Par Christophe Dordain
Cette série est reconnue de façon incontestable comme un modèle de programme télévisé intelligent. Qui plus est, très bien réalisé par les meilleurs professionnels d'Hollywood, la série "Les Envahisseurs" constitue l'un des fleurons du catalogue du grand producteur Quinn Martin. Diffusée pour la première fois le 10 janvier 1967 sur le réseau ABC, "Les Envahisseurs" ne présentait pas un thème nouveau. L'hypothèse de la pluralité des mondes habités et des voyages interplanétaires remontant à l'origine de la civilisation humaine. De surcroît, l'invasion de notre planète par une espèce, technologiquement plus avancée, était, depuis longtemps, un des thèmes centraux et récurrents de la littérature de science-fiction. Ce qui fait la particularité de la série "Les Envahisseurs", c'est son traitement visuel. Mais aussi le climat de paranoïa, voire de trouille littérale que provoqua la vision de chaque épisode auprès des téléspectateurs dans les années 60. Peut-être est-ce même encore un peu le cas aujourd'hui...
AUX SOURCES D'UNE SERIE-CULTE
"Les Envahisseurs" s'inscrit en droite ligne dans la perspective du roman de H.G. Wells, La Guerre des Mondes. Un roman dont l'adaptation cinématographique (signée Byron Haskins en 1951) fut une brillante réussite. Cet ouvrage, qui date de 1897, faisait alors le constat que, sur Terre, aucune puissance européenne ne parvenait à être soumise. Nous sommes à la grande époque de la colonisation et de l'impérialisme des pays européens. C'est pourquoi le livre décrit une invasion punitive. Au cours de celle-ci sont victimes les nations les plus avancées. Une invasion qui ne peut être que le fait d'une superpuissance venue des étoiles.
Ce postulat établi, on peut esquisser un parallèle avec le contexte que connaissaient alors les Etats-Unis au milieu des années 1960. A cette époque, les USA se présentaient tel le gendarme de l'espace mondial. Un pays-continent qui se targuait d'être le véritable défenseur du monde libre. Aussi, apparait-elle comme la seule puissance qui puisse être l'objet d'une attaque organisée par des ennemis venus d'une autre planète. Mieux encore ! Par des adversaires bien humains et dangereux eux et fort nombreux de l'autre côté du "Rideau de fer". Faut-il y voir là la dimension anticommuniste qui fut donnée par certains spécialistes à la série "Les Envahisseurs" ? Le halo rouge qui entoure le corps de l'envahisseur en voie de désintégration, au moment de sa disparition, en serait-il le révélateur ? L'interprétation est plausible. Cependant, elle reste quand même un peu discutable avec le recul.
A l'origine de la série "Les Envahisseurs" (dont la production est entamée au cours de l'année 1966) se trouvent deux fortes personnalités du petit écran : Larry Cohen et Quinn Martin. L'arrivée de ce dernier, au poste de producteur exécutif, provoquera d'ailleurs de sérieux remous. En effet, Quinn Martin possédait une solide expérience. Aussi, va-t-il en user pour imposer quelques changements radicaux (que d'aucuns considèrent comme salutaires) au concept initial développé par Larry Cohen. Il est vrai qu'il était difficile de résister à celui qui avait déjà produit les deux premières saisons du show "Les Incorruptibles". A celui qui s'apprêtait à lancer ensuite "Sur la Piste du Crime". A celui dont le grand succès en cette année 1966 était "Le Fugitif" avec David Janssen.
La première décision radicale de Quinn Martin fut de porter la durée de chaque épisode de 26 à 52 minutes. Puis, il refusera les 22 scripts écrits par Larry Cohen tout en conservant leur trame. Preuve s'il en est qu'ils n'étaient pas aussi mauvais que cela ! Enfin, pour le rôle principal, il engage Roy Thinnes. Ce dernier présentant une certaine similitude avec Paul Newman. Ainsi, l'opportunité de conquérir l'audience féminine, et de l'amener à suivre une série relevant de la science-fiction, n'est-elle pas négligée.
