Par Christophe Dordain et Thierry Le Peut
"La Grande Vallée" est une série qui met en scène la saga de la famille Barkley. Celle-ci habite à Stockton en Californie à la fin du XIXe siècle. Victoria Barkley est donc une veuve énergique qui dirige un ranch avec l'aide de ses trois fils, de sa fille, et du fils illégitime de son époux...
LE WESTERN A LA TELEVISION AMERICAINE
La fiction télé et le western sont étroitement liés. Genre mythique aux Etats-Unis, le western remplissait les salles de séries B tournées à la chaîne durant les années 40 et 50. Lorsque la production devint plus coûteuse, de nombreux artisans du grand écran s’intéressèrent à la télévision, alors médium débutant encore entouré de scepticisme.
Les débuts au petit écran
En effet, la petite lucarne était alors demandeuse de productions en série susceptibles de fidéliser un public encore jeune. Les succès du cinéma et de la radio trouvèrent alors une vie nouvelle. Ainsi, certains programmes allaient-ils être appelés à une longue et glorieuse existence. On citera notamment "Gunsmoke" (interprété à la radio par William Conrad) bientôt immortalisé sur le petit écran par James Arness (frère de Peter Graves à la ville et incarnation d’un envahisseur d’outre-espace dans "La chose d’un autre monde" de Howard Hawks et Christian Nyby).
Source de richesses insoupçonnées à ses débuts, la télévision se mit à construire ses propres légendes en reprenant des personnages déjà éprouvés, faisant partie intégrante du folklore de l’Ouest. Par exemple, William Boyd fit-il ainsi fortune en incarnant Hopalong Cassidy dans une quarantaine d’épisodes télé entre 1949 et 1951 tandis que d’autres lui emboitaient le pas. On pensera alors à Gene Autry en 1950 et à Roy Rogers en 1951.
I'm a lonesome cow-boy
Le cow-boy télévisuel est fidèle à la mythologie du héros solitaire. "The Lone Ranger", avec Clayton Moore, reste l’une de ses représentations les plus symboliques avec ses 221 épisodes diffusés entre 1949 et 1957. Aussi, son succès ouvrit-il la voie à un autre justicier masqué qui connut son heure de gloire à la télévision entre 1958 et 1960, signant ses exploits d’un Z resté fameux.
L’influence de la bande dessinée est manifeste dans ces personnages manichéens souvent flanqués d’un cheval fétiche, qu’on l’appelle Silver ou Tornado, et d’un faire-valoir vaguement comique (Bernardo, Tonto et Alii). "The Adventures of Wild Bill Hickock", "Buffalo Bill Jr", "Range Rider", "The Adventures of Kit Carson", "Bat Masterson", "Bronco", "Cheyenne" et "Cisco Kid" sont quelques-uns des héros solitaires qui chevauchent la lucarne au tournant des décennies 50 et 60.
Le temps du western adulte
C’est aussi à cette période que naît ce que l’on a appelé le western « adulte ». C’est-à-dire destiné au public adulte du début de soirée. En septembre 1955, ABC programme "The Life and Legend of Wyatt Earp", avec Hugh O’Brian. Une série qui contera sur 225 épisodes, jusqu’en 1961, la vie et les aventures de ce personnage légendaire de l’Ouest. Celui qui fut immortalisé au cinéma par John Ford et John Sturges avec des noms prestigieux comme Bat Masterson, Doc Holliday, Tombstone ou O.K. Corral.
Quelques jours plus tard, CBS lance son "Gunsmoke" qui tiendra l’antenne jusqu’en 1975. James Arness ne tardant pas à revenir dans un rôle de nouveau emblématique dans "La Conquête de l’Ouest" à la fin des années 70. Dans la même veine, "The Restless Gun" met en scène un héros « maudit », voyageant de ville en ville. Mais, sa réputation de tireur redoutable le rend souvent indésirable. Tandis que "Have Gun, Will Travel" propulse le personnage de Paladin. Ce dernier est un redresseur de torts incarné par Richard Boone.
Produit par Warner Bros.
