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Highlander : La série

Par Julien Leconte

Immortel ! Tel est Duncan MacLeod. Voici un Highlander qui combat depuis près de 400 ans d'autres immortels oeuvrant pour le Mal. Le tout dans au cours de combats auxquels seule la décapitation d'un des adversaires met un terme. En un mot, c'est ce qui permet au vainqueur d'assimiler la force vitale du vaincu : le Quickening.

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Crédit photo : Gaumont Télévision
IL N'Y EN AVAIT QU'UN
Top départ !

Gregory Widen (jeune étudiant à l'UCLA Film School en 1985) rend un travail de fin d'année. Une vague nouvelle fantastique ou des guerriers se combattent à travers les âges. Puis, moins de 6 mois plus tard, "Highlander" (du titre de sa nouvelle), premier du nom, sera réalisé par Russell Mulcahy. Celui-ci est un australien fraîchement débarqué de la scène vidéo-clip de l'époque. Pourtant, personne ne parie sur un succès (dixit l'un des propres producteurs !)...

Or, le film est une réussite spectaculaire ! Plus précisément commerciale et cinématographique. Fort du charisme de son interprète principal Christophe Lambert, épaulé par le mythique Sean Connery pour le premier opus, "Highlander" connaitra 4 suites. Toutefois, ces dernières, pour la communauté des fans de l'original présenteront le défaut d'être honteusement mauvaises scénaristiquement. Bref, sans, aucun intérêt !

Vers le petit écran

Cependant, c'est à la suite du tournage du deuxième film, "Highlander, le retour", en 1990, que Christophe Lambert organise une rencontre entre les producteurs Davis et Panzer et Gaumont Télévision. Autrement dit avec une seule idée en tête. En l'espèce, le passage au petit écran. Voilà pourquoi, il ne faudra qu'un an aux producteurs pour s'associer à des chaînes de télévision européennes comme M6 et RTL pour lancer la série. Il est à noter que la majeure partie des épisodes sera tournée en 1991 pour n'être diffusée qu'en 1992. L'ensemble avec un budget très confortable pour l'époque. En l'occurrence, un million de dollars par épisode ! Soit plus que le budget de 80% des productions de séries dans les années 90.

La série fera judicieusement suite au premier "Highlander". Notamment en occultant les évènements et personnages de ses pitoyables suites. Néanmoins, un léger problème demeure. En effet, Connor Mac Leod  (« Conrad » pour la version française) est supposé être le dernier immortel vivant à ce stade. Parce qu'il a obtenu le Prix (« The Price »). Ce savoir mystique. Cette connaissance ultime décernée au dernier des immortels en vie.

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Crédit photo : Gaumont Télévision
IL AURAIT DU N'EN RESTER QU'UN

C'est probablement ce que ce sont dit les producteurs et réalisateurs des différentes suites face aux résultats qu'on engendré leurs films (sans parler des critiques). De surcroît, c'est ce que les connaisseurs du "Highlander" original répètent à tue-tête. Donc, à moins d'une pirouette habile au niveau du scénario originel, très risquée financièrement, il était difficile d'entrevoir comment un autre immortel que Connor MacLeod pouvait continuer un combat qui était censé avoir pris fin.

Une hésitation vite résolue

Que ceux qui n'auraient pas encore vu le premier "Highlander" ne lisent pas le paragraphe qui suit. A l'issue du premier film, Connor est le dernier immortel. Il est le détenteur du savoir ultime. Or, à l'origine, Gregory Widen (le scénariste) avait prévu deux variations. D'un côté, l'une consistait à voir Connor recevoir le Quickening, ou « force vive », du Kurgan pour, à l'issue du combat, devenir lui-même le Kurgan. C'est-à-dire un être maléfique et tuer sa compagne, Brenda Wyatt. Fin vite mise de côté. On comprendra rapidement pourquoi. Car il est évidement que la censure et les bonnes moeurs de l'époque y sont pour quelque chose. De l'autre côté, deuxième variation possible. Connor reçoit le « Prix ». On assiste alors à la même scène finale (éclairs, etc.) à l'exception près qu'il ne survit pas. Quant à l'énergie vitale emmagasinée, elle est éclatée aux quatre coins de la planète pour créer une nouvelle génération d'immortels. Encore une fois, aux oubliettes cette fin alternative. Même si elle aurait tout de même simplifié la création de la série.

