Dossiers séries TV Historique

Les Mohicans de Paris : La série

Par Christophe Dordain

 

"Les Mohicans de Paris" avec Robert Etcheverry est un vrai feuilleton d'aventures où foisonnent bagarres, poursuites et intrigues sentimentales. Ainsi, l'action se situe-t-elle en 1830 à un moment, où, se trame un complot contre le Roi Charles X...

les-mohicans-de-paris-7
Crédits photos : Koba Films - Maintenon Films - Gaumont Télévision
PRESENTATION
L'histoire telle qu'on l'aime

"Les Mohicans de Paris" est un feuilleton historique tiré d'un roman de Alexandre Dumas fractionné en deux époques. Il faut souligner que sa publication débuta en 1854. Par la suite, elle s'étendit sur plusieurs années. Ainsi, Alexandre Dumas avait-il voulu y peindre une époque qu'il avait bien connue : celle de la Restauration. Plus précisément surtout celle de la fin du règne de Charles X (1824/1830). Effectivement, Dumas y décrit les aventures du jeune aristocrate bonapartiste Salvator. Or, celui-ci est membre de la société secrète des Carbonari, qui tente de faire évader l'aiglon réfugié à Schönbrunn. Toutefois, Salvator a fort à faire avec Jackal, le chef de la sûreté. Mais aussi avec son adjoint, l'infâme Gibassier. Heureusement Hortense Fréval, la belle actrice du théâtre de la Porte-Saint-Martin est là pour l'aider dans sa périlleuse aventure.

Le titre de ce feuilleton français est typique de la qualité des programmes produits à l'époque. Ainsi, "Les Mohicans de Paris" fait-il ouvertement la référence à un ouvrage qui aura beaucoup influencé les écrivains français de l'époque : Le Dernier des Mohicans de Feminore Cooper. Voilà pourquoi, le héros dépeint par Alexandre Dumas est-il un mélange d'Oeil de Faucon et de Uncas. Quant à Jackal, il n'est pas, lui, sans rappeler un certain Vidocq. Notamment par son art à suivre les pistes ainsi que sa sagacité à déchiffrer les indices.

Une réussite du petit écran

Pour l'adaptation au petit écran, au début des années 70, la production a fait appel à André Cerf. Il est alors scénariste reconnu dans le monde du cinéma. Ancien assistant de René Clair, Jean Renoir et de Marcel Lherbier, il était devenu réalisateur à partir de 1950. A propos de son travail, Cerf déclarait dans le magazine Télérama (n° 1236, en date du 22 septembre 1973) : "qu'on peut violer l'Histoire à condition de lui donner un enfant. Pourquoi ne pas donner des enfants à Dumas ?". Car il avait supprimé de nombreux personnages du roman de Dumas. Mais aussi parce qu'il avait ajouté celui de Hortense Fréval (joué par Danielle Volle).

Derrière la caméra, on retrouvait un vieux routier du cinéma français, Gilles Grangier. Effectivement, ce dernier aura su donner beaucoup de rythme à cette histoire tout en permettant aux acteurs de laisser libre cours à leur tempérament. Or, Gilles Grangier avait déjà travaillé pour la télévision au début des années 70 en adaptant le roman de Walter Scott pour le feuilleton "Quentin Durward" (avec Amadeus August en 1971).

