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Les rues de San Francisco : La série

Par Thierry Le Peut et Christophe Dordain

 

Un duo de choc dans les rues de San Francisco dans les années 70. Tous les sujets seront abordés au cours des quelque 120 épisodes : désertion, adultère, fille mère, enlèvement, drogue, folie et sans-papiers. Le vieil inspecteur Mike Stone issu de l'école de la rue présente un point de vue parfois conservateur alors que Steve Keller, le jeune loup assoiffé de justice montre ses doutes, et fait parfois preuve de naïveté. Malgré leurs différences, ils se montrent résolument alliés pour combattre le crime, l'injustice et même la hiérarchie.

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Crédits photo : ABC Television / Quinn Martin Production
ANALYSE DE LA SERIE

Pour l’auteur de ces lignes, "Les Rues de San Francisco" est une série découverte aux environs de l’été 1987, à une heure très matinale sur Antenne 2, puis redécouverte lorsque TF1 en proposa, quelque temps plus tard, l’intégrale en fin d’après-midi, faisant doubler tous les épisodes restés inédits, dont la dernière saison avec Richard Hatch, Apollo dans "Galactica". Pour d’autres, le moment de la découverte remonte plus loin dans le passé, lorsque Antenne 2 en commença la diffusion en 1974.

Mais, quoi qu’il en soit, "Les Rues de San Francisco", c’est la réunion de plusieurs ingrédients qui en pérennisent le charme, l’attrait presque « mythique » (cathodiquement parlant, bien entendu). C’est le nez de Karl Malden, et son chapeau ; c’est Michael Douglas, alors tout jeunot ; c’est un générique inoubliable, depuis fréquemment reproduit sur les compilations, frappant l’imagination avec une cadence reconnaissable entre toutes, sur des images de San Francisco, la ville de "Bullitt" avec Steve McQueen. Une ville où sévissait déjà Robert Dacier, alias "L’Homme de Fer", mais seulement en studios alors qu’ici les tournages ont lieu dans la ville même, et ça se voit !

C’est aussi un découpage réminiscent des "Envahisseurs" et du "Fugitif", et pour cause : c’est la marque hautement télégénique et culturellement incontournable des productions Quinn Martin. Mais c’est aussi, pour les francophiles, les voix de Claude Joseph (Malden) et de Georges Poujouly (Douglas), et celle de Jean-Claude Michel annonçant, au début de chaque épisode, le titre de la série, les guest stars et le titre de l’épisode d’« aujourd’hui », ou de « ce soir ». Et bien sûr, juste après le titre générique, la mention spéciale inscrite à l’écran : « une production Quinn Martin » ! C’est déjà beaucoup pour une série, mais c’est ce qui fait un classique : c’est ce qui fait, aussi, que les chaînes se la sont repassées depuis trente-cinq ans : la Deux et la Une, mais aussi M6, 13ème Rue, Match TV (ces incultes sensationnalistes et incompétents qui l’avaient diffusée sans les génériques de fin) ou bien, il y a quelques années, TV Breizh, amoureuse des classiques.

Quand on y regarde de plus près, cela dit, "Les Rues de San Francisco" est en plus une bonne série policière. Les images en mouvement de Malden et Douglas au générique mettent l’accent sur l’action, et la série a son quota de poursuites, de fusillades et parfois d’affrontements physiques ; elle a son compte de tueurs psychopathes, comme tous les policiers des années 70 marquées par le traumatisme du Viêtnam et la prise de conscience que l’Amérique cache derrière la façade proprette et joyeusement consumériste de "Ma Sorcière Bien-Aimée" une jungle de laissés pour compte, de déséquilibrés, de malheureux. Une jungle de béton et de verre où les armes sont en vente libre et finissent entre les mains des enfants, où l’on vole des bébés à leur mère, où l’on tue pour n’importe quoi : l’amour, la haine, la concupiscence, la cupidité, la peur, l’ennui, la folie... ou simplement par accident, pour s’être trouvé au mauvais endroit au mauvais moment, pour avoir cédé à une pulsion une fois dans une vie très banale, pour avoir voulu plus qu’on n’avait déjà. "Les Rues de San Francisco" a une conscience sociale, c’est indéniable.