Néanmoins, c'est là que les scénaristes vont puiser la source de la série. Toutefois, en élargissant davantage l'horizon. Non pas pour se permettre davantage de libertés, mais parce que le mythe "Highlander" lui-même le permet. En effet, quelle autre série pourrait prétendre introduire action, romance, 2000 ans d'histoire possible pour chaque personnage, passages historiques et le monde entier comme décor ? Voilà l'essence de la série. Aussi, c'est ce qui fera sa force durant 6 saisons. Qui plus est, une idée parmi d'autres viendra ajouter la cerise sur le gâteau. En l'espèce, la présence d'un groupe appelé "Les Guetteurs" ("The Watchers"). Ils sont les gardiens mortels de l'histoire des immortels. En résumé, une secte secrète parfois inquisitrice il est vrai.

Pas de répétition dans les intrigues

Mais, là, où, le bas pouvait blesser, c'était dans les situations redondantes liées au postulat de départ. D’une part, les duels. 119 épisodes avec un héros principal bienfaiteur de l'humanité décapitant sans cesse ses adversaires, tout cela n'est pas très palpitant. Que voici la parade des scénaristes ! Tôt dans la série, l'ambiguïté et le double jeu de certains personnages se fait sentir. Par exemple, Ritchie, la jeune recrue. Ou bien encore Dawson, le guetteur dont le relation avec Duncan reste tendue, voire inamicale. On retiendra de même Methos, l'immortel le plus vieux encore en vie. Bref, rien ne laisse supposer que l'entourage du héros est digne de confiance. D'autre part, les adversaires de Duncan. La plupart est aux antipodes des mégalomanes dont le seul but est d'annihiler les mortels. Ainsi, retrouve-t-on plus de nuances que d'accoutumée chez les « méchants » (cf : la trilogie avec l'immortel Kalas, l'épisode 13, "Confiance aveugle", de la saison III).

Une série où le téléspectateur voyage

Mais ce qui fera tout l'attrait de la série (et principalement pour le public américain), ce sont les aller-retours entre Etats-Unis (du moins, le Canada) et l'Europe. Tout comme tous les autres pays dépeints grâce aux flash-backs. Or, aucune série n'avait pu se le permettre auparavant (ou seulement pour d'uniques épisodes). Voilà pourquoi, on assistera aussi bien à des traques en forêt canadienne qu'à des duels sur le toit de l'opéra de Paris et même sur la Tour Eiffel (du jamais vu depuis "Dangereusement vôtre", une aventure de James Bond avec Roger Moore datant de 1985).

Par ailleurs, il est à noter que quelques sites parisiens seront d'ailleurs utilisés à de maintes reprises. C'est pourquoi, on citera pêle-mêle la péniche de Duncan (stationnée au quai de Montebello et derrière Notre-dame), l'église St Julien le pauvre, la boutique Shakespeare & Co (4ème arrondissement, près de l'Ile de la cité). Même les sous-sols du Musée du Louvre seront le théâtre d'un duel. Mais sans oublier d'autres sites en Normandie et dans le Bordelais qui verront leurs forêts réquisitionnées. Quant au public européen, il sera, lui, conquis par les siècles d'Histoire reconstitués. Mais aussi par des instants marquants (Révolutions française, irlandaise, anglaise; Le Siècle des Lumières; La Seconde Guerre mondiale etc.). Enfin la série "Highlander" sera agrémentée de lieux particulièrement bien choisis pour les caractériser (campagne française, Château de Valicourt, écuries de Chantilly).