LE CONCEPT DE DEPART
"Le début d'un cauchemar pour moi, en tant que Roy Thinnes, mais ce fut bel et bien le commencement de celui de David Vincent. Je pense souvent au premier épisode : si seulement cette pancarte "route barrée" avait été sur pied, la série n'aurait jamais existé ! Et David Vincent n'aurait jamais vu cette soucoupe volante". Voilà comment s'exprimait Roy Thinnes lorsqu'on l'interviewait, quelques années plus tard, au sujet de la série. Dans les semaines qui suivirent l'intrusion des "Envahisseurs" sur le petit écran, un grand nombre de téléspectateurs devaient repasser dans leur mémoire maintes et maintes fois le fameux pré-générique cité ci-dessus.
Lancée au moment même où les théories sur l'existence des extraterrestres, et de leur présence éventuelle sur Terre, préoccupaient fortement le public, la série "Les Envahisseurs" frappait toutes les imaginations. C'était quasiment la première fois que des êtres venus d'ailleurs, à figure humaine, envahissaient la télévision par le truchement du petit écran. Quand Larry Cohen (scénariste) et Alan A. Armer (producteur), passionnés par les étoiles et les ovnis, se rencontrent, naît dans leur esprit l'idée d'une série singulièrement originale. Une série au cours de lauelle un héros solitaire combattrait des êtres extraterrestres. De ces derniers, nul ne soupçonnerait leur présence sur Terre. Voilà pourquoi, il est tout de suite décidé qu'aucun moyen ne permettra de distinguer les Envahisseurs des humains. Alan Armer s'explique: "Un extraterrestre est beaucoup plus terrifiant quand il ressemble à votre voisin de palier." Toutefois, un petit détail les différenciera. En l'occurrence, un oeil apparaîtra de temps à autre dans la paume de leur main !
Seulement, le réseau ABC, qui est intéressé par le projet, refuse catégoriquement un tel artifice. Au prétexte, fort compréhensible, qu'il risque non seulement d'être risible, mais surtout coûter très cher à réaliser. On peut le comprendre. Larry Cohen propose à la place d'affubler les Envahisseurs d'un auriculaire dont la raideur toute particulière permettra à David Vincent de les reconnaître à coup sûr. A-t-on évacué du même coup l'aspect comique de la chose ? Peut-être pas quoique... Force est pourtant de constater que l'utilisation de ce gimmick sera parcimonieuse. En effet, le téléspectateur ne verra un individu à l'auriculaire dressé que si, pour les besoins du scénario, il doit deviner sur-le-champ qu'il s'agit d'un Envahisseur. Force est de constater aussi que ce signe de reconnaissance est le prototype du marqueur qui permet de comprendre que "Les Envahisseurs" soit devenue une véritable série-culte sans que cette expression soit galvaudée en l'espèce. N'en déplaise à certains critiques télé grincheux...
LE TOURNAGE DU PILOTE
La réalisation du pilote est confiée à Joseph Sargent. Celui-ci (et les autres téléastes sollicités feront de même) saura utiliser toutes les dernières trouvailles techniques qui vont conférer à la série son style. Courtes focales, mouvements rapides et obliques, plans inclinés (voir l'épisode n°2, "L'Expérience", avec Roddy Mc Dowall en guest-star, un modèle du genre), etc. Voilà autant d'éléments de mise en scène qui vont devenir la marque de fabrique du show au point de lui donner parfois une patte cinématographique. Il faut aussi souligner l'apport des effets spéciaux conçus par Darrell H. Anderson. Sans oublier la musique célèbre et lancinante de Dominic Frontiere. Il faut de même ajouter la structure en quatre actes qui constitue la signature de tous les programmes produits par Quinn Martin jusque dans les années 70 ("Cannon" et "Les rues de San Francisco" en sont de pertinents exemples).
Il faut également rappeler que la durée initiale du pilote était de 75 minutes. Pourtant, il ne devait plus rester de traces visibles de ce montage initial. Celui-ci fut projeté en public, pour la première fois dans sa version d'origine, en 1969, au cours d'une exposition au Musée d'art moderne de New York. Aussi, aura-t-il fallu attendre une nouvelle édition en DVD, aux USA, en 2014, pour pouvoir enfin découvrir l'épisode-pilote dans son intégralité. A ce propos, sachez que Quinn Martin réutilisera le scénario de l'épisode-pilote en 1977 (sous le titre "The Nomads"). Dans format de 60 minutes cette-fois qui sera intégré parmi les 8 épisodes de la série "Voyage dans l'Inconnu" avec David Birney (bien connu en France grâce à la série policière "Serpico").
