Par Emmanuel Francq
Une belle chronique sociale sur les Etats-Unis d’après-guerre...
"Le Riche et le Pauvre" met en scène l'histoire de la famille Jordache. Elle se déroule de la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu'au début des années 60. L'accent y est mis sur deux frères aux destins divergents : Rudy le riche et Tom le pauvre. Alors que Rudy (Peter Strauss) est un brillant étudiant prêt à tout pour réussir, son frère Tom (Nick Nolte) a tout d'une graine de violence. Après la mort de leur père, leurs chemins se séparent. Rudy débute son ascension dans le monde des affaires, puis de la politique. Tom, lui, prend le chemin de l'exil. Il accumule les déboires sans jamais renoncer. Après une carrière de boxeur professionnel écourtée, il devient père malgré lui d'un fils qu'il ne verra pas grandir. Lors d'un voyage en bateau, il défie et massacre une brute du nom de Falconetti (Willian Smith). Il lui arrache même un oeil...
PRESENTATION
"Le Riche et le Pauvre" n’est pas vraiment une série au sens propre du terme mais bien ce qu’il est convenu d’appeler une mini-série. En somme, un peu comme "Racines" ou "Le Nord et le Sud" avec Patrick Swayze. Il s’agit donc de l’adaptation de deux romans d’Irwin Shaw. Ici, la saison 1 (qui compte 12 épisodes) retrace les péripéties des frères Jordache. Chaque épisode correspondant à un chapitre. La saison 2 (sortie en DVD en 2011) poursuit et conclut l’histoire. Cette fois-ci, le récit se centre plus sur Rudy et ses relations avec son beau-fils Billy Abbott et son neveu Wesley, le fils de Tom. Avec en toile de fond l’ombre toujours menaçante de Falconetti (William Smith, le grand méchant de l’histoire) et une bataille politique qui oppose Rudy Jordache à l’infâme Charles Estep.
Il faut souligner que, lors de sa diffusion en 1977, "Le Riche et le Pauvre" aura marqué les esprits. Effectivement, qui ne se souvient pas de Tom parti sur les routes ? Qui a oublié l’histoire d’amour impossible entre Rudy et Julie ? Sans compter Falconetti ! Salaud mémorable avec qui Tom aura maille à partir… Néanmoins, c’est avec un peu d’appréhension que je m'étais à l'époque décidé à acheter le coffret de la saison 1 (sorti fin 2010). En effet, on pouvait craindre d’entamer une seconde vision d’une « vieille » série qui m’avait bouleversé (j’avais 8 ans quand je l’ai vue en 1977 sur un vieux poste télé noir et blanc). Forcément, une fois devenu adulte, on pourrait la trouver kitsch, voire désuète. Et là, surprise ! Non seulement, la série avait bien vieilli mais, en plus, elle se bonifiait avec le temps.
C'est ainsi que, bénéficiant d’une édition restaurée (proposée par Elephant Films comme l’indique la jaquette pour l'édition prévue en octobre), on se rend compte à quel point "Le Riche et le Pauvre" a été soignée, tant dans sa structure dramatique qu’au niveau des moyen techniques mis en œuvre pour l’époque. Le producteur Harve Bennett ("L’homme qui valait 3 milliards", "Super Jaimie", etc) n’aura pas lésiné sur les moyens, tant dans le soin apporté à la narration, à la conception des costumes, qu'au casting prestigieux réunissant de nombreuses vedettes, confirmées ou à venir (lire plus loin sous le titre : En coulisses).
La force du récit tient précisément dans la qualité de l’écriture des personnages. A ce niveau, le scénariste Dean Riesner a réalisé un travail remarquable dans l’adaptation du roman d’Irwin Shaw. Le tout paraît crédible. Précisément parce que les situations s’enchaînent de façon chronologique et structurée, sans être ennuyeuses ou irréalistes. Et, surtout, c’est l’ancrage dans le réel qui donne toute sa saveur à cette saga familiale. Petites villes de province, stations essence, ports de pêche, magasins de vêtements, etc. tous ces lieux donnent une véritable profondeur à ce qui arrive aux frères Jordache, ils sont un troisième « personnage » principal à part entière.