Elle est portée par un tandem d’acteurs capable de faire passer des émotions variées, de poser de bonnes questions, de commettre des erreurs. Les policiers Mike Stone (le vieux) et Steve Keller (le jeune) sont compétents et consciencieux. Ils n’aiment pas ce que leur métier leur montre tous les jours, pas plus qu’ils n’aiment traquer les criminels jusque dans les taudis oubliés ou les résidences les plus huppées. Ils n’aiment pas constater chaque jour que la ville est une jungle où chacun marche dans l’indifférence de son voisin, mais aussi, souvent, dans la peur de son voisin.

Pourtant ils continuent de faire ce métier qui empiète sur leur vie privée, réduite à peu de chose quand elle n’est pas contrariée par leur profession, ou carrément empêchée. Et ils le font avec désenchantement mais sans cynisme, sans cette arrogance et cette légèreté, cette irrévérence aussi, que d’autres prêteront à leurs flics dans l’élan rajeunissant de la même décennie : les "Starsky et Hutch", les "Baretta", et d’autres encore. Ce n’est pas faute d’être informés de la nature cyniquement bureaucratique de leur système : c’est juste une affaire de conscience professionnelle, de sentiment du devoir à accomplir. Et puis Stone est un flic à l’ancienne, portant l’imper et le chapeau comme dans les films en noir et blanc des années 50, tandis que Keller, lui, est un jeune inspecteur sérieux et brillant, qui travaille en costume, comme l’exige le règlement, et qui le porte bien d’ailleurs.

Tous les deux, ils forment un duo comme la télévision américaine les aime, l’expérience et la jeunesse, la tempérance et la fougue, encore que celle-ci ne soit pas toujours du côté où on l’attendrait. Surtout, ils sont liés par une amitié évidente, constamment visible à l’écran, une amitié et un respect qui apparentent leur équipe à un tandem père-fils, ce qui se ressent dans presque tous les épilogues, ces courtes séquences placées juste après le quatrième acte et qui permettent de finir sur un sourire, une plaisanterie, parfois une remarque amère.

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Crédits photo : ABC Television / Quinn Martin Production
UNE SERIE SOCIALE

La conscience sociale de la série "Les Rues de San Francisco" s’installe à tous les niveaux. Elle est dans le cadre, ce San Francisco ensoleillé qui a la réputation d’être l’une des villes les plus libérées, tolérantes et bouillonnantes des Etats-Unis, une ville universitaire fer de lance de la contestation pacifiste et de la recherche, célèbre pour son pont suspendu qui offre une barrière dorée à la côte californienne – même s’il est rouge – et sous lequel James Stewart secourt Kim Novak au début de "Sueurs Froides". Une ville marquée par l’or, justement, depuis l’époque de la ruée, un or qui attise toujours les convoitises mais peut aussi être mortel, comme le rappelle l’un des titres de la série.

Une ville multi-ethnique, comme toutes les mégalopoles américaines, qui accueille aussi beaucoup de religions. La ville d’Alcatraz, la prison dont on ne s’évade pas sauf si l’on est Clint Eastwood dans un film de Don Siegel. Dont on n’a plus à s’évader, de toute façon, puisqu’elle est désormais fermée, rocher désert et abandonné au large de la côte, qui suscite même le sentiment du foyer perdu pour quelque ancien détenu rendu à une vie civile dont il ne sait que faire.

Elle est dans ces portraits de personnages égarés, noyés dans la foule, de ces quidams victimes ou meurtriers dont les inspecteurs croisent le chemin d’une enquête à l’autre. Le prisonnier pour qui « Ma Maison est une Prison » ; « La Légion des Epaves » qui dort dans les ruelles, livrée à l’indifférence, à la faim et à la mort ; l’ancien instituteur qui, l’esprit égaré, ouvre « L’Ecole de la Peur » dont les élèves sont des otages ; la guichetière de banque vieille fille et complexée « Trahie » par un jeune homme ambitieux ; « Le Mort Vivant » qui vit seul dans une grande maison victorienne, personnage empreint de mystère et de crainte pour les enfants du quartier.

