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Buck Rogers avec Gil Gerard : La série

Par Jacques Férenzi

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Crédits photo : NBC Television - Glen A. Larson Productions - Universal Television

Remarque préalable de la part de la Rédaction du Magazine des Séries : de nombreux éléments de ce dossier ont été fournis à son auteur par divers internautes. Tous passionnés par Buck Rogers et ses aventures. Le tout au cours des années 2003 et 2004. Malheureusement, nous avons perdu toute trace d'eux. Aussi, espérons-nous que, par l'entremise de la nouvelle publication de ce dossier, ils pourront se signaler à nous. Ainsi, pourrons-nous alors les intégrer en tant que contributeurs à cet article dans le strict respect des droits d'auteur. Merci par avance pour votre compréhension.

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Crédits photo : NBC Television - Glen A. Larson Productions - Universal Television
UN HEROS MAJEUR DE LA BANDE DESSINEE

C'est en janvier 1929, à la veille de la grave crise économique qui allait touché les Etats-Unis, que la bande dessinée consacrée au personnage de Buck Rogers fait son apparition pour la première fois dans la presse papier américaine. Buck Rogers opère alors une entrée de façon fracassante dans le panthéon de la culture de ce grand et beau pays. La longévité de sa carrière papier permet à sa renommée de traverser un grand nombre de frontières. A l'image de Flash Gordon/Guy L'Eclair, Barbarella et autre Perry Rodhan, il est l'archétype du super-héros de l'ère spatiale.

Anthony "Buck" Rogers ou Buck Rogers est donc un comic strip (bande dessinée américaine) de science-fiction. Il a été créé par Philip Francis Nowlan. Paru pour la première fois dans "Amazing Stories" sous le titre "Armageddon—2419", en août 1928. En 1933, Philip Francis Nowlan s'associe avec Dick Calkins pour les dessins. La série s'arrêtera en 1967. Il faut souligner que les aventures de Buck Rogers sont aussi publiées en comic books. Buck Rogers est donc le premier héros de science-fiction de l'histoire de la bande dessinée. De surcroît, il est également le premier à posséder un pistolet à rayon laser désintégrateur.

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Crédits photo : NBC Television - Glen A. Larson Productions - Universal Television
BUCK ROGERS DEBARQUE EN DEUX TEMPS
Une arrivée spectaculaire

Tout d'abord au cinéma en mars 1979. Puis, face au succès enregistré, sous la forme d'une série hebdomadaire des septembre de la même année. Ainsi, tout commence par un téléfilm mis en scène par Daniel Haller et produit par Richard Caffey. Toutefois, les deux principales chevilles ouvrières de ce projet sont avant tout Glen A. Larson et Andrew Mirisch. D'un côté, pour le premier cité, vous pourrez découvrir un portrait très complet que nous lui avons consacré ci-dessous. D'un autre côté, quant au second nommé, il avait déjà collaboré avec Larson sur la série "Le signe de justice", avec Dack Rambo, en 1978.

S'appuyant sur un scénario écrit par Leslie Stevens (scénariste et producteur auquel on doit "Au-delà du réel", "L'homme Invisible" avec David McCallum et "Le nouvel homme invisible" avec Ben Murphy), le téléfilm décrit les mésaventures du spationaute et capitaine Buck Rogers. Ce dernier dont le vaisseau spatial se retrouve propulsé dans l'espace et le temps.

L'intrigue du téléfilm

Le navire de Buck Rogers est alors abordé par un croiseur d'une taille impressionnante, le Draconia. Celui-ci est le vaisseau amiral de la Princesse Ardala (campée par Pamela Henschley, future collaboratrice de Lee Horsley dans la série "Matt Houston"). Mais aussi de l'infâme Kane, son âme damnée (interprété avec talent par Henry Silva). Ce dernier se charge de décryogéniser Buck Rogers. Puis, il prend l'initiative de le manipuler mentalement.