Une série plébiscitée

"Les Mohicans de Paris" reçut un fort bel accueil de la part du public français ainsi que de la critique. L'exemple qui suit le confirme par l'entremise de l'avis exprimé par Georges Hilleret dans le numéro 702 de Télé 7 Jours en date du 06 octobre 1973 : "Evidemment, on est, au départ, un peu dérouté de retrouver Arpad-le-Tzigane traqué par des policier sortis de Vidocq parce qu'il aide, sous Charles X, à organiser l'insurrection républicaine de 1830 dans le but (occulte) de rendre à l'Aiglon le trône de Napoléon. La confusion, toutefois, ne dure pas. Robert Etcheverry-Salvator, conserve, certes sa moustache, et sa fougue cavalière de Robin des Bois du Danube; mais il prend très vite soin de vêtir très vite des tenues bien parisiennes clairement contemporaines du ministre Polignac. Sur les talons de ce jeune homme infatigable, nous courons, sans reprendre haleine, du boudoir de l'émouvante Danièle Volle-Hortense, aux rues des Halles; des coulisses du théâtre de la Porte Saint-Martin aux noires antichambres d'argousins sans conscience; d'estaminets pleins de pénombre aux bureaux à dorures de ministres tout poncés de douloureux machiavélisme. Bref, tout y est : le héros, jeune et généreux, la belle actrice à l'âme pure, le vieux soldat au coeur fidèle, le bon peuple, la révolution-espérance, le pouvoir abusif et ses soutiens retors, les douteux combats au couteau et les nobles duels à l'épée, les coups de poing, les coups de coeur et -même ! - les mauvais coups de la police parallèle. Interprété par des comédiens qui, manifestement, prennent et nous donnent beaucoup de plaisir à jouer dans de si seyants costumes, des personnages aussi contrastés, cette nouvelle série est du seul véritable auteur de feuilleton que l'art du petit écran ait, pour l'instant, révélé dans nôtre pays : celui des "Trois Mousquetaires", des "Compagnons de Jéhu", de "La Dame de Monsoreau"... Que la télévision était belle sous Alexandre Dumas !"

les-mohicans-de-paris-3
Crédits photos : Koba Films - Maintenon Films - Gaumont Télévision
ROBERT ETCHEVERRY

Robert Etcheverry nous a quittés le 21 novembre 2007, à Paris, à l’âge de 70 ans. Il faisait partie de ce type de comédiens solides comme Sylvain Joubert, très populaires au cinéma, mais surtout dans des séries historiques.

Un comédien populaire au sens noble du terme

Robert Etcheverry était né en 1937 à Colombes (Hauts-de-Seine) dans une famille originaire du pays basque, il était passé par le Cours Simon avant d’être admis au Conservatoire. Ainsi peut-on se souvenir de lui, et de sa silhouette osseuse, dans "Gorri le Diable", un feuilleton datant de 1968, lancé par Jacques Celhay, Roland-Marie Arla et Jean Faurez, où il campait un contrebandier du XIXème siècle entre la France et l’Espagne.

Toutefois, c'est en 1967, qu'il connaît pour la première fois une grande popularité avec le feuilleton "Le Chevalier Tempête", dans le rôle de François Recci, qui avec son fidèle Guillot (Jacques Balutin) lutte contre l'Espagne en 1630 : "...Robert Etcheverry s'y révélait excellent cavalier et bon bretteur et prouvait qu'il était capable de jouer d'autres personnages que les jeunes premiers romantiques dans lesquels la télévision l'avait cantonné jusqu'alors. Le rôle du fougueux et bondissant Chevalier Tempête lui permit d'ailleurs d'entamer une carrière de héros de feuilletons historiques..." (Jacques Baudou et Jean-Jacques Schléret, Les feuilletons historiques à la télévision française, Huitième art, 1992).

Star du petit écran avant tout

Au début des années 70, il campe également Salvador dans l'adaptation d'un feuilleton en deux époques d'Alexandre Dumas : "Les Mohicans de Paris" sous la direction de Gilles Grangier en 1973 ainsi que la suite, "Salvator et Les Mohicans de Paris", sous la direction de Bernard Borderie cette fois en 1975. Le cinéma, lui, ne l’aura que très peu employé, souvent dans des rôles de militaires dignes et à grande prestance.

Notons enfin que la télévision, une fois de plus, lui donnera l'opportunité de participer à deux nouveaux feuilletons qui ont marqué l'histoire du petit écran hexagonal : "Fachoda" en 1978 et "L’Aéropostale, courrier du ciel" en 1980.

(Sources consultées : dépêche AFP de novembre 2007 / IMDB / Wikipédia.fr pour la filmographie).