Et tous les autres, les policiers homosexuels ou sur le point de craquer, ceux qui sont abattus à la veille de la retraite, les victimes d’une folle randonnée de détenus évadés, le pharmacien sans histoire qui succombe, l’espace de quelques minutes tragiques, à une jeune auto-stoppeuse aguicheuse, le vendeur de journaux qui croit offrir des vacances à sa femme en faisant chanter des criminels, l’érudit éperdu qui cherche à recréer la femme idéale pour mieux l’enfermer dans sa tour d’ivoire, le majordome qui tue pour protéger la femme pour laquelle il travaille depuis tant d’années, amoureux discret, l’étranger accusé à tort alors qu’il croyait trouver une terre d’accueil et de justice, etc....

Tant de figures qui marquent et dont certaines restent imprimées dans la mémoire longtemps après la vision d’un épisode, parce qu’elles sont abordées avec pudeur et sans manichéisme, avec moralité mais sans prêchi-prêcha, simplement comme des illustrations de l’humaine condition, ni bonne ni mauvaise, juste « humaine ».

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Crédits photo : ABC Television / Quinn Martin Production
UN CLASSIQUE

Bien plus courte que "Hawaï Police d'Etat" qui, à la même époque, triomphait sur CBS, "Les Rues de San Francisco" s’attache moins à laisser une empreinte rétinienne qu’à raconter de bonnes histoires, en prenant le temps. Peut-être est-ce le départ de Michael Douglas, désireux de faire carrière au cinéma en tant que producteur et acteur, qui entraîna sa fin ; peut-être aussi ne devait-elle pas durer plus des cinq années qu’elle sera restée sur l’antenne d’ABC.

Richard Hatch, jeune acteur qui succède à Douglas en 1976, trouvera ensuite un rôle « culte » dans "Galactica", et on oubliera vite qu’il aura assisté l’inspecteur Mike Stone dans une saison entière de "Les Rues de San Francisco". La ville, elle, continuera d’attirer les tournages ou de servir de cadre fictif à la télévision, d’"Hotel" (une production Aaron Spelling) à "Charmed" (Spelling encore).

En 1992, le réalisateur Mel Damski et le scénariste-producteur William Robert Yates donneront une suite à la série sous forme d’un téléfilm que l’on ne peut qu’improprement appeler « téléfilm de réunion » (reunion movie en vo) puisque seul Karl Malden y participera, Michael Douglas étant devenu entretemps une star internationale. Du coup, l’intrigue sera consacrée tout entière... à la résolution du meurtre de Steve Keller. Un goût amer pour des retrouvailles, mais une intrigue qui ne peut que serrer la gorge les anciens fans de la série...

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Crédits photo : ABC Television / Quinn Martin Production
LES PERSONNAGES

Karl Malden (voix française : Claude Joseph)

Disparu en 2008, Karl Malden était pour beaucoup l'inoubliable inspecteur de la série télévisée "Les rues de San Francisco". Toutefois, le comédien était également apparu dans de nombreux classiques du septième art ("Patton", "L'Aventure Du Poséidon", "Le Prisonnier D'Alcatraz", "Nevada Smith", "Le Kid De Cincinnati", "La Conquête de l'ouest" co-réalisé par Henry Hathaway, "La Poupée de chair", "Sur les Quais" mis en scène par Elia Kazan, etc...).

Karl Malden obtient avec "Le Carrefour de la mort", dans lequel il incarne l'inspecteur William Cullen, son premier rôle important aux côtés de Richard Widmark. Pour l'anecdote, il dirigera lui-même Richard Widmark dix ans plus tard, dans le drame "La Chute des héros", sa seule et unique réalisation datant de 1956.

Récemment, on avait pu le revoir avec grand plaisir dans des épisodes de la série "A la Maison Blanche", c'était en 1999, au cours de la première saison.