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Crédit photo : Gaumont Télévision
LA MUSIQUE DE LA SERIE

La série "Highlander" se paiera le luxe d'un des titres phares du groupe Queen : « Princes of the Universe », titre à la base composé pour le premier film. Ainsi, même les suites du film n'avaient pas obtenu les droits afin d'inclure la musique du groupe ! Voilà un fait d'autant plus rare dans le domaine des séries télévisées. Parce que peu de grands groupes, encore aujourd'hui, acceptent de voir leur réputation coller à une série (exception faite de "L'enfer du devoir" dont le générique reprenait le « Paint it Black » des Rolling Stones).

Il faut reconnaître que Roger Bellon, compositeur français, saura trouver le ton juste pour coller aux différentes époques évoquées dans la série. De la musique traditionnelle écossaise et irlandaise à des airs plus dans la tendance d'avant guerre pour les passages en Europe. Ainsi, deux titres marqueront la série comme l'avait fait le « Who wants to Live Forever » de Queen pour le premier opus. Tout d'abord, « Bonnie Portmore » de Loreena McKennitt (que l'on retrouve en tant que thème du Highlander). Puis, le mélancolique « Dust in the Wind » du groupe Kansas (album « Point of No Return ») qui soutiendra les moments tragiques de la série.

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Crédit photo : Gaumont Télévision
LE CASTING
Il sera le dernier

Alors que Christophe Lambert avait été repéré grâce à sa performance dans "Greystoke", son remplaçant (ou « cousin ») à la télévision fût, lui, choisi selon des critères plus précis. En effet, parlant couramment italien, anglais, espagnol et anglais, adepte des arts-martiaux et ancien chorégraphe ayant vécu en Europe, le choix s'arrêta bien vite sur Adrian Paul pour incarner le nouvel immortel (il était le premier prétendant vu par les producteurs, au casting).

Imprégné du rôle qui lança sa carrière, proche de son personnage, Adrian Paul aura fort à faire pour le faire évoluer à sa guise. Voilà qui provoquera de vives tensions avec les producteurs (et écourta les 2 dernières saisons). Remarquons qu'il ira même jusqu'à chorégraphier certains combats grâce à ses talents physiques.

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Jim Byrnes / Crédit photo : Gaumont Télévision
L'entourage du Highlander

Voici un vétéran des séries télé des années 80 ("Un flic dans la mafia" entre autres). En l'espèce, un auteur-compositeur-interprète. Jim Byrnes (Joe Dawson dans la série) est le « monsieur tout-le-monde. Parce qu'il est le témoin de choses extraordinaires comme il aime à le décrire. Privé de ses deux jambes dans un accident de voiture en 1992, l'acteur au rôle récurrent aura plusieurs épisodes marquants. Certains touchant même à son infirmité (cf : le triptyque "Ahriman" à la fin de la cinquième saison).

« Voulez-vous venir à Paris pour tourner une nouvelle série ? ». Elizabeth Gracen (Amanda dans la série), une ancienne Miss America, n'aura pas pris une nanoseconde pour répondre par l'affirmative et se retrouver la rapière à la main. Pourtant, à la base pour un rôle récurrent. Puis, pour sa propre série sur le même thème. Personnage un peu fantaisiste, assez calqué sur Catwoman, l'actrice glissera plus vers le registre de la comédie qui fera d'Amanda l'un des plus appréciés du show.

Totalement inculte vis-à-vis du mythe "Highlander", Peter Adam Pearson (Methos) fut attiré par le lourd passé de son personnage de guetteur et ses dialogues particulièrement profonds. Pourtant, habitué des séries télévisées et des seconds rôles au cinéma ("Catwoman", "X-men 2"), il se destinait à la base à des études de médecine. Ainsi, incarne-t-il la touche anglaise de la série. Parce qu'il est le personnage le plus apprécié après Duncan. Aussi, a-t-on longtemps évoqué une hypothétique série dérivée à son nom.

Enfin, le plus impressionnant reste la quantité d'acteurs davantage connus désormais pour d'autres séries. Mais aussi de chanteurs et chanteuses. Tous étant apparus dans "Highlander" au fil des saisons (souvent dans leurs premiers rôles !), américains, anglais et même français ! Ainsi, beaucoup se croiseront encore par la suite. Il faut souligner que c'est, encore une fois, l'un des points forts de la série.