 

FILMOGRAPHIE
Au cinéma

1961 - La fille du torrent (Hans Herwig)
1964 - La corde au cou / La Loutre (Joseph Lisbona)
1971 - La Révélation (Alain Lavalle)
1975 - Arpad - Zwei Teufelskerle räumen auf (Alfredo Medori)
1979 - La légion saute sur Kolwezi (Raoul Coutard)
1982 - L’honneur d’un capitaine (Pierre Schoendoerffer)
1983 - S.A.S à San Salvador (Raoul Coutard)
1986 - Châteauroux district (Philippe Charigot)
1989 - Au cœur de la nuit (Patrick Sagnelonge, CM)

A la télévision

1961 - Le rouge et le noir (Pierre Cardinal)
1963 - L’inspecteur Leclerc enquête : La chasse (Claude Barma)
1964 - Pierrot des alouettes (Henri Spade)
1967 - Le Golem (Jean Kerchbron)
1967 - Le chevalier tempête (Yannick Andréi)
1968 - Provinces : Flamenca - Languedoc (Abder Isker)
1968 - Gorri le diable (Pierre Neurisse & Jean Goulmain)
1969 - Agence intérim : Dompteur
1970 - Isabelle (Jean-Paul Roux)
1972 - Les fossés de Vincennes (Pierre Cardinal)
1972 - Les évasions célèbres : Le comte de La Valette (Jean-Pierre Decourt)
1972 - Poly en Espagne (Claude Boissol)
1973 - Arpad le tzigane (Guy Saguez, Christian-Jacque & Frank Guthke)
1973 - Les Mohicans de Paris (Gilles Grangier)
1974 - Le deuil sied à Électre (Maurice Cazeneuve)
1975 - Salvator et les Mohicans de Paris (Bernard Borderie)
1977 - Fachoda (Roger Kahane)
1979 - Charles Clément, canut de Lyon (Roger Kahane)
1980 - L’aéropostale, courrier du ciel (Gilles Grangier)
1981 - La vie des autres : Christophe (Gilles Legrand)
1984 - Les ferrailleurs des Lilas (Jean-Paul Sassy)
1986 - Julien Fontanes, magistrat : Jamais rien à Coudoeuvre (Roger Kahane)
1988 - La chaîne (Claude Faraldo)
1989 - Commissaire Moulin : Corvée de bois (Paul Planchon)

les-mohicans-de-paris-4
Crédits photos : Koba Films - Maintenon Films - Gaumont Télévision
GILLES GRANGIER
Une pointure du cinéma

Disparu en 1996 à Suresnes, Gilles Grangier fut figurant, régisseur puis assistant avant de réaliser son premier film en 1942 : "Adémaï, Bandit d'Honneur". Pendant les trente années qui ont suivi, il a développé un solide métier d'artisan du 7ème art avec près d'une cinquantaine de films à son actif. Il a notamment dirigé à douze reprises Jean Gabin. Ainsi, c'est Grangier qui aura filmé le choc au sommet "L'Age Ingrat" (1964) qui mettait en vedette Fernandel et Jean Gabin. Notamment pour ce film produit par leur société de production nouvellement créée : la GAFER.

Une nouvelle carrière à la télévision

A la fin des années 1960, Gilles Grangier ne pouvait plus faire face à l'ascension du cinéma de la Nouvelle-Vague, trouvant alors dans la télévision, à l'instar de Bernard Borderie et de André Hunebelle, la possibilité d'une nouvelle carrière en tournant des feuilletons pour le petit écran. Contacté par la société de production Maintenon Films pour "Quentin Durward", il parvint à en convaincre les responsables de lui accorder trois mois de tournage, dont un mois en studios, pour mettre en boîte les 7 épisodes de 55 minutes.

Devant travailler avec le jeune Amadeus August, imposé par Tele München dans le cadre de la co-production, Gilles Grangier l'a entouré de comédiens chevronnés : Michel Vitold, William Sabatier, Philippe Avron, André Valmy et l'incontournable Robert Party dans le rôle de Campo Basso. Grangier sut également profiter du concours d'une solide équipe de cascadeurs dirigés par Claude Carliez afin de mettre en scène de nombreux duels et affrontements qui parsèment les 7 épisodes.

