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Matt Helm avec Anthony Franciosa : La série

Par Christophe Dordain

Matt Helm est un ancien espion reconverti en détective privé. Il est basé à Los Angeles. Aidé de l'avocate Claire Kronski et du sergent de police Hanharan, Helm tente de résoudre des énigmes qui, très souvent, mettent sa vie en péril ainsi que son courage à rude contribution.

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Anthony Franciosa / Crédits photo : ABC Television - Elephant Films
LE VERITABLE MATT HELM, PROFESSION : TUEUR D'ESPIONS !

Le personnage de Matt Helm est né de la fertile imagination du romancier Donald Hamilton. A l'origine, Matt Helm était un agent des services secrets des Etats-Unis. Donc pas un détective privé tel qu'il apparaît dans la série conçue en 1975 et objet de ce dossier. Ainsi, au milieu des années 60, en pleine folie James Bond, la firme Columbia Pictures décide-t-elle d'exploiter ce précieux filon. Voilà pourquoi, elle produit quatre films librement inspirés de l'oeuvre de Donald Hamilton. C'est à Dean Martin que revient la lourde responsabilité d'incarner Matt Helm au cinéma. Force est de reconnaître que ce choix n'était pas forcément le plus judicieux. La ressemblance entre le personnage de Matt Helm et le comédien est plutôt faible (certaines langues murmurent que le choix d'un Clint Eastwood alors trentenaire eût été plus pertinent). Aussi, le succès de ces quatre films s'explique-t-il surtout par la débauche de moyens mis en oeuvre. Tout comme par la qualité de la distribution féminine (Stella Stevens, Ann Margaret, Sharon Tate, Tina Louise et Daliha Lavi ayant participé, chacune à tour de rôle, aux quatre films produits).

Ceci dit, revenons aux sources de ce héros de l'espionnage. Matt Helm est un agent secret chargé de neutraliser voire d'éliminer toute personne qui contrecarre les intérêts du gouvernement américain dans les années 60. Bref, c'est un liquidateur d'espions ! Ainsi, Matt Helm a-t-il été le héros de 27 livres écrits du tout début des années 60 et ce pendant une période de 33 ans. La première aventure de Matt Helm, Death Of A Citizen est publiée en 1960. La dernière, The Damagers, en 1993. On peut donc constater que la publication des aventures de Matt Helm aura été, en terme de durée, bien plus longue et prolifique que celles de James Bond imaginées par Ian Fleming.

A la lecture des ces romans, on découvre un personnage qui a commencé son terrible métier en pleine période de la Guerre Froide. Une activité qu'il poursuivra jusqu'au début des années 90 au moment, où, la disparition du bloc soviétique sonnera le glas du personnage. Matt Helm est, dès ses premiers faits d'armes dans les romans de Donald Hamilton, l'incarnation d'une certaine forme de lutte contre les méfaits du communisme dans le monde. Ecrire une série de romans au sujet d'un tueur professionnel n'a jamais été une mince affaire pour Donald Hamilton. Toutefois, ce dernier aura toujours su présenter Matt Helm, non pas comme un tueur de sang froid, mais bel et bien comme un authentique défenseur du système politique américain. Alors tant pis si les moyens utilisés sont brutaux. Le camp d'en face ne faisait-il pas de même pendant toute la Guerre froide ?

Cependant, il faut souligner que les missions de Matt Helm évolueront en fonction de l'actualité. En effet, si les communistes représentent sa cible prioritaire dans les années 60 et 70, les terroristes et autres organisations criminelles formeront ses nouveaux ennemis dès les années 80. On comprend mieux, à la lecture des ces quelques lignes, qu'il était inenvisageable pour la firme Columbia Pictures de mettre en scène un tel personnage dans les films réalisés dans les années 60. S'inspirant plutôt de l'esprit de "Casino Royale" que des aventures de Harry Palmer incarné par Michael Caine, la série des "Matt Helm", avec Dean Martin, a pris le parti de la fantaisie la plus débridée. Et on peut parier que Mike Myers a dû revoir quelques "Matt Helm" version cinéma avant de développer le personnage d'"Austin Powers".