LA DIFFUSION AUX USA
La série démarre le 10 janvier 1967 pour une première saison de 17 épisodes. C'est au cours des longs trajets, d'une moyenne de deux à trois heures, dans les véhicules qui transportent l'équipe sur les lieux de tournage, que le directeur de la photographie, Andrew McIntyre, raconte à Roy Thinnes ses missions aériennes pendant la Seconde Guerre mondiale. Notamment ses observations de phénomènes lumineux bien étranges. Des histoires à glacer le sang qui pousseront l'acteur, d'abord incrédule, à se persuader que les extraterrestres existent. Au fond, "Les Envahisseurs" sont peut être bien plus qu'une simple fiction.
La seconde saison commence en septembre 1967 pour s'achever le 10 mars 1968 (au 43ème épisode). Toutefois, sans la possibilité de proposer une histoire finale qui aurait donné à la série une cohérence d'ensemble. Par conséquent, voilà une décision qui est éminemment regrettable. Le mystère qui entoure l'annulation de la série reste entier. A vrai dire, les sondages, contrairement à ce qui fut affirmé par la suite, étaient encourageants. Néanmoins, il semble qu'un profond désaccord d'ordre financier entre les dirigeants d'ABC et Quinn Martin soit la cause véritable entraînant la suppression malencontreuse des "Envahisseurs" (dont le spectateur attentif aura aperçu la référence dans le film de Quentin Tarantino, "Once Upon A Time In Hollywood").
QUE RESTE-T-IL DE LA SERIE ?
A première vue, une série-phare, devenue, au fil du temps, une référence. Parce que loin d'être un programme à l'anticommunisme primaire, contrairement à ce que certains avaient affirmé dans une précipitation toute regrettable, "Les Envahisseurs" nous montrent avant tout une Amérique matériellement et moralement en ruines. Pourquoi ce constat ? Car l'action se déroule le plus souvent dans le désert ou dans des bâtiments désaffectés. Tous situés dans des petites villes sinistrées. De même rares sont les histoires ayant pour cadre les grandes villes américaines exception faite de l'épisode "Les Défenseurs". Doit-on y voir les prodromes des secousses qui vont agiter la société américaine vers la fin des années 60 ? C'est au téléspectateur qu'il incombe de répondre à cette interrogation.
Mettant en scène, dans des décors typiques, l'une des grandes figures traditionnelles de la fiction américaine, le héros solitaire, et jouant sur la peur du complot, sentiment typiquement américain, "Les Envahisseurs" se présentent comme l'une des séries les plus habiles et étranges jamais produites. Elle apparaît clairement aussi comme l'une des plus américaines qui soit, dans la mesure, où, toutes les ressources historiques, géographiques et politiques de ce vaste pays y ont été habilement exploitées.
LA DIFFUSION EN FRANCE
Effectivement, dès septembre 1969, la France se passionne pour les aventures de David Vincent. En effet, "Les Envahisseurs" est la première grande série de science-fiction à apparaître sur les petits écrans hexagonaux sur la 1ère chaîne de l'ORTF. Toutefois, hormis la rediffusion presque totale de la première saison dans le cadre de l'émission "Samedi est à Vous", entre Avril et Août 1975, il faudra attendre 1987 pour que TF1 diffuse l'intégralité de la série. Ce sera au cours de l'été, en fin de soirée. Il n'était d'ailleurs pas rare, dit-on, que le doublage de certains épisodes, jusqu'alors inédits, s'achève dans la journée pour une diffusion le soir même. Légende de la télévision quand tu nous tiens...
Par la suite, et depuis 1989, la série a été plusieurs fois rediffusée sur M6. Cependant, jamais dans son intégralité (quelque épisodes échappant immanquablement à l'attention des programmateur.) Une nouvelle diffusion fut ensuite proposée fin 1992, début 1993, le dimanche matin, et fut très partielle. En 2001, France 3 avait relancé la diffusion, mais à des horaires que l'on peut qualifier d'indignes (souvent minuit, voire 1 heure du matin !) démontrant de fait l'impéritie de ses programmateurs. Heureusement, Paris Première aura remédié à cela avec une diffusion intégrale lors de l'été 2005. Puis, une nouvelle rediffusion en 2022.