Ce premier essai télévisuel sera jugé suffisamment satisfaisant pour que Gilles Grangier accepte de tourner un nouveau feuilleton. Ce sera "Les Mohicans de Paris" avec Robert Etcheverry qui sera diffusé du 25 septembre au 30 octobre 1973 sur la 1ère chaîne de l'ORTF. Gilles Grangier retrouvera une nouvelle et dernière fois Robert Etcheverry pour le feuilleton "L’Aéropostale, Courrier du Ciel" en 1980.

les-mohicans-de-paris-2
Crédits photos : Koba Films - Maintenon Films - Gaumont Télévision
DISTRIBUTION

Robert Etcheverry (Salvator)
Guy Kerner (Jackal)
André Valmy (Gibassier)
Jean Mauvais (Cabet)
Danielle Volle (Hortense)
Sylvain Levignac (Jean Taureau)
René Lefèvre (Plantard)
Michel Fortin (Koechlin)
Fulbert Janin (Dumoulin)
Julia Dacourt (Chante-Lilas)
Bernard Dhéran (Loredan de Valgeneuse)
Robert Vattier (Barrateau)
Jean-Marie Robain (Le comte)
Roland Giraud (Georges)
Michel Robin (Barthélémy)

les-mohicans-de-paris-6
Crédits photos : Koba Films - Maintenon Films - Gaumont Télévision
FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Gilles Grangier
Scénario : André Cerf, d'après le roman d'Alexandre Dumas
Adaptation : Michel Arnaud, André Cerf
Dialogues : Jean Ferry
Directeur de production : Paul Billiet
Secrétaire de production : Sylvie Pasquet
Administrateur : Philippe Lagache
Directeur de la photographie : Roger Duculot
Montage : Madeleine Bibollet
Assistante au montage : Martine Laplaine
Décors : Danièle Lacouture
Musique : Georges Garvarentz
Costumes : Syvlie de Segonzac
1er assistant-réalisateur : Yves Ellena
2ème assistant-réalisateur : Fabrice Cazeneuve
Régisseur d'extérieurs : Georges Combes
Script-girls : Annie Maurel, Christiane Bertin
Ingénieur du son : Gérard de Lagarde
Combats et cascades réglés par : Claude Carliez
Cascadeurs : Sylvain Levignac, Daniel Vérité
Cameraman : Robert Schneider
Assistant-cameraman : Philippe Simon
Perchman : Jean Laboureur
Bruiteur : Roland Wald
Maquillage : Thérèse Sartori
Assistante au maquillage : Carmen Cusumano
Coiffures : Daniel Mourgues
Postiches : Huguette Lavalette
Habilleuse : Sylvie Combes
Accessoiriste : Christian Wheeler
Mixages : Studios Marignan
Production et distribution : Gaumont, Télécip, O.R.T.F., Maintenon Films (1972)

les-mohicans-de-paris-5
Crédits photos : Télé 7 Jours
GUIDE DES EPISODES

Un feuilleton de 26 épisodes de 15 minutes.

Première diffusion : du 25 septembre au 28 octobre 1973, du lundi au vendredi à 20h15 sur la 1ère chaîne de l'ORTF.

1.01 - Premier épisode
Diffusion le : 25 septembre 1973 sur la 1ère chaîne de l'ORTF à 20h15
Scénario : André Cerf / Réalisation : Gilles Grangier
En 1827, à Paris, le chef de la Sûreté, Jackal, s'inquiète des conspirations qui menacent le trône de Charles X. Aussi, Jackal charge-t-il son second Gibassier, d'arrêter tous les commissionnaires. Puis, de les convaincre de collaborer avec la police. Pendant ce temps, à Schönbrunn, un mystérieux peintre, Salvator, reçoit de l'archiduchesse Sophie un pli confidentiel...