ABC, en partenariat avec Warner Bros., commande alors une série de produits formatés qui dureront pour la plupart de trois à cinq ans : "Cheyenne" est bâti sur la forte carrure de Clint Walker, "The Lawman" sur l’association d’un shérif expérimenté et d’un jeune assistant, campés par John Russell et Peter Brown, les autres ont pour titres "Sugarfoot", "Colt .45", "Bronco" et "Maverick". Cette dernière est restée la plus fameuse en raison sans doute de la personnalité de James Garner, l’interprète de Bret Maverick, et de ses partenaires Robert Colbert, Jack Kelly et Roger Moore.
Le tournant des années 60
Celui-ci marque ainsi une sorte d’âge d’or du western télé, voyant l’apparition également de "Bonanza", autre programme mythique de l’Histoire du western, voire de la télévision. En 1957, la société Four Star (fondée par Dick Powell, Ida Lupino, David Niven et Charles Boyer), productrice de plusieurs des programmes précités, lance une série narrant les exploits d’un Texas Ranger, Hoby Gilman, dans l’Ouest de l’après-guerre de Sécession. "Trackdown" durera donc deux ans et 71 épisodes, révélant le comédien Robert Culp qui s’y sentira d’ailleurs si malheureux qu’il déclarera après cette expérience ne plus jamais vouloir de série télé ! (Ce qui ne l’empêchera pas d’être l’un des héros de la série "Les Espions" six ans plus tard et de rempiler pour "The Greatest American Hero" au début des années 80.)
D'autres séries vont venir illustrer le genre notamment "Le Virginien" produite par Charles Marquis Warren dès 1962 et qui durera pendant 9 années ou bien encore "La Grande Vallée" diffusée par CBS à partir de 1965, CBS qui lancera, deux ans plus tard, "Cimarron". Citons également "Ranch L" produite par la 20th Century Fox Television entre 1968 et 1970 et "Hondo", produite par la société Batjac et diffusée dès 1967, en s'appuyant sur le film réalisé par John Farrow et interprété par John Wayne en 1953, le propriétaire de Batjac.
Pour conclure, à la fin des années 60, le western à la télévision est-il structuré selon un paysage comprenant plusieurs sous-ensembles. D'un côté, une orientation vers l'espionnage et le fantastique ("Les Mystères de l'Ouest"). D'un autre côté, la mise en vedette du héros solitaire ("Hondo" et/ou "Le Proscrit"), ou bien d'un duo ("Les Bannis"). Enfin, le western familial avec "Bonanza", "Le Ranch L" et "La Grande Vallée", objet du présent dossier.
LE CONCEPT
Situé dans la vallée de San Joaquin, voici la vaste propriété des Barkley. Tous forment une puissante famille de Stockton dans l'Etat de Californie. En premier lieu, il faut alors souligner que Victoria est veuve. Elle abrite sous son toit ses enfants Jarrod, Nick, Audra et Heath, fils illégitime de son défunt mari Tom Barkley. En deuxième lieu, de préciser que si Nick et Heath s’occupent du ranch, Jarrod est avocat et Audra enseignante. En résumé, en ces temps pionniers, les Barkley sont respectés mais parfois aussi détestés pour leur richesse. De surcroît, ils ont l’art de se mettre dans des situations délicates, soit en aidant de vieux amis, soit en offrant leur secours aux opprimés.
LA COMPAGNIE FOUR STAR
La compagnie Four Star Television, également appelée Four Star Films et Four Star International, était une société de production télévisuelle créée aux Etats-Unis en 1952. Elle demeurera active jusqu'en 1987 année de sa revente à la société de Roger Corman (New World Entertainment). Cette initiative fut prise par des comédiens de grande renommée tels que Dick Powell, David Niven et Charles Boyer. Effectivement, tous souhaitaient pouvoir développer des programmes de qualité pour le média naissant qu'était alors la télévision.
A l'actif de cette société des séries qui sont devenues au fil du temps des classiques incontournables : "The Rifleman" avec Brian Keith, "Au Nom de la Loi" avec Steve McQueen, "Richard Diamond" avec David Janssen, "Les Détectives" avec Robert Taylor, "L'Homme à la Rolls" avec Gene Barry. Sans oublier, bien évidemment, "La Grande Vallée" à la fin des années 60.