Le but poursuivi par Kane, sous les ordres de la Princesse Ardala, est de rediriger Buck Rogers vers la Terre pour pouvoir le pister. Puis, attaquer ladite Terre par surprise et au bon moment. Toutefois, capturé par les forces terriennes qui protègent la planète, Buck Rogers suscite rapidement la méfiance du Colonel Deering et du Docteur Huer. Tous deux ont tendance à considérer le Capitaine Rogers tel un espion. Seul le Docteur Théopolis soutient la position de Rogers. Aussi, va-t-il l'aider à prouver sa bonne foi.

Le syndrome Galactica

Bien mis en scène par l'expérimenté Daniel Haller, le téléfilm inaugural va bénéficier d'une sortie dans les salles obscures américaines au printemps 1979. Puis, Glen A. Larson, en accord avec le studio Universal, reprend une démarche similaire à celle qu'il avait initiée pour le pilote de la série "Galactica".

S'appuyant sur l'engouement suscité par la science-fiction au cinéma avec les succès de "Rencontres du 3ème type" de Steven Spielberg et bien évidemment de "La guerre des étoiles" de George Lucas, "Buck Rogers au XXVème siècle" est initialement distribué en salles nanti d'un générique d'inspiration "jamesbondienne". Vous conviendrez que cela est plutôt inattendu pour une oeuvre relevant de la science-fiction. Ce téléfilm (que l'on a pu enfin découvrir en intégralité dans le coffret DVD édité en juin 2010) sera à peine remonté pour le lancement de la série sur le réseau NBC à partir du 20 septembre 1979.

Buck Rogers et ses amis

Au cours de cette première saison, Buck Rogers est confronté au futur tel qu'on pouvait le concevoir à la fin des années 70 à la télévision américaine. Toutefois, avec ce qu'il a parfois de plus absurde. Ainsi, Buck Rogers défraie-t-il la chronique par sa désinvolture et son charme auquel même le Colonel Deering ne parvient pas à résister. Qui plus est, Rogers ne cesse d'étonner son entourage avec ses bonnes vieilles méthodes et expressions d'antan.

Au cours de ses 22 premières aventures, il est secondé par le Docteur Huer. Celui-ci est une des sommités du Directoire de la planète Terre. S'y ajoutent, le Colonel Wilma Deering, une très charmante pilote et le Professeur Théopolis. Enfin, pour faire bonne mesure, ce dernier est un ordinateur portable de la forme d'une énorme montre que Twiki, un petit androïde, transporte autour du cou. Un aspect plus que contestable de la série.

Par contre, le décalage temporel dont est victime Buck est l'un des composants qui justifie l'attrait de la série. En effet, ses prises de position, son vocabulaire, ses expressions (dont Twiki est un fidèle partisan), son attitude sont emprunts d'une certaine muflerie très XXème siècle. Qui plus est, son indépendance d'esprit et de ton ne font qu'accentuer l'attrait que la gente féminine du futur ne va pas tarder à lui trouver.

Une première saison kitch

Les décors et les costumes sont, eux aussi, responsables pour beaucoup du charme de la série : très kitch et sexy, années 70 obligent. La teneur des scénarios, bien loin de nous projeter dans des réflexions philosophiques, fait des aventures de "Buck Rogers au XXVème siècle" un Soap-Opéra-SF sympathique et sans autre prétention que de nous divertir, même si le côté macho-dérisoire du héros peut être, à la longue, quelque peu horripilant. Buck Rogers se retrouve ainsi confronté à tous les dangers de l'espace possibles et imaginables (pirates, vampires, etc.), et traverse une première saison sans trop d'encombres.

Parmi les grandes particularités à retenir qui concernent la production des épisodes, on peut noter la présence de Bruce Lansbury en tant que superviseur de la production. Ce grand artisan du petit écran avait déjà tenu une responsabilité identique pour 38 épisodes de "Wonder Woman", et il avait pris la succession de Michael Garrison à la disparition de ce dernier, en août 1966, en tant que producteur des "Mystères de l'Ouest". Citons de même quelques techniciens qui avait déjà travaillé avec Glen Larson pour "Galactica" : Stu Philips à la musique, Ben Colman à la photographie, David M. Garber et Wayne Smith aux effets visuels spéciaux.

Une seconde saison en mode Star Trek

A l'orée de la seconde saison, un changement de taille intervient avec la nomination de John Mantley, choix qui peut paraître pour le moins peu opportun au regard de la carrière de Mantley qui s'était surtout illustré dans le genre western avec de belles réussites telles que "Le justicier" avec James Arness et "La conquête de l'Ouest" avec le même Arness et Bruce Boxleitner.

Aussi, pour cette seconde saison, demeurée inédite en France jusqu'en avril 2001 ou elle sera diffusée par Série Club, la série bénéficie d'un sérieux relookage. Buck Rogers et Wilma Deering embarquent à bord d’un navire spatial, afin de se lancer à la recherche des survivants du Grand Holocauste. Cette nouvelle orientation, destinée à redonner un second souffle à la série, lorgne abusivement du côté de "Star Trek" et de "Galactica", les deux autres space opéra en vogue dans les années 70. Terminée la planète Terre version futuriste, et place est faite aux voyages dans l'espace.

De même, quelques modifications dans le casting sont apportées à cette deuxième mouture, le vaisseau étant dirigé par un nouveau personnage, l’amiral Asimov incarné par Jay Garner. Et qui dit ordre, dit problèmes avec Buck Rogers ! Le docteur Huer est remplacé par l’excentrique docteur Goodfellow auquel Wilfrid Hyde-White prête ses traits. Et même Twiki se découvre un camarade, avec le robot Crichton qui a du mal à imaginer qu’il a été conçu par les hommes.

Mais la grande nouveauté est l’arrivée de Hawk, un extra-terrestre, ancien ennemi de Buck Rogers, qui devient un solide compagnon de l’aventurier. Car malgré les modifications, la série demeure dans la veine d'une succession d’aventures interstellaires, kitsch à souhait, avec des costumes qui font plus penser au disco des années 70 qu’au futur du XXVème siècle...

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Crédits photo : NBC Television - Glen A. Larson Productions - Universal Television
LES PERSONNAGES
Buck Rogers

Buck Rogers est le plus méritant de tous, mais sa récompense le surprend. En effet, il se retrouve transporté cinq siècles plus tard, sur une planète qui, bien entendu, n’a plus grand chose à voir avec celle de 1987. Courageux, il réussit à s’adapter et devient un ardent défenseur de la Terre pour lutter contre les divers complots qui assombrissent la petite planète bleue et manipule aussi bien les nouvelles technologies du 25ème siècle que l’humour et la dérision.

Colonel Wilma Deering

Buck doit beaucoup au colonel Deering. C’est à son contact que l’astronaute découvre ce nouveau siècle. Très attirante (dans de jolies combinaisons futuristes), leurs rapports restent chastes, même s’ils se soutiennent l’un, l’autre. Wilma est responsable de la défense de la Terre, un métier assez stressant, mais elle sait qu’elle peut compter sur son ami du passé.

Twiki

De petite taille, Twiki est l’instrument le plus sûr pour acclimater Buck dans ce nouveau siècle. Twiki est un petit robot, qui vient en aide au héros. D’aspect humain, ce robot a en plus un bon sens de la répartie et un humour assez désopilant. Comme beaucoup d’androïdes, créés pour des films de SF des années 80, Twiki a un look particulièrement kitsh mais à la limite agaçant. Parfois, on en arriverait à souhaiter sa suppression.