Quant à TF1 Vidéo, elle a mis en vente une première édition de la série en DVD en 2008. Cette dernière sera suivie d'une nouvelle édition avec un nouveau packaging. C'était en octobre 2018. Toutefois, pas de Bluray à l'horizon. Voilà qui est bien regrettable !
LES REACTIONS DES TELESPECTATEURS DE L'EPOQUE
Il faut bien le reconnaître, affirmer que la première diffusion des "Envahisseurs" a suscité un immense intérêt de la part du public français relève du doux euphémisme. En effet, "Les Envahisseurs" ont été suivi avec passion par les téléspectateurs qui, fort nombreux (des millions, c'est certain), se blottissaient devant leur petit écran afin de partager le combat de David Vincent.
D'un côté, voici un florilège des réactions enregistrées par courrier, du plus sérieux au plus anecdotique. De l'autre côté, l'avis des critiques télévisuels de l'époque tel Guillaume Hanoteau du magazine Télé 7 Jours :
- "Un nouveau feuilleton américain a fait ses débuts. Il est à mi-chemin entre le policier et la science-fiction. Après l'événement des premiers pas de l'homme sur la Lune (juillet 1969, il faut le rappeler pour bien mesurer l'intérêt du public pour le domaine spatial, ndlr), on sait combien il est difficile de parler de l'avenir cosmique. Tout, soudain, nous paraît ou dépassé ou excessif. Il faut convenir que "Les Envahisseurs" ont réussi à trouver un juste équilibre entre ces deux écueils. L'aventure que cette série nous propose, l'invasion de notre monde par des êtres débarqués du cosmos, est néanmoins plausible. Ces monstres ont nos figures et nos comportements. Seule, la disposition de leurs doigts de main est différente de la nôtre. Grâce à cette précaution et à cette modération, nous avons suivi avec intérêt, et même par instants avec passion, cette histoire encore à son début."(Le critique Guillaume Hanoteau dans Télé 7 Jours, n°490, 13 septembre 1969).
- "Je voudrais vous faire part de ma grande satisfaction au sujet du nouveau feuilleton de la 1ère chaîne : "Les Envahisseurs". Pas une seule seconde, le suspense ne s'est relâché. C'est vraiment une réussite du genre. Espérons que l'O.R.T.F. insérera à l'avenir, dans ses programmes, plus de sujets touchant aux mondes des extra-terrestres, aux soucoupes volantes. Je pense qu'il faut habituer l'opinion publique à une réalité qui se précisera sûrement dans les années à venir." (Monsieur Papouse, maître de recherche au C.N.R.S (rien que cela !) dans Télé 7 Jours, n°491, 20 septembre 1969).
- "J'ai été très intéressé et passionné par le nouveau feuilleton "Les Envahisseurs". J'ai douze ans et je suis en C.E.S. Serait-il possible que l'émission "Panorama" soit programmée après "Les Envahisseurs" ? Le matin, il faut se lever de bonne heure, et la fin de cette série, 22h30, est tardive pour nous les écoliers." (Philippe Vergne dans Télé 7 Jours, n°491, 20 septembre 1969).
- "Le deuxième épisode des "Envahisseurs" a été aussi amusant que le précédent. Nous ne lui adresserons qu'un reproche : le ton mélodramatique qu'emploie le commentateur pour annoncer les malheurs passés ou les malheurs à venir de David Vincent..." (Guillaume Hanoteau, Télé 7 Jours n°491, 20 septembre 1969). Notons que l'on ne peut qu'exprimer un vif désaccord avec cet avis tant le commentaire accompagnant les aventures de David Vincent fait beaucoup pour l'attrait qu'exerce encore aujourd'hui ce classique de la télévision.
- "Décidément, est-ce la mode de l'O.R.T.F. ? Après "Chapeau Melon et Bottes de Cuir", "Les Envahisseurs" sont diffusés à une heure bien trop tardive. A quand la campagne contre les feuilletons pour insomniaques ?" (Mr Perez, Paris 13ème dans Télé 7 Jours n°493 du 01 novembre 1969).