1.02 - Deuxième épisode
Diffusion le : 26 septembre 1973 sur la 1ère chaîne de l'ORTF à 20h20
Scénario : André Cerf / Réalisation : Gilles Grangier
Les policiers de Jackal multiplient les rafles dans la capitale. Ainsi, arrêtent-ils les commissionnaires soupçonnés de transporter les messages des conspirateurs. De son côté, Salvator, pris en chasse lui-aussi trouve refuge chez Hortense Fréval, une comédienne. Mais, Salvator découvre en elle une bonapartiste et lui confie un document explosif ramené d'Autriche.

1.03 - Troisème épisode
Diffusion le : 27 septembre 1973 sur la 1ère chaîne de l'ORTF à 20h15
Scénario : André Cerf / Réalisation : Gilles Grangier
Arrêté par la police, Salvator est rapidement relâché. Toutefois, Jackal, méfiant, décide tout de même de le faire surveiller. Quant à Hortense, elle a caché dans le double fond de son coffre à bijoux le mystérieux pli que lui a confié Salvator. Puis, pour tromper les policiers, c'est sous les traits d'un aristocrate anglais que ce dernier se présente au théâtre afin de retrouver Hortense. Or, dans la soirée, Salvator fait la rencontre de Carmélite, amie de Colomban de Mérangis, polémiste révolutionnaire recherché par la police.

1.04 - Quatrième épisode
Diffusion le : 28 septembre 1973 sur la 1ère chaîne de l'ORTF à 20h15
Scénario : André Cerf / Réalisation : Gilles Grangier
Quittant brièvement ses nouveaux amis, Salvator se rend à une réunion de la société secrète des Carbonari. Aussitôt la séance ouverte, des dissensions se manifestent entre les conjurés. Effectivement, tous sont d'accord pour faire tomber Charles X. Par contre, ils ne le sont pas quant aux choix de son successeur : le duc d'Orléans ou le rétablissement de l'Empire. Salvator, lui, annonce que l'Aiglon est prêt à revenir à Paris...

1.05 - Cinquième épisode
Diffusion le : 01 octobre 1973 sur la 1ère chaîne de l'ORTF à 20h15
Scénario : André Cerf / Réalisation : Gilles Grangier
Avant l'aube, Salvator s'introduit dans l'hôtel particulier du marquis Loredan de Valgeneuse. Ensuite, d'une cachette secrète, il sort un pli, s'en empare et s'enfuit. Voilà pourquoi cet étrange cambriolage intrigue Jackal...

1.06 - Sixième épisode
Diffusion le : 02 octobre 1973 sur la 1ère chaîne de l'ORTF à 20h15
Scénario : André Cerf / Réalisation : Gilles Grangier
Le marquis de Valgeneuse est mis au courant du cambriolage. Furieux, il entre alors en contact avec Jackal prétendant que le vol est le fait de ses domestiques. Toutefois, Jackal n'est pas dupe face à cette peu crédible explication. Parce que Jackal sait que le marquis peut être un ministre du Roi. Aussi, décide-t-il de classer l'affaire. Cependant, Gibassier, qui a tout entendu de leur conversation, est bien décidé à faire pression sur le marquis...

1.07 - Septième épisode
Diffusion le : 03 octobbre 1973 sur la 1ère chaîne de l'ORTF à 20h15
Scénario : André Cerf / Réalisation : Gilles Grangier
Jackal poursuit son enquête concernant le prétendu Lord Richmond qui serait en fait un déguisement pour Salvator. Aussi, ce dernier est-il donc toujours sous filature...

1.08 - Huitième épisode
Diffusion le : 04 octobre 1973 sur la 1ère chaîne de l'ORTF à 20h15
Scénario : André Cerf / Réalisation : Gilles Grangier
Salvator doit désormais récupérer la fameuse lettre qu'il a confiée à Hortense de Fréval. Au moment, où, il s'apprête à le faire surgit le capitaine Herbert de Courtenay. C'est le soupirant d'Hortense et de surcroît extrêmement jaloux...