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Crédits photo : ABC Television / Quinn Martin Production

Michael Douglas (voix française : Georges Poujouly)

Né à New Brunswick, dans le New Jersey, le 25 septembre 1944, fils de Kirk et Diana Douglas, Michael se familiarise très tôt avec le cinéma. Le contraire eut été étonnant. Après des études secondaires à la Choate School, il passe une licence d'art dramatique à l'université de Santa Barbara, où il remporte, en 1967, un prix d'interprétation dans "Candida". Michael Douglas se rend ensuite à New York pour continuer sa formation au Neighborhood Playhouse de Sanford Meisner, puis à l'American Place Theater, dans le cours de Wynn Handman. Il interprète alors une demi-douzaine de spectacles off-Broadway et remporte son premier succès à la télévision dans la dramatique d'Ellen M. Violett, "The Experiment".

En 1969, il débute à l'écran dans "Hail, Hero !", de David Miller, puis tourne "Adam at 6 A.M.", "Summer Tree" et "Napoleon and Samantha", qui confirmeront ses qualités de jeune premier. Après deux créations remarquées dans les séries "Medical Center" et "Sur la Piste du Crime", il tient, avec Karl Malden, la vedette de la série "Les Rues de San Francisco", qui lui vaudra une célébrité internationale et trois nominations consécutives à l'Emmy.

En 1975, après avoir fait ses débuts de réalisateur sur deux épisodes des "Rues de San Francisco", il rachète les droits (à son père) du roman de Ken Kesey, "Vol au-dessus d'un Nid de Coucous". Un projet réputé infilmable ! Il en fera, avec l'aide de Saul Zaentz, Milos Forman et Jack Nicholson, l'un des films-culte des années 70. Ce long métrage sera le premier, depuis "New York- Miami", de Frank Capra (1934), à remporter cinq Oscars majeurs : meilleur film, meilleure réalisation, meilleur scénario, meilleur acteur et meileur second rôle masculin.

En parallèle de sa carrière de producteur (en 1984, il sera élu Producteur de l'année par le National Association of Theatre Owners), Michael Douglas continue a tourner : de la comédie romantique ("Le Vainqueur"), à l'aventure ("A la Poursuite du Diamant Vert"), au thriller politico- économique ("Wall Street", pour lequel il recevra un Oscar) en passant par la comédie noire ("La Guerre des Rose"), Douglas acteur diversifie son image. Dindon de la farce dans le machiavélique "The Game", on le retrouve une fois encore en homme d'affaires intransigeant dans "Meurtre Parfait", remake du Crime était presque parfait de sir Hitchcock.

Michael Douglas n'hésite pas également à emprunter des chemins de traverse comme ce fut le cas pour "Wonder Boys", où il incarnait un homme de lettres traquant, en compagnie d'un de ses étudiants, la veste portée par Marilyn le jour de son mariage avec Joe DiMaggio. Récemment, on a pu apprécier son talent dans "King of California" distribué en septembre 2007 en France. On l'a revu en 2010 dans la suite de "Wall Street" sous la direction d'Oliver Stone. En 2012, il était à l'affiche de "Piégée" sous la direction de Steven Soderbergh. Plus récemment, le comédien a connu un regain d'intérêt et de notoriété en participant aux films mettant en vedette le héros "Ant-Man". En mai 2023, il est récompensé de la Palme d'honneur durant la cérémonie d'ouverture du Festival de Cannes. 

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Crédits photo : ABC Television / Quinn Martin Production

Richard Hatch (voix française : François Leccia)

Richard Lawrence Hatch est né en 1945 à Santa Monica. Il apparaît pour la première fois à la télévision dans le soap "All my Children" (1970/1972). C'est son tout premier rôle et l'acteur, ténébreux et athlétique fait les beaux jours du feuilleton durant deux années. Il tourne ensuite quelques téléfilms puis, en 1976, il remplace Michael Douglas dans "Les Rues de San Francisco". Sans retrouver l'efficacité du duo formé par Michael Douglas et Karl Malden, Richard Hatch prouve qu'il est capable de jouer des rôles plus dramatiques. Il enchaîne ensuite sur deux autres séries : "Mary Hartman" et son spin-off (ou série-dérivée) "Forever Fernwood" (1976/1977).