Malheureusement, ces lieux sont reproduits dans de piètres décors. Il s’agit des rues censées représenter New York et situées dans les studios Universal à Los Angeles. Si vous regardez des épisodes de "L’homme qui valait 3 milliards" et de "L’incroyable Hulk", vous reconnaîtrez les mêmes décors qui font un peu carton pâte et surtout très studio. A part cela, l’image se révèle de toute beauté. La réalisation se met au service des personnages dans une forme, certes classique, mais efficace. Et surtout, quel bonheur de voir des personnages vivre leur vie et évoluer, au fil des années. Comme dans la vraie vie.
Autre grande qualité, le caractère attachant des personnages pour qui on se prend d’affection. On retiendra particulièrement le personnage de Tom Jordache. Nick Nolte livre une prestation étonnante. Habitant littéralement son personnage (situé à mi-chemin entre le chat sauvage et le gros nounours qui rappelle par moments un jeune Gérard Depardieu), Nolte se révèle tout simplement prodigieux. Pas gâté par la vie, il essaye de s’en sortir avec ce que la nature lui a légué, sa débrouillardise et ses poings.
Ainsi, quelque part, dans l’approche du personnage de Tom, la série se rapproche-t-elle du "Fugitif". Tom erre sur les routes. Il essaie de trouver un sens à sa vie et, malgré tous ses efforts, se retrouve dans des galères sentimentales voire des ennuis pas possibles. Il erre et fait de son mieux dans cette « saleté de vie » comme il le dit au début de la série. Reprenant le thème de l’errance, "Le Riche et le Pauvre" se pose en digne successeur du "Fugitif" donc mais aussi de "L’immortel", annonçant d’autres séries à venir sur le même thème ("L'homme de nulle part", "Le rebelle", "Two", etc.).
En parallèle, le parcours de Rudy n’est pas dénué d’intérêt. Si tout lui réussit sur plan professionnel (excellent businessman et politicien), côté sentimental, c’est plutôt galère. Assez naïf dans ses relations avec les femmes durant ses jeunes années, il vit sa relation avec Julie Prescott de façon compliquée et chaotique. Des années plus tard, lorsqu’il la retrouve, on le sent tiraillé par l’amertume et la tristesse des années de jeunesse « perdues ». Nonobstant tous ses efforts pour se rapprocher de Julie, Rudy sent que les choses ne fonctionnent pas comme il l’aurait voulu. Malgré sa belle gueule et ses manières de dandy, Rudy ressent des choses. Il se révèle au fond d’une grande sensibilité.
Peter Strauss lui apporte une dimension attachante et poignante même si la balance penche plus vers Tom, au niveau de l’identification en tant que spectateur (pour ma part, je précise). Cela dit, on apprécie Rudy pour sa droiture morale. Pour sa volonté d’œuvrer pour un mieux. Même si, comme Tom, il connaît des accès de colère incontrôlables, notamment avec Julie (lors d’une altercation particulièrement violente avec de jeunes journalistes). Ici, aussi, soulignons le mérite du "Riche et le Pauvre", d’avoir osé, pour l’époque, montrer des personnages dans leurs bons comme dans leurs mauvais côtés.
Enfin, l’évolution des personnages se marque par leur transformation physique à l’écran. On passe de têtes de gamins à celles d’adultes, particulièrement chez Tom, plus massif, et d’âge mûr avec tempes grisonnantes pour Rudy. Mention spéciale au travail des maquilleurs ! Un peu comme si la série avait été tournée sur plusieurs années pour un récit qui s’étale, rappelons-le, sur 20 ans (1945 à 1965).