1.09 - Neuvième épisode
Diffusion le : 05 octobre 1973 sur la 1ère chaîne de l'ORTF à 20h15
Scénario : André Cerf / Réalisation : Gilles Grangier
Désormais Salvator est pris entre plusieurs feux. D'un côté par le capitaine de Courtenay. D'un autre côté, par les hommes de la Sûreté dirigée par Jackal et bien d'autres encore...

1.10 - Dixième épisode
Diffusion le : 08 octobre 1973 sur la 1ère chaîne de l'ORTF à 20h15
Scénario : André Cerf / Réalisation : Gilles Grangier
De son côté, Gibassier abat ses propres cartes : il entre en contact avec le marquis de Valgeneuse. Si ce dernier lui promet un poste de ministre quand Charles X deviendra Roi, il le débarrassera des indésirables...

1.11 - Onzième épisode
Diffusion le : 09 octobre 1973 sur la 1ère chaîne de l'ORTF à 20h15
Scénario : André Cerf / Réalisation : Gilles Grangier
Alerté par Cabret, Gibassier a regagné la cellule où a été enfermée Carmélite. Il veut qu'elle avoue où se cache le faux Lord Milford...

1.12 - Douzième épisode
Diffusion le : 10 octobre 1973 sur la 1ère chaîne de l'ORTF à 20h15
Scénario : André Cerf / Réalisation : Gilles Grangier
Gibassier, Maillochon et Gabret quittent la caserne, furieux d'abandonner leur proie : Salvator. Or, ce dernier, après avoir un un remontant, reçoit les premiers soins d'Herbert. Puis, très affaibli, il s'enfuit dans la nuit, mais une mystérieuse voiture sort de l'ombre et le rejoint. Un homme l'invite à monter...

1.13 - Treizième épisode
Diffusion le : 11 octobre 1973 sur la 1ère chaîne de l'ORTF à 20h15
Scénario : André Cerf / Réalisation : Gilles Grangier
Gibassier n'a obtenu aucun aveu de Cariol. Aussi, joue-t-il sa dernière carte avec Barthélémy qui semble être de connivence...

1.14 - Quatorzième épisode
Diffusion le : 12 octobre 1973 sur la 1ère chaîne de l'ORTF à 20h15
Scénario : André Cerf / Réalisation : Gilles Grangier
Le général de Prémont vient de donner les dernières recommandations à Salvator et Sarranti qui partent pour leur mission en Autriche. Pendant ce temps, aux catacombes, Gibassier, qui a fini par obtenir le nouveau mot de passe des Carbonari, et après avoir vainement cherché une issue, s'écroule d'épuisement...

1.15 - Quinzième épisode
Diffusion le : 15 octobre 1973 sur la 1ère chaîne de l'ORTF à 20h15
Scénario : André Cerf / Réalisation : Gilles Grangier
Gibassier, sorti des catacombes, apprend qu'il ne pourra pas aller à Vienne à la poursuite de Salvator. C'est Jackal qui ira lui-même conclure l'affaire. Puis, il se rend donc en Autriche afin de rencontrer Hartmann pour étouffer le complot. Pendant ce temps, Salvator et Sarranti sont parvenus à franchir les grilles du château de Schönbrunn...

1.16 - Seizième épisode
Diffusion le : 16 octobre 1973 sur la 1ère chaîne de l'ORTF à 20h15
Scénario : André Cerf / Réalisation : Gilles Grangier
Salvator et Sarrantin, à l'intérieur château, assistent à un concert en présence du jeune Duc, l'Aiglon, qui veut rencontrer discrètement les deux conjurés, mais Jackal veille...

1.17 - Dix-Septième épisode
Diffusion le : 17 octobre 1973 sur la 1ère chaîne de l'ORTF à 20h15
Scénario : André Cerf / Réalisation : Gilles Grangier
Jackal comprend son erreur ! L'Aiglon est parvenu à entrer en contact avec les conjurés. Aussi, lance-t-il des cavaliers à la poursuite de la voiture qui emporte le jeune Duc vers Paris en compagnie de Salvator. Mais, dans le feu de l'action, Sarranti est tué...