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Elizabeth Gracen / Crédit photo : Gaumont Télévision

Voici un florilège des artistes invités notamment pendant les deux premières saisons :

1ère saison

Christophe Lambert ("Highlander" et ses suites, bien entendu),
Peter DeLuise (Doug de "21 Jump Street" et producteur de la série "Stargate SG1"),
Dustin N'Guyen (Loki dans "21 Jump Street"),
Vincent Schiavelli ("X-files"),
Joan Jett (rockeuse, interprète du célèbre « I love rock'n roll »),
Marc Singer (Donovan, le héros de la série "V"),
Roland Gift (leader du groupe Fine Young Cannibals),
Dee Dee Bridgewater (célèbre cantatrice),
Georges Corraface ("Alex Santana", "Julie Lescaut"),
Jason Isaacs ( la saga "Harry Potter"),
Marion Cotillard,
Anthony Stewart Head (Gilles dans "Buffy contre les vampires"),
Roger Daltrey (leader du groupe anglais mythique « The Who »).

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Roger Daltrey / Crédit photo : Gaumont Télévision
2ème saison

Traci Lords (ex star du X, "Cry baby", série TV "First Wave"),
Sheena Easton, chanteuse (apparue également dans "Miami Vice"),
Don S. Davis (Général Hammond dans "Stargate SG-1"),
Bruce Young (Simon Banks dans "The Sentinel"),
Nicholas Lea (Krycek dans "X-Files"),
Tonya Kinziger ("Sous le soleil"),
Martin Cummings ("Poltergeist", "Dark Angel", "Smallville"),
Ron Perlman ("Hellboy", "Alien résurrection", "La belle et la bête" aux côtés de Linda Hamilton, "Sons of Anarchy"),

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Ron Perlman / Crédit photo : Gaumont Télévision

Franck Dubosc, humoriste français (3ème à 6ème saisons),
Richard Lynch, (simplement le « bad-guy » le plus vu depuis les années 70 toutes séries confondues !),
Tracy Scoggins (Elizabeth Lockley dans "Babylon 5", "Lois et Clark", "Dallas"),
Carmen Chaplin (petite fille de Charlot),
Pruitt Taylor Vince ("Identity", "Monster"),
Rae Dawn Chong ("Darkside"),
Lisa Howard (Lily Marquette dans "Invasion Planète Terre"),
Dougray Scott ("Mission impossible 2"),
Eric McCormack (Will de "Will and Grace"),
Alexis Denisof (Wesley dans "Angel"),
Ian Richardson ("Brazil", "Dark City", "M.butterfly"),
Claudia Christian (Commander Susan Ivanova dans "Babylon 5").

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Crédit photo : Gaumont Télévision
FICHE TECHNIQUE