Par contre, le public féminin risque de grincer des dents en voyant la représentation qui est donnée du beau sexe : indécise et alcoolique (Julie), dépassée et intrigante (maman Jordache), obsédée par l’argent, les beaux vêtements et qui finira prostituée (Teresa, incarnée par Talia Shire, peu de temps avant de devenir Adrian, la femme de "Rocky", dans un rôle ici aux antipodes), petite fille riche souffrant de problèmes relevant de l’ordre de la psychiatrie (Virginia Calderwood).
Seule Kate (l’actrice Kay Lenz, toute jeune et vue en 1973 dans "Breezy" de Clint Eastwood) montre des élans de tendresse et une grande stabilité sentimentale. Des qualités qui semblent faire défaut à la majeure partie des femmes décrites plus haut. Aux côtés de Tom et Rudy, Julie joue le troisième personnage principal. Toutefois, son instabilité nous la rend peu sympathique, voire irritante. Elle est décidément bien compliquée. On ne peut que regretter le côté stéréotypé du portrait fait de la plupart des femmes dans "Le Riche et le Pauvre", plus souvent montrées comme de simples faire-valoir.
Enfin, concluons par l’éternelle lutte du bien contre le mal. Une lutte indispensable à toute bonne histoire qui se respecte. A cet égard, "Le Riche et le Pauvre" nous fait rencontrer un des plus infâmes salauds de l’histoire de la télé avec le personnage de Falconetti. Ce dernier est campé par l’inquiétant William Smith (dont on a appris la disparition le 9 juillet 2021). Massif et incarnant la brute par excellence, on l’a vu la plupart du temps dans des rôles d’affreux de service (il faut dire qu’il avait la gueule de l’emploi) dans quantité de séries des années 70 telles "Les Rues de San Francisco", "L’Age de Cristal", "La Planète des Singes", etc.
Ce qu’il y a de fascinant dans ce « vilain », c’est le mal à l’état pur qu’il incarne. En soi, ce personnage préfigure les Tony Soprano, Vic Mackey ("The Shield") et autres Dexter qui ont déferlé ces dernières années sur nos petits écrans. A la différence près que le personnage de Falconetti a été écrit de façon plus unidimensionnelle. Sans doute est-ce dû à la manière de faire de la télé de l’époque. Une époque où les différences entre bien et mal étaient nettement plus marquées. Les repères de la société moins flous et poreux qu’actuellement.
Il semble difficile de lui trouver des excuses au contraire de ses cadets télévisuels, plus animés par des tourments intérieurs et des remords. Obsédé par Tom, Falconetti cherche la vengeance à tout prix. Il incarne le ressort dramatique qui permettra de rebondir vers une saison 2 plus convenue quoique intéressante. Mais chut ! N’en disons pas plus afin de ne pas déflorer la conclusion de l’intrigue. Disons simplement que la fin vous surprendra.
Bref, cette série vaut absolument le détour ! Un must à voir et à revoir en solo ou en famille. A l’époque, elle fut récompensée par 4 Emmy Award (les Oscars de la télé) et 4 Golden Globes (Oscars décernés par la presse étangère à Hollywood). La preuve de sa qualité. Incontestablement, une série qui aura marqué de son empreinte l’histoire de la télé américaine des années 70, au même titre que "Kung Fu", "Columbo", "Kojak" et bien d’autres.
EN COULISSES
Pour les fans de cinéma et de séries, "Le Riche et le Pauvre" aligne une quantité impressionnante de vedettes confirmées ou en devenir. Retenons les principales :
- Bill Bixby qui incarne Willie Abbott (le militaire alcoolo et infidèle, père de l’enfant de Julie Prescott. Il avait déjà gagné ses galons de vedette dans la série "Le Magicien". En résumé, un statut qu'il confirmera dans le rôle de l’inoubliable Docteur David Banner dans "L’incroyable Hulk" ;
- Talia Shire (future Adrian Balboa, la femme de "Rocky" - Sylvester Stallone) dans le rôle de Teresa, gamine paