemps je n’ai pas pu trouver du travail parce que les gens m’avaient collé une étiquette de rebelle sur le dos. Mais je n’en suis pas un. Simplement, je dis toujours ce que je pense. Aussi, parfois, cela en prend-il quelques-uns à rebrousse-poils." (extrait du magazine TV Guide, octobre 1967).

Christophe Dordain pour Le Magazine des Séries.

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Ralph Taeger mis en vedette par Télé 7 Jours lors de la première diffusion de la série Hondo en 1970.
FICHE TECHNIQUE

Producteur : Andrew J. Fenady
Producteurs associés : Dann Cahn, Robert E. Morrison
Producteur exécutif : John Wayne (non mentionné au générique)
Conseiller aux scénarios : Jameson Brewster
Musique : Richard Markowitz, Vic Mizzy
Supervision de la musique : Harry Lojewski
Directeurs de la photographie : Lester Shorr, Robert Hoffman
Supervision du montage : John D. Dunning
Montage : Jerry Dronsky, Melvin Shapiro, Bud Molin, Ira Heymann, Harry V. Knapp
Directeurs artistiques : George W. Davis, Merrill Pye
Décors : Henry Grace, Don Greenwood Jr., Chuck Pierce
Supervision de l'enregistrement du son : Franklin Milton
Assistants-réalisateurs : Rowe Wallerstein, David Hawks, Eddie Saeta, Jim Hogan, Michael Glick
Assistant à la caméra : Gary Boren
Opérateur caméra : James V. King
Régisseur : Robert Vreeland
Cascadeurs : Dave Cass, Stephen Burnett, Richard X. Brands, Tony Epper, Roy Jenson, Michael Masters, Boyd 'Red' Morgan, Roy N. Sickner, Tom Steele, Henry Wills, Walter Scott, Bill Catching, Al Wyatt, Fred Carson, Bill Hart, Bob Burrows, Red West, Ted Smile, Clint Sharp, Ted Jordan, Sid Troy, Victor Romito, Julie Johnson, Whitey Hughes, Eldon Burke, David Cadiente,
Production : Andrew J. Fenady Productions / Batjac Productions / MGM Television (1967)

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Noah Beery est Buffalo Baker, le fidèle partenaire de Hondo dans la série - Copyright : ABC Television
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Copyright : ABC Television / MGM Television

 

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