Docteur Huer

Tête pensante du Directorat de Défense de la Terre, Elias Huer est aussi le plus renommé des scientifiques. Il se lie d’amitié avec Buck Rogers, et c’est lui qui va lui confier une précieuse aide, Twiki qui, autour du cou, soutient le docteur Theopolis, un ordinateur autonome. Une des nombreuses avancées technologiques que l'on doit au bon docteur Huer…

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Crédits photo : NBC Television - Glen A. Larson Productions - Universal Television
GIL GERARD EST BUCK ROGERS

Né en 1943 dans l'Etat de l'Arkansas, Gil Gerard débute sa carrière dans quelques téléfilms puis enchaîne avec une première participation conséquente dans la série "The Doctors" dans le cadre de laquelle il incarne le docteur Mark Stewart au cours des saisons 1974/1976. Sa nouvelle popularité va alors lui permettre d’interpréter des seconds rôles prestigieux. Comme c’est le cas dans "Les naufragés du 747" (tourné en 1977 sous la direction de Jerry Jameson) avec Jack Lemmon, Joseph Cotten et Christopher Lee. Il tourne ensuite dans quelques autres téléfilms et participe à de nombreuses séries en tant que vedette-invitée avant d'endosser la combinaison du capitaine Rogers, d’abord le temps d’un téléfilm, puis jusqu’au 16 avril 1981, date de diffusion du dernier épisode de la série.

En 1986, on le retrouve en tête d'affiche d'une série avec "Le chevalier lumière". En 1989, il reprend un rôle de médecin dans une série de 13 épisodes intitulée "Nightingales", et il récidive dans "Earth Force" en 1990. Par la suite, il se fera plus rare, apparaissant dans des séries B principalement. Notons enfin qu'il a participé en 2010 à la nouvelle adaptation de "Buck Rogers" demeurée inédite en France.

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Crédits photo : NBC Television - Glen A. Larson Productions - Universal Television
LES AMIS DE BUCK ROGERS
Erin Gray (Wilma Deering)

De défilés en essayages, Erin Gray est passée vers la fin des années 70 à un tout autre métier où ses formes furent aussi un atout. Mais pas seulement. Car pour les amateurs de séries, cette comédienne, née en 1950 à Hawaï, aura interprété des personnages féminins assez forts. A partir de 1978, elle protège la Terre avec Buck Rogers. Puis, en 1982, elle affronte une famille exclusivement masculine dans "Ricky ou la belle vie". Par la suite, l’actrice n’apparaîtra que très rarement, le temps de quelques séries B comme "Jason va en enfer". Cependant elle est toujours restée une invitée de marque dans les séries : "Simon et Simon", "Magnum", "Vega$", "L’homme qui tombe à pic", "Starman", "Arabesque", "La loi de Los Angeles", "Les dessous de Palm Beach", "Renegade", "Alerte à Malibu" et "Profiler" se sont adjoints les services de cette actrice bien trop discrète.

Felix Silla (Twiki)

Acteur de petite taille, Felix Silla a eu l’occasion de jouer dans quelques films mythiques, quelques références essentielles. En 1968, il jouait un enfant chimpanzé dans "La planète des singes"; en 1983, il devient poilu comme un Ewok dans "Le retour du Jedi" et en 1992, il interprète un pingouin dans le crépusculaire "Batman, le Retour". Avant de devenir Twiki, il avait en 1964 participé aussi à une autre série qui restera dans les annales : "La famille Addams". Mais Felix Silla était célèbre aussi pour être cascadeur. Et dans les petits papiers de Spielberg. Puis qu’il a prêté ses services au fameux réalisateur lors des tournages de "Poltergeist" (que produit Spielberg), "E.T." et "Indiana Jones et le Temple Maudit". On le retrouve aussi au générique de "Howard the Duck" et "The Monster Squad".

Tim O’Connor (Docteur Huer)

Acteur de second plan, Tim O’Connor s’est toujours fait remarquer pour sa silhouette longue et rigide. Né en 1927 à Chicago, il faut attendre 1949 pour le voir pour la première fois sur un écran dans la comédie horrifique, "Master Minds". Il apparaîtra ensuite une seconde fois dans un téléfilm, dix ans plus tard, après une carrière dans le théâtre qui le forme à de grands rôles classiques. Ce qui explique sa présence sur de nombreux téléfilms inspirés de nombreux chefs d’œuvre de la littérature comme "Les 3 Mousquetaires" ou "L’île au trésor".