1.18 - Dix-Huitième épisode
Diffusion le : 18 octobre 1973 sur la 1ère chaîne de l'ORTF à 20h15
Scénario : André Cerf / Réalisation : Gilles Grangier
En route pour Paris, Salvator parvient à se réfugier dans une auberge déguisé en moine, mais Jackal arrive soudainement...

1.19 - Dixième épisode
Diffusion le : 19 octobre 1973 sur la 1ère chaîne de l'ORTF à 20h15
Scénario : André Cerf / Réalisation : Gilles Grangier
Pendant ce temps, à la Sûreté à Paris, Gibassier s'est attribué le titre et le bureau de Jackal. Puis, il menace Hortense de la mettre en prison, mais elle ne se laisse pas impressionner...

1.20 - Vingtième épisode
Diffusion le : 22 octobre 1973 sur la 1ère chaîne de l'ORTF à 20h15
Scénario : André Cerf / Réalisation : Gilles Grangier
Gibassier a fini par arrêter le général de Prémont. Aussi, le mouvement bonapartiste en faveur du retour de l'Aiglon au pouvoir semble-t-il décapité. Toutefois, Salvator est enfin de retour à Paris...

1.21 - Vingt et unième épisode
Diffusion le : 23 octobre 1973 sur la 1ère chaîne de l'ORTF à 20h15
Scénario : André Cerf / Réalisation : Gilles Grangier
Lorédan de Valgeneuse accepte de collaborer avec Salvator à la grande fureur de Gibassier qui finit par l'abattre. Cest ainsi que Salvator est accusé du crime...

1.22 - Vingt-deuxième épisode
Diffusion le : 24 octobre 1973 sur la 1ère chaîne de l'ORTF à 20h15
Scénario : André Cerf / Réalisation : Gilles Grangier
Hortense de Fréval demande audience à Jackal afin de témoigner de l'innocence de Salvator. Or, à sa grande surprise, Jackal lui annonce qu'il a vu de ses propres yeux Salvator, l'arme à la main, près du corps de la victime...

1.23 - Vingt-troisième épisode
Diffusion le : 25 octobre 1973 sur la 1ère chaîne de l'ORTF à 20h15
Scénario : André Cerf / Réalisation : Gilles Grangier
Après avoir mené une enquête approfondi, Jackal se rend compte de son erreur. Ainsi, Lorédan de Valgeneuse a-t-il bien reçu un second visiteur au cours de cette nuit tragique. Puis, il donne alors l'ordre d'arrêter Gibassier...

1.24 - Vingt-quatrième épisode
Diffusion le : 26 octobre 1973 sur la 1ère chaîne de l'ORTF à 20h15
Scénario : André Cerf / Réalisation : Gilles Grangier
Gibassier est bien décidé à supprimer Salvator. Au cabaret de la Mère Bordier, il soudoie Maillochon avec deux cent louis. Puis, il lui propose de partager la prime de la capture de Salvator qui est parvenu à s'échapper de Sainte-Pélagie en compagnie de De Prémont...

1.25 - Vingt-cinquième épisode
Diffusion le : 27 octobre 1973 sur la 1ère chaîne de l'ORTF à 20h15
Scénario : André Cerf / Réalisation : Gilles Grangier
Gibassier et Maillochon se lancent à la poursuite des fugitifs et trouvent une piste pour leurs recherches : des draps brodés aux initiales H.F.

1.26 - Vingt-sixième épisode
Diffusion le : 28 octobre 1973 sur la 1ère chaîne de l'ORTF à 20h15
Scénario : André Cerf / Réalisation : Gilles Grangier
Les catacombes vont être le lieu de l'affrontement final entre Jackal, Gibassier et Salvator...

ça peut vous interesser

Les Brigades du Tigre : Nez de chien

Rédaction

Agenda des concours

Rédaction

Les Brigades du Tigre : Ce siècle avait sept ans

Rédaction