LES PERSONNAGES PRINCIPAUX
Barbara Stanwyck (Victoria Barkley)
Richard Long (Jarrod Barkley)
Peter Breck (Nick Barkley)
Lee Majors (Heath Barkley)
Linda Evans (Audra Barkley)
Charles Briles (Eugene Barkley)
Napoleon Whiting (Silas)
Barbara Stanwyck (voix française : Lita Recio)
Actrice américaine, elle fut la star des années 30 et 40. En effet, Hollywood créa pour elle des rôles de femmes fatales froides et cruelles. Bien que jouant souvent des vilaines, Barbara Stanwyck demeurera toujours l'une des actrices les plus aimées d'Hollywood.
De son enfance difficile, Barbara Stanwyck a tiré une volonté et une force remarquables. Aussi dote-t-elle ses personnages - le plus souvent, des femmes indépendantes - d'une dureté et d'une énergie hors du commun. Cependant, ses premiers films, "Le Signe sur la porte" (George Fitzmaurice, 1929) et "Mexicali Rose" (Erle C. Kenton, 1929), sont des échecs. Finalement, il lui faut attendre de rencontrer le réalisateur Frank Capra pour accéder à la reconnaissance. Sous sa direction, elle incarne une prédicatrice itinérante dans "Miracle Woman" (1931), puis tourne "Amour Défendu" (1932). Dès lors, on la considère comme une star, au même titre que Greta Garbo et Marlene Dietrich.
Le réalisateur William A. Wellman s'intéresse alors à elle. Dans la mesure où il lui permet de démontrer sa force de caractère à travers des personnages faisant face à l'adversité. Dans "L'Ange Blanc" (William A. Wellman, 1931), elle incarne une infirmière combative. Puis, dans "So Big" (1932), une fermière opiniâtre. Fille du peuple dans "L'Homme de la Rue" (Frank Capra, 1941), aventurière et Lady anglaise dans "Un coeur pris au piège" (Preston Sturges, 1941), l'actrice donne une dimension bouleversante à ses héroïnes.
L'exemple le plus frappant est "Assurance sur la Mort" (Billy Wilder, 1944) qui marque l'apogée de sa carrière. En vamp blonde diabolique et perverse, la comédienne impressionne. Après ce film, Barbara Stanwyck compose à maintes reprises des personnages de cette même trempe ("L'Emprise du Crime", Lewis Milestone, 1946 ; "Le Démon s'éveille la Nuit", Fritz Lang, 1951). Néanmoins, la comédie lui sied également. Par exemple, dans "Miss Manto est folle" ( Leigh Janson, 1937) et dans "Un Coeur pris au Piège" (Preston Sturges, 1941), elle incarne une séduisante capricieuse. Il faut enfin souligner qu'elle apparaît au cinéma pour la dernière fois dans "Celui qui n'existait pas" (William Castle, 1964) avec Robert Taylor, son ex-mari.
Dans la plupart de ses rôles, elle dominait très souvent son partenaire masculin. Bien que sa carrière cinématographique décline au milieu des années 50, elle demeura pourtant fort populaire notamment au petit écran, participant aux séries "The Barbara Stanwyck Theatre" (1960-61) et "La Grande Vallée" (1965-69). Après cela, Barbara Stanwyck jouera le rôle de Connie Colby dans "Les Colbys" (1985-86). Enfin, elle est également apparue dans "Les Oiseaux se cachent pour mourir" aux côtés de Richard Chamberlain.
Barbara Stanwick est décédée à Santa Monica, en Californie, le 21 janvier 1990.
Linda Evans (voix française : Monique Morisi)
De son vrai nom Evanstad, Linda Evans est née le 18 novembre 1942 dans le Connecticut. Très précisément, à Hartford au sein d'une famille très modeste. Pour pouvoir aider sa mère qui est veuve, Linda se lance très tôt dans le monde du travail. Ainsi, fait-elle sa première apparition télévisée dans un épisode de "The Bachelor Father" avec John Forsythe (qui sera son futur mari dans la série "Dynastie").