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Anthony Franciosa et Laraine Stephens / Crédits photo : ABC Television - Elephant Films
MATT HELM DEVIENT DETECTIVE PRIVE

En 1975, la télévision américaine s'intéresse à son tour au héros potentiel en audience que représente Matt Helm. Néanmoins, il est hors de question de mettre en images, aux heures de grande écoute, les exploits d'un tueur froid et méthodique. Dans une perspective radicalement différente de l'approche donnée aux films des années 1960, c'est à Ken Pettus et à Charles B. FitzSimons qu'est dévolue la lourde tâche de porter au petit écran les nouvelles aventures de Matt Helm.

En accord avec le réseau ABC, et sous l'impulsion donnée par Sam Rolfe dès le téléfilm qui ouvre la série, le personnage de Matt Helm évolue afin de devenir un détective privé. Toutefois, pour ne pas le couper de ses origines, on rappelle, dans le pilote (mis en scène par Buzz Kulik, et diffusé le 07 mai 1975) que Matt Helm est un ancien agent secret qui travaillait pour une organisation secrète appelée "La Machine". Par la suite, il s'est orienté vers une nouvelle carrière de détective privé basé à Los Angeles. Un détective dont les enquêtes portent en priorité sur des affaires extrêmement sensibles l'obligeant parfois à se déplacer à l'étranger. Qui plus est, le lien entre le passé de Matt Helm et ses activités nouvelles est maintenu dès le pilote. Au cours de celui-ci, Matt Helm se retrouve face à des "anciens partenaires" dont le colonel Shawcross interprété par Patrick McNee.

Une autre évolution majeure des aventures de Matt Helm (et qui s'appuie sur une technique récurrente utilisée par les producteurs et scénaristes à Hollywood) consiste à adjoindre deux partenaires au détective. Toux deux reflèteront les deux mamelles de la force publique. Tout d'abord, Claire Kronski, une avocate. Puis, le sergent Hanharan pour la police. Il est alors exact de constater (et peut-être de déplorer) que ce schéma a dû décevoir les purs et durs de Matt Helm en découvrant un "formula show" trop basique à leur goût. Néanmoins, et comme souvent en France, l'accueil réservé à la série fut bien différent du sort qui fut le sien aux Etats-Unis. La série sera ainsi annulée après seulement 13 épisodes diffusés. Il est vrai que "Matt Helm" devait faire face à une rude concurrence. Pourtant mis en orbite par "Section 4" (qui était diffusée de 21h00 à 22h00 sur ABC le samedi), "Matt Helm" se heurtait à l'époque au "Carol Burnett Show" (proposé dans la même case horaire sur CBS). Autre lourde concurrence avec le "Saturday Night At The Movies", programmé par NBC. La décision fut alors sans appel et "Matt Helm" s'arrêta brutalement en janvier 1976.

C'est sur TF1 (à partir du samedi 21 août 1976, à 21h50, puis à 21h30, et jusqu'au 13 novembre de la même année) que "Matt Helm" est programmée. Ce qui a séduit immédiatement à l'époque (et la redécouverte de la série le confirme), c'est tout d'abord un excellent générique ! Une grande spécialité des séries américaines. Le tout avec une partition musicale composée par Jerry Fielding pour le pilote. On adjoindra un univers musical supervisé ensuite par Morton Stevens (également compositeur du thème) pour la série. Morton Stevens étant une pointure dans ce domaine. Lui qui a travaillé sur "Les Mystères de l'Ouest" ainsi que sur "Hawaï Police d'Etat". Ajoutons à cela des scénarios solidement construits (Sam Rolfe, le grand manitou des "Agents très spéciaux" ayant déjà bien déblayé le terrain pour le pilote et assumant la fonction de développeur pour la série). Tous écrits par un pool de scénaristes de haute volée. On citera notamment James Schmerer, Mann Rubin, Michael Fisher, Gerry Day, Bethel Leslie, Edward De Blasio et bien d'autres.

Enfin, et c'est un point que l'on ne soulignera jamais assez. Pas de bons épisodes sans de bons réalisateurs ! Eux qui savent, mieux que quiconque, vous mettre en boîte une bonne poursuite en voitures ou une réjouissante bagarre à la "old school". A ce sujet, la liste des téléastes convoqués pour "Matt Helm" est éloquente. On retiendra entre autres Reza S. Badiyi, Earl Bellamy, Don Weis, Seymour Robbie, Alex March, John Newland, Lawrence Dobkin, Bruce Bilson, etc.

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Anthony Franciosa dans la série Matt Helm en 1975 / Crédits photo : ABC Television - Elephant Films
ANTHONY FRANCIOSA EST MATT HELM

Anthony Franciosa, que le public avait notamment pu voir dans des films d'Elia Kazan et George Cukor dans les années 1950, est décédé le 19 Janvier 2006 à Los Angeles des suites d'une attaque. Il avait 77 ans.

Né Anthony Papaleo en octobre 1928 à New York, l'acteur, dont l'interprétation puissante de personnages compliqués et agités fit de lui une star de Hollywood dans les années 1950 et 60 mais dont le comportement sur les plateaux de tournage gêna sa carrière, appartenait à une nouvelle vague de comédiens qui révolutionna le métier au milieu du XXème siècle, avec une approche introspective et intensément réaliste des rôles. La plupart de ces acteurs passèrent par le prestigieux Actors Studio de New York. Parmi eux, on comptait Marlon Brando, James Dean, Rod Steiger, Shelley Winters et Paul Newman. 

A partir de son premier rôle important dans "Une Poignée de Neige" de Fred Zinnemann, en 1957, film dans lequel il jouait le frère d'un drogué, Franciosa fut connu pour son interprétation de jeunes gens compliqués. Cette année-là, il apparut dans trois autres films, "Un Homme dans la Foule" d'Elia Kazan, "Cette Nuit ou Jamais" de Robert Wise et "Car Sauvage est le Vent" de George Cukor. La carrière de Franciosa se poursuivit avec des films tels que "Les Feux de l'Eté", "La Maja Nue", "Du Sang en Première Page", "L'Ecole des Jeunes Mariés", l'excellent western "Rio Conchos" réalisé par Gordon Douglas et "The Pleasure Seekers" avec Gene Tierney. Mais le comportement de l'acteur sur les tournages devint un sujet de commérages à Hollywood. Circulèrent des histoires de conflits avec des réalisateurs, d'explosions avec d'autres acteurs.

"Je suis parti à Hollywood au milieu des années 1950. Et je dirais que j'y suis allé un peu trop tôt", confiait Anthony Franciosa dans un entretien en 1996, ajoutant qu'il n'était pas assez mûr sur le plan psychologique et émotionnel pour faire face à toute cette attention. L'attitude quelque peu orageuse de l'acteur se manifesta aussi en dehors des plateaux de cinéma. En 1957, il fut même incarcéré pendant dix jours dans la prison du comté de Los Angeles pour avoir frappé un photographe de presse. Du fait de sa réputation, les propositions à Hollywood se firent moins nombreuses et il se tourna vers des films européens et la télévision. Parmi ses derniers films, on peut citer "Ténèbres" de Dario Argento et "Un justicier dans la ville 2" de Michael Winner en 1982. Au cours des années 90, il eut l'opportunité d'une ultime participation remarquée dans le film "City Hall", réalisé par Taylor Hackford, aux côtés de Al Pacino et de John Cusak.

Pour la télévision, sa carrière fut riche somme toute ponctuée par de nombreuses séries dont "Valentine's Day" (19648/1965), "Les Règles du Jeu" (1968/1970), "Search" (1972/1973), "Finders Of The Lost Love" (1984/1985) et bien évidemment "Matt Helm" (en 1975). Ajoutons-y une palanquée de téléfilms qui ont fait le bonheur des programmateurs français tels "La Légende de l'Ouest" de Fielder Cook en 1974 (diffusion en France le 2 février 1981 sur TF1), "La Malédiction de la Veuve Noire" de Dan Curtis en 1977 (diffusion le 25 Novembre 1989 sur La Cinq) et "Le Serment du Sang" de Paul Wendkos en 1987 (diffusion le 19 Décembre 1988 sur Canal +).

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Gene Evans dans la série Matt Helm (1975) / Crédits photo : ABC Television - Elephant Films
LES PARTENAIRES DE MATT HELM

Laraine Stephens (Claire Kronski)

Modeste carrière que celle de Laraine Stephens qui a cessé toute activité professionnelle depuis 1983 ! 

Découverte dans les séries "O.K. Crackerby" (1965/1966) et  "Bracken's World" (diffusée de septembre 1969 à décembre 1970 aux Etats-Unis et malheureusement inédite en France) aux côtés de Peter Haskell, Laraine Stephens est devenue, par la suite, l'épouse du producteur David Gerber. En tant que vedette-invitée, elle a participé à 4 épisodes de la série "L'Ile Fantastique" ainsi qu'a de nombreux programmes tels que "La Nouvelle Equipe", "Hawaï Police d'Etat", "Sergent Anderson", "Police Story", "Sur la piste des cheyennes", "La croisière s'amuse", "Sam Cade", "Un shérif à New York", "Mannix", "Tarzan", etc.

A part "Matt Helm", on ne relève pas d'autres séries dont elle ait tenu la vedette et qui aient été diffusées en France. Une exception toutefois avec "Les Héritiers" (1976/1977), la suite du "Riche et le Pauvre". Signalons quand même sa participation au téléfilm "Les Aventures de Nick Carter", en 1972, aux côtes de Robert Conrad, N'oublions pas  de même "Les Femmes en Blanc". Il s'agit d'un téléfilm en deux parties, réalisé par Jerry London, diffusé les 16 et 23 Août 1980 sur Antenne 2.

Gene Evans (Sergent Hanrahan)

Né le 11 juillet 1922 et décédé le 01 avril 1998 à Jackson dans le Tennessee. Gene Evans a débuté sa carrière en pleine Seconde Guerre Mondiale. A l'époque, il était alors intégré dans une troupe de théâtre ayant pour fonction de distraire les soldats au cours de leurs permissions. Puis, il fait ses débuts au cinéma en 1947. Gene Evans apparaitra dans une douzaine de films. Toutefois, très rapidement, la télévision lui fait les yeux doux. Aussi, participe-t-il, hormis "Matt Helm", à deux autres séries qui ont été diffusées en France. Tout d'abord, "Mon Ami Flicka" (39 épisodes produits dans la période 1955/1956). Ensuite, "Pilotes" aux côtés de Christopher Stone et de Todd Susman (1976).

Il faut souligner que le comédien compte de nombreux téléfilms à son actif. Ainsi, on mentionnera plus particulièrement les suivants :
- "Chasseur de Primes" de John Llewellyn Moxey, avec Clint Walker et Margot Kidder, en 1972 (diffusion le 08 Février 1988 sur M6),
- "Six Colts et un Coffre" de Burt Kennedy (1974),
- "Le Dernier Jour" de Vincent McEveety avec Richard Widmark et Robert Conrad (1975),
- "Horizons en Flammes" d'Earl Bellamy (1977),
- "Le Clan des Sackett" de Robert Totten en 1979 (diffusion les 09 et Février 1988 sur M6),
- "Les Cavaliers de l'Ombre" d'Andrew V. McLaglen en 1982 (et il y retrouvait Tom Selleck).