Concernant l'univers des séries, il débute en 1965 dans "Peyton Place", puis en 1978 dans "Wheels" avant de s’envoler pour le 25ème siècle avec "Buck Rogers". Enfin en 1994, il rejoint le casting de "General Hospital". Sa dernière apparition sur le grand écran remonte à 1992 dans le parodique "Y a t’il un flic pour sauver le président ?"

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Crédits photo : NBC Television - Glen A. Larson Productions - Universal Television
LE CREATEUR : GLEN A. LARSON

Lisez le portrait détaillé de ce grand producteur : Glen A. Larson.

FICHE TECHNIQUE

Création : Glen A. Larson d'après la bande dessinée de Philip Francis Nowlands et Richard W.Calkins
Producteurs : Glen A. Larson, John Mantley, Richard Caffey, Jock Gaynor, David O'Connell, John G. Stephens
Superviseurs de la production : Bruce Lansbury, Leslie Stevens, Calvin Clements, Jr
Producteurs associés : David G. Phinney, Medora Heilbron, Karen Welch, Andrew Mirisch, Tim King
Thème musical : Glen A. Larson, Stu Phillips
Musique : Bruce Broughton, John Cacavas, Richard Markowitz, Johnny Harris, J.J. Johson, Robert Prince, Stu Phillips, Donald Woods, Herbert D. Woods, Michael Melvoin, Les Baxter, Richard Lasalle
Directeurs de la photographie : Ben Colman, Frank Beascoechea, Frank Thackery
Montage : George Potter, Michael Berman, Leon Ortiz-Gil, Howard B. Anderson, Neil MacDonald, John J. Dumas, Edward W. Williams, David Howe, William Martin, Ron Honthaner
Montage de la musique : Herbert D. Woods, Donald Woods, David Kahn, Tom Gleason, Lou Gordon, Richard Lapham
Casting : Phil Benjamin, Joe Reich, Simon Ayer, Robert D. Edmiston
Directeurs artistiques : Fred Luff III, William L. Camden, William H. Tuntke, Paul Peters, Hub Braden, Bill Taliaferro, Peter Clemens, David L. Snyder
Régisseurs : Harker Wade, Charles E. Walker, Paul Wurtzel, Jack Cunningham, Edward D. Markley
Décors : Frank Lombardo, Joanne MacDougall, Victor Hugo, Richard Reams
Costumes : Al Lehman, Sal Anthony, Jean-Pierre Dorléac
Supervision des costumes : Barry Downing
Maquillage : Werner Keppler, Jack Stone, Brenda Todd
Coiffures : Jerry Gugliemotto
Effets spéciaux : Syd Dutton, C. Cory M. McCrum-Abdo, David M. Garber, Wayne Smith, Peter Anderson, David Jones, David Stipes, Dennis Michelson, Courtney Dane, Robert Cole, Chuck Arrigo
Coordinations des cascades : Fred Waugh (pilote), Richard Washington
Cascadeurs : Mickey Caruso, Roydon Clark, Nick Dimitri, Dick Durock, Tony Epper, Dean Raphael Ferrandini, Whitey Hughes, Gene LeBell, Michael Masters, Bob Minor, Conrad E. Palmisano, Michael Runyard, Rick Sawaya, Ron Stein, Kym Washington Longino, James Winburn, Bob Yerkes, Hubie Kerns Jr, Larry Holt, Victor Paul, Richard Washington, James Winburn, Bob Bravler, David LeBell, Alan Oliney, Gregory J. Barnett, Doc Eliott
Premiers assistants du réalisateur : Bob Bender, Frank Crawford, Robert Villar, Phil Bowles, Jerry Sobul, Jerram A. Swartz, Alan Crosland Jr. 
Deuxièmes assistants du réalisateur : Gerald T. Olson, Stephen Lillis, Judith Vogelsang, Kenneth D. Collins, Dick Erickson 
Production : Universal Television / Glen A. Larson Productions (1979) / Bruce Lansbury Productions (1979) / John Mantley Productions (1980) / NBC Television

 

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