Linda Evans devient ensuite l'une des vedettes de "La Grande Vallée" où elle joue aux côtés de Barbara Stanwyck. Puis, la comédienne s'éclipse durant des années, suite à son mariage avec John Derek. Après son divorce, elle annonce publiquement son intention de retravailler. Par conséquent, les chaînes de télévision américaines s'empressent de lui chercher un rôle. Ainsi, participe-t-elle à la série d'espionnage "Hunter" aux côtés de James Franciscus et de Ralph Bellamy. Un programme qui sera diffusé en 1977 aux USA.
Le réseau CBS Television fera même écrire à son attention une série inspirée du film "Géant" qui s'intitulera... "Dallas". Toutefois, elle est finalement écartée du projet. Puis, ironie du sort, ABC l'engagera deux ans plus tard à la place d'Angie Dickinson pour jouer dans la série concurrente de "Dallas" : "Dynastie". Un rôle qui marquera l'ultime apogée de sa carrière entre 1981 et 1989. À la fin de la série, Linda Evans se fera plus rare à l'écran, car se consacrant à son autre passion qui est le militantisme écologique. Elle fonde également une petite chaîne de centres de gym Fitness. Pour conclure, sa dernière apparition remonte à 2021 pour le film "Swan Song", réalisé par Todd Stephens.
Richard Long (voix française : Claude Joseph)
Né le 17 décembre 1927 à Chicago, Richard Long est repéré en 1944 par un directeur de casting. Celui-ci, Jack Murton, lui donne l'occasion de débuter sur les planches. Puis, en 1946, place au cinéma aux côtés de Claudette Colbert et de George Brent dans "Tomorrow Is Forever". C'est une production du studio Universal qui lui propose alors un contrat de longue durée. Ainsi, Richard Long passe-t-il les 11 années suivantes dans les studios Universal à un moment, où, de nombreux jeunes comédiens faisaient leurs grands débuts. On pensera notamment à David Janssen, Clint Eastwood, Barbara Rush et Rock Hudson.
Au milieu des années 50, à l'instar de nombre des collègues comédiens, il accepte d'apparaître dans des séries télévisées telles que "Maverick" avec James Garner, "Bourbon Street Beat", "77 Sunset Strip", "La Quatrième Dimension". Cependant, et bien évidemment, "La Grande Vallée" demeurera sa plus grande réussite professionnelle jusqu'à sa disparition prématurée le 21 décembre 1974 à la suite d'une crise cardiaque. C'était quelques années après la fin du tournage d'une ultime série : "Nanny et son Professeur" (1970/1971).
Peter Breck (voix française : Marcel Bozzuffi et Daniel Gall)
Né à New York le 13 mars 1929, Peter Breck a toujours conservé un excellent souvenir du tournage de la série "La Grande Vallée". Toutefois, il avait déjà tenu le rôle principal dans une autre série, "Black Saddle", en 1959. Il faut aussi souligner que le comédien fait remarquer par sa participation au film mis en scène par Samuel Fuller : "Shock Corridor" (1963).
En 1965, il rejoint l'équipe de "La Grande Vallée". Ainsi, fut-il le premier comédien engagé par les créateurs de la série. Pour l'épisode "Night of the Wolf", il fut même nominé aux Emmy Awards en 1966. Puis, peu actif notamment dans les années 70 et 80, Peter Breck se contentera alors de quelques apparitions dans des séries et autres obscurs films. Peter Breck s'était définitivement retiré au Canada où il vivait jusqu'à sa disparition le 06 février 2012.
Lee Majors (voix française : Daniel Gall et Daniel Beretta)
En consultant nos archives, vous pourrez y découvrir un portrait complet consacré au célèbre comédien : Lee Majors.
LES CREATEURS DE LA GRANDE VALLEE
A.I. Bezzerides
Albert Isaac Bezzerides fut un romancier et un scénariste très actif au cours des années 30 et 40 à Hollywood. On lui doit notamment les scripts des films suivants : "They Drive by Night" (1940), "Desert Fury" (1947), "Thieves' Highway" (1949), "On Dangerous Ground" (1952), "Track of the Cat" (1954), and "Kiss Me Deadly" (1955).
Bezzerides fut également producteur de nombreux longs-métrages tels que "La Mission du commandant Lex" (1952) avec Gary Cooper, "La Femme de ses Rêves" (1951), "Opération dans le Pacifique" (1950) et "L' Enfer est à lui" avec Audie Murphy (1949). Pour la télévision, il a développe la série "The Life and Legend of Wyatt Earp" qui fut diffusée entre 1955 et 1961. Par la suite, il s'attèlera au développement de "La Grande Vallée" entre 1965 et 1969.