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Un détective privé typique des années 70 / Crédits photo : ABC Television - Elephant Films
LES PRODUCTEURS

Ken Pettus

Un scénariste majeur de la télévision américaine avec une carrière de plus de trente années s'étalant de 1962 à 1985. Citons, par exemple, 5 scripts pour "Hawaï Police d'Etat", 14 pour "La Grande vallée", 4 pour "Le grand Chaparral", 3 pour "Les Têtes Brûlées", 3 autres pour "Galactica", 8 pour "Bonanza", 6 pour "Les Mystères de l'Ouest", etc. Il a également élaboré le script du téléfilm "Les Aventures de Nick Carter" avec Robert Conrad (1972). Finalement, en tant que producteur à part entière, on ne compte que "Matt Helm" à son actif.

Charles B. Fitzsimons

Disparu le 14 février 2001, Charles B. Fitzsimons aura mené une carrière longue de 46 années au service du grand et du petit écran. Plusieurs fois diplômé et maintes fois récompensé pour son travail de scénariste, Charles B. Fitzsimons a notamment travaillé pour le compte de la firme Republic Studios. En effet, il y est notamment engagé par John Ford et Merian C. Cooper. Le tout afin de superviser le tournage de "L'Homme Tranquille" réalisé par le maître Ford en Irlande, en 1951.

Dans les années qui ont suivi, Fitzsimons est devenu un producteur reconnu dans La Mecque du cinéma et de la télévision. On compte pas moins de 177 épisodes de séries, 14 épisodes-pilotes et 15 téléfilms à son actif ! Concernant les programmes vus en France, on peut citer, par exemple, son activité de producteur au cours de la période 1977/79 pour la série "Wonder Woman" avec Lynda Carter (46 épisodes produits par Fitzsimons et diffusés par CBS dans le cadre des deux dernières saisons).

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Ann Turkel et Anthony Franciosa dans l'épisode de la série Matt Helm : Les trafiquants d'armes (1975) / Crédits photo : ABC Television - Elephant Films
FICHE TECHNIQUE

Développée par : Sam Rolfe
Produite par : Buzz Kulik (pilote), Charles B. Fitzsimons, Ken Pettus
Producteur exécutif : Irving Allen (pilote)
Producteurs associés : Robert Mintz (pilote), Mel Swope
Responsable de la production : Jay Daniel
Consultant exécutif à la production : Irving Allen
Coordination de la production : Louis H. Goldstein (pilote), Charles A. Bonniwell, Jr
Assistant des producteurs : Joie Gould (pilote), Richard Allen
Supervision des scripts : Adell Aldrich (pilote), James Schmerer
Directeurs de la photographie : Charles F. Wheeler (pilote), Robert Hoffman
Assistants-réalisateurs : Jay Daniel, Foster H. Phinney, G.C. Rusty Meek
Thème musical : Morton Stevens
Musique : Jerry Fielding (pilote), Richard Shores, Jerrold Immel, Richard Hazard, John Parker, Morton Stevens
Directeurs artistiques : Ross Bellah, Carl S. Anderson, John Beckman, Carl Braunger
Casting : Al Onoratio (pilote), Shelley Ellison
Supervision du casting : Renee Valente
Décorateurs de plateau : Audrey Blasdel-Goddart, David Horowitz, Richard D. Kent
Montage : Les Green (pilote), Arnold Baker, Albert P. Wilson, Bernard Balmuth, Asa Boyd Clark
Supervision du maquillage : Ben Lane
Coiffures : Lola Skip NcNally
Costumes : Jerry Herrin (pilote), Grady Hunt
Coordinateurs des cascades : Charles Picerni, Dick Ziker, Fred Lerner
Cascadeurs : John Moio, Everett Creach, Nick Dimitri, Richard E. Butler, Dick Crockett, Robert Hoy, Calvin Brown, Bob Harks, Larry Holt
Série filmée aux : studios Burbank à Los Angeles et en extérieurs
Une production Meadaway Productions, Inc. en association avec Columbia Pictures Television (1975/1976)

 

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