6 saisons de 22 épisodes de 50 min (18 et 13 épisodes pour la 5ème et 6ème saison)
D'après le personnage créé par : Gregory Widen
Musique : Queen (thème du générique : « Princes of the universe ») et Roger Bellon
Interprètes principaux : Adrian Paul (Duncan MacLeod) Stan Kirsh (Richie Ryan) Alexandra Vandernoot (Tessa Noel) Philip Akin (Charlie DeSalvo) Elizabeth Gracen (Amanda) Jim Byrnes (Joe Dawson) Lisa Howard (Anne Lindsay) Peter Wingfield (Adam Pearson)
Producteurs : Jean-Michel Vaussier, Ken Gord, Barry Rosen, David M. Goodman
Producteurs exécutifs : Christian Charret, William N. Panzer, Peter S. Davis, Marla Ginsburg, Brent-Karl Clackson, Nathalie Civrais-Velarde
Co-producteurs exécutifs : Nicolas Clermont, Guy Collins, Sheryl Hardy, Steven Maier
Producteurs associés : David Tynan, Marc Du Pontavice, Daniel Paonessa
Coordination de la production : Denis Leroy,
Supervision de la production : Kevin Droney, Philip John Taylor, David Abramowitz, Lanko Miyazaki
Consultant aux scénaris : David Tynan
Supervision des scripts : Danielle de Smit, Sophie Matalou, Brigitte Schmouker, Angela Mastronardi, Temple Anderson, Françoise Darche, Gillian Horvath, Agathe Sallabery, Françoise Thouvenot, Donna Lettow, Cathy Dolet, Lorelei Kuchera
Directeurs de la photographie : Richard Wincenty, Manuel Teran, Philip Linzey, Gilles Arnaud, Arthur Cloquet, Cyril Lathus, Dominique Brenguier, Paul Mitchnick
Montage : Lara Mazur, David M. Richardson, Stein Myhrstad, Donald Paonesssan Ron Yoshida, James Ilecic, Rick Martin, Allan Lee, Patrick Lussier, Doug Oke, Charles Robichaud
Casting : Trish Robinson, Wendy O'Brien, Michael Orloff, Mark Tillman
Design de la production : Stephen Geaghan, Chantal Giuliani, Alain Nègre, Rex Raglan
Direction artistique : Richard Cook, Chantal Giuliani
Décors : Andrea French, Philippe Barthelémy, Mary-Lou Storey, François Milly, Françoise Pauzier, Georges Lecosse
Costume : Christina McQuarrie, Charlotte Joly, Lyn Kelly, Annie Périer, Karen L. Matthews, Marie-Françoise Perochon, Sophie Vanhaecke, Rosine Vennin
Maquillage : Clarisse Domine, Fay von Schroeder, Reine-Marie Montemont,Connie Parker, Joan Isaacson, Carolyn Stewart, Margaret Solomon, Edith Cazanova, Debra Sawarin, Krista Young
Coiffures : Forest Sala, Debra Wiebe, José-Luis Casas, Janet MacDonald, Dominique Buisson, Reginald LeBlanc, Michèle Daguin, Jill Winston, Dany Beugin, Mario Messere, Marie-France Thibault, Sharon Markell, Robert A. Pandini
Effets spéciaux : Michael Blacklock, Pierre Foury, Rory Cutler, Yves Domenjoud, Darren Marcoux, James G. Fisher, Olivier Gleyze, Olivier Zenenski, David Harris
Effets visuels spéciaux : John Rix, Tom Archer, Ken Hayward, Rosano Lepri, Stephen Pepper, Bruce Woloshyn
Coordinations des cascades : Philippe Guégan, John Wardlow, Peter Diamond, Ernie Jackson, Scott J. Ateah, Patrick Cauderlier
Assistant à la coordination des cascades : Monty Jordan
Maîtres d'armes : Bob Anderson, F. Braun McAsh, David Boushey
Cascadeurs : Darryl Scheelar, Pascal Guégan, Philippe Morel, Daniel Breton, Alain Grellier, Albert Goldberg, Pascal Lopez, Lionel Vitrant, Philippe Lazoore, Patrick Médioni, Alain Brochery, Owen Walstrom, Rick Morwick, Mark Noda, Jean-Louis Airola, Alain Barbier, Michel Bouis, William Cagnard, Bernard Chevreul, Daniel Mardon, Todd Schroeder, Patrick Steltzer, Jean-Claude Braquet, Victor Favrin, Marcel Labbaye, Rob Wilton, Jason Calder, Michel Carliez, Jim Dunn, Jean-Pierre Janic, Olivier Vitrant, Patrice Cossonneau, Anthony De Longis, Jean-Marc Bellu, Yves Girard, Christian Hening, Marc Mercier, Duane Dickinson, Delaina-Lu Gamblin, Dave Hospes, David Jacox, Scott Nicholson, Jacob Rupp, Lee Sollenberger, Lauro David Chartrand-Del Valle, Guy Bews, Yannick Derrien, Marco Paul, Curt Bonn, Mike Desabrais, Mathew Lorenceau
Production : Gaumont Television / Davis - Panzer Productions (1992/1998)

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Crédit photo : Gaumont Télévision
SOURCES CONSULTEES

- "Highlander, the Complete Watcher's Guide" (Maureen Russell), 1998.
-  "Génération Séries", juillet-août-septembre 1997.
- "The Watcher's Database" / CD-rom Films, février 1986.

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