- "21h45 : "Les Envahisseurs"... Je suis indigné ! C'est à croire que les responsables des programmes n'ont jamais lu, dans Télé 7 Jours, les lettres des téléspectateurs protestant contre les heures impossibles de diffusion des feuilletons !" (Mr Gilles, Coulomiers, dans Télé 7 Jours n°493 du 01 novembre 1969). Le débat portant sur le respect des horaires de diffusion et sur le respect des séries a-t-il vraiment évolué depuis plus de 50 ans ? On peut en douter...
- "Episode sensationnel des "Envahisseurs". Ces êtres commencent à devenir très méchants, puisqu'ils s'attaquent directement aux hommes et les soumettent maintenant à d'horribles tortures, afin de laver leur cerveau. Ce feuilleton demeure remarquable, parce que, tout en voguant dans l'extravagant, il sait toujours demeurer à la limite du vraisemblable." (Guillaume Hanoteau dans Télé 7 Jours, n°492 du 27 septembre 1969). Il est ici clairement fait allusion à l'excellent épisode 1.04, "Les Sangsues", qui représente incontestablement un des sommets de la première saison.
- "Après avoir suivi le dernier épisode des "Envahisseurs", je m'attendais malgré mon étonnement à ce qu'il arrive à un dénouement digne des épisodes précédents. Il n'en a malheureusement rien été : "Les Envahisseurs" ne sont pas repartis. Je présume que les crédits de l'O.R.T.F. ne sont pas assez grands pour acheter la collection complète des épisodes. Dans ce cas, nous pourrions peut être les aider en faisant une quête !" (Mme Valat de Marseille dans Télé 7 Jours, n°504, 20 décembre 1969).
Pour conclure, une dernière lettre révélatrice des pratiques de la télévision française et du grand respect de son public... En effet, il faudra attendre du 18 novembre 1971 au 22 février 1972 pour une nouvelle diffusion sur la 2ème chaîne de l'ORTF cette-fois. C'est-à-dire sur une chaîne dont le taux de couverture du territoire était notoirement plus faible que celui de la 1ère ! Comprenne qui pourra...
FICHE TECHNIQUE
Créée par : Larry Cohen
Producteur exécutif : Quinn Martin
Produite par : Alan A. Armer
Assistant du producteur exécutif : John Conwell
Directeurs de production : Fred Ahern, Howard Alston
Chargés de production : Adrian Samish, Arthur Fellows
Producteur associé : Anthony Spinner
Responsables de la production : Robert Huddleston, Robert G. Stone
Supervision de la post-production : John Elizalde
Supervision des scripts : Marshall Schlom, John Dutton
Directeurs de la photographie : Meredith Nicholson (pilote), Andrew J. McIntyre
Musique : Dominic Frontiere, Richard Markowitz
Directeurs artistiques : James Dowell Vance, George B. Chan
Décorateurs : Robert Nelson, Carl Biddiscombe
Effets visuels spéciaux : Darrell A. Anderson
Effets photographiques spéciaux : Howard Anderson
Effets sonores : Ira Anderson
Mixage : Al Overton, Barry Thomas
Ingénieur du son : Barry Campbell
Montage de la musique : Dan Carlin
Montage son : Werner Kirsch
Monteurs : Jerry Young, Walter Hannemann, Lee Gilbert, Richard H. Cahoon
Assistants monteurs : Ray Daniels, Tom Neff Jr, Orven Schanzer, Martin Fox
Chefs accessoiristes : Arthur Friedrich et Ray Thompson
Supervision du script : Marshall Schlom, John Dutton et Wallace Bennett
Assistants réalisateurs : Paul Wurtzel, Harold Schneider, Robert G. Stone, Donald Klune
Deuxième cameraman : Gail Parker
Casting : Patricia Rose Mock
Supervision des costumes : Frank Beetson
Chef électricien : Robert R. Farmer, Key Grip, Larry Milton
Maquillage : Jack Wilson (pilote), Jack Barron
Coiffures : Annabel
Réalisateur 2ème équipe : Carl Bath
Cascadeurs : Carey Loftin, Hal Baylor, Max Kleven, Ray Kellog, Roy Jenson, Bill Hickman, Fred Waugh, George Robotham, Troy Melton
Une production Quinn Martin tournée aux studios MGM à Hollywood et en extérieurs notamment sur le site de Vasquez Rocks (Californie)