En 1978, il prend les commandes de la sécurité du "Galactica". Après l'arrêt de la série, on le retrouve plongé dans les méandres de la saga familiale, "Dynastie". Dans les années 80, il joue dans quelques séries B puis, en 1990, il retourne vers le genre qui a fait son succès : le soap avec "Santa Barbara". Entre 2004 et 2009, Richard Hatch avait retrouvé les faveurs des téléphiles avec la nouvelle version "Battlestar Galactica", initiée par Ronald Moore. Le comédien est décédé le 7 février 2017.

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Crédits photo : ABC Television / Quinn Martin Production
LE PRODUCTEUR : QUINN MARTIN

Quinn Martin, décédé en septembre 1987, est considéré à juste titre comme l'un des producteurs parmi les plus prolifiques de toute l'histoire de la télévision américaine.

Il a commencé son itinéraire à la fin des années 1950 en tant que scénariste pour le "Jane Wyman Show" (diffusé sur CBS du 28 août 1956 au 25 juin 1957), puis, toujours avec la même fonction, sur l'anthologie "Desilu Playhouse" (diffusée sur CBS du 13 octobre 1958 au 10 juin 1960). C'est d'ailleurs pour le compte de la firme Desilu, créée par Desi Arnaz et Lucille Ball, qu'il travaille sur la production d'un téléfilm de deux heures qui sera à l'origine de la série "Les Incorruptibles". Ce téléfilm est programmé les 20 et 27 avril 1959 sur le réseau CBS.

Suite du portrait...

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Crédits photo : ABC Television / Quinn Martin Production
FICHE TECHNIQUE

Créée par : Edward Hume
Producteur exécutif : Quinn Martin
Produite par : John Wilder, Cliff Gould
Supervision de la production : Adrian Samish, Russell Stoneham
Supervision de la post-production : Ken Wilhoit, Don Hall
Chargé de la production : Howard Alston
Assistant au superviseur de la production : John Conwell
Responsables de la production : Henry Kline, Ron Fury
Thème musical : Patrick Williams
Musique : Duane Tuatro, Billy Byers, Robert Jackson Drasnin, John Elizalde, Richard Markowitz, Michel Mention, John Carl Parker, Robert Prince, George Romanis, Tom Scott
Supervision de la musique : John Elizalde
Supervision des scénarios : Robert Janes, Jack Fogarty, Debra Hill, William Robert Yates
Supervision du montage : Richard Brockway
Montage : Donald Hoskinson, Jerry Young, Ray Daniels, Howard Kunin, Marston Fay, Peter Kirby, Walter Hanneman, Saul Caplan
Directeurs de la photographie : Jack Swain, Donald H. Birnkrant, Al Francis, Michel Hugo, Michael P. Joyce, Jacques R. Marquette
Direction artistique : James Martin-Bachman, Richard Berger, Alfeo Bocchicchio, George B. Chan, Robert Kinoshita, Phillip Bennett
Assistants-réalisateurs : Barry Steinberg, Lloyd Allen, Bob Jeffords, Jim Bloom, Ken Swor, David Whorf, Ray Marsh, Kevin Donnelly, Malcolm R. Harding, David Silver, Ray Taylor, Jr, Lorin Bennett Salob, Randy Carter
Décors : Robert George Freer, Richard Spero, Sandy Grace, Raymond Molineaux, George R. Nelson, Carl Biddiscombe
Costumes : Paula Giorakis, Edward McDermott
Coordinations des cascades : Al Wyatt, Sr
Cascadeurs : Minor Mustain, Richard E. Butler, David S. Cass Sr., Bill Catching, Carol Daniels, Nick Dimitri, Dick Durock, Tony Epper, Bob Herron, Chuck Hicks, Larry Holt, Robert F. Hoy, Loren Janes, Max Kleven, John Moio, Frank Orsatti, Don Pulford, George Sawaya, Dick Warlock, Jesse Wayne, Glenn R. Wilder, Bruce Paul Barbour
Caméras et objectifs : Panavision
Une production Quinn Martin filmée aux studios Samuel Goldwyn à Hollywood et en extérieurs à San Francisco (1972/1977)

 

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