Louis F. Edelman
Louis F. Edelman est un producteur et scénariste américain. Il est né le 18 mai 1900 à New York. Décédé le 06 janvier 1976 à Los Angeles en Californie. Il a produit pour le cinéma plusieurs dizaines de longs-métrages dont "La Mission du Commandant Lex" avec Gary Cooper en 1952. Pour la télévision, hormis "La Grande Vallée", il a produit deux séries western. Tout d'abord, "The Life and Legend of Wyatt Earp" en 1955. Puis, "The Adventures of Jim Bowie" en 1956.
FICHE TECHNIQUE
Créée par : A.I. Bezzerides, Louis F. Edelman
Produite par : Arthur Gardner, Arnold Laven, Jules Levy, Lou Morheim
Producteur associé : Lou Morheim
Producteurs exécutifs : Arthur Gardner, Arnold Laven, Jules Levy
Supervision de la production : Norman S. Powell
Coordination de la production : Tom Rolf
Assistantes de production : Marian Carpenter, Penny Danz, Marilyn Fiebelkorn
Thème musical : George Dunning
Musique : Elmer Bernstein, Herschel Burke Gilbert, Joseph Mullendore, Lalo Schifrin, Rudy Schrager
Supervision de la musique : Alfred Perry
Montage de la musique : Harry King
Directeurs de la photographie : Wilfred M. Cline, Chas E. Burke, William E. Snyder, Keith C. Smith
Supervision du montage : Bernard W. Burton
Montage : Desmond Marquette, Sherman Todd, Arthur D. Hilton, Sherman A. Rose, Tom Rolf, Anthony Wollner, Lester Olerbeck
Assistant au montage : Ron Meredith
Supervision des scripts : Joseph Mazzuca, James Heinz
Casting : Harvey Clermont, Robert Walker, Betty Martin
Direction artistique : Jack De Shields
Supervision direction artistique : Bill Ross
Décors : Pierre Ludlum, Victor A. Gangelin
Costumes : Robert B. Harris, Jack Muhs, Ed Lossman
Maquillage : Sidney Perell, Robert Hickman, Robert Dawn, Irvin Pringle
Coiffures : Gale McGarry, Berta French, Scott Rakin, Vivienne Walker
Responsables de plateau : Don Torpin, Bob White
Assistants-réalisateurs : Edward Teets, Marty Moss, Martin Cohan, Mike Moder, Don Torpin, Jack Roe, Martin Cohan, William D. Farrala, Jack R. Berne, John Clarke Bowman, Robert Shue, Thomas J. Schmidt
Prise de son : Don Rush, John Dignam, Paul Kamp
Effets sonores : Harry King, Kay Rose, Mandine Rogne, Milton C. Burrow
Coordination des cascades : Withey Hughes
Cascadeurs : Steven Burnett, Archie Butler, Dick Cangey, Bill Catching, Vince Deadrick Sr, Richard Farnsworth, Loren Janes, Troy Melton, Bill Raymond, Alice Van Springsteen, Jesse Wayne, Charles Bail, Gene LeBell, Hal Needham, Max Kleven, Leonard P. Geer, Jack Isbell, Bob Bravler, Charlie Picerni, Chuck Couch, Norman Deming, Larry Holt, Charles Horvath, John Epper, Chick Sheridan, Gary Epper, Hal Burton, Mushy Callahan, Richard Elmore
Filmé à :
- Golden Oak Ranch
- 19802 Placerita Canyon Road, Newhall, California, USA
- Iverson Ranch, Chatsworth, Los Angeles, California, USA
- Republic Studios/CBS Studio Center
- 4024 Radford Ave., USA
- Studio City, Los Angeles, California, USA
- Sonora, California, USA
- Thousand Oaks, California, USA
- Vasquez Rocks Natural Area Park, USA
-10700 W. Escondido Canyon Rd., Agua Dulce, California, USA
Compagnies de Production : Four Star Productions / Margate / CBS Television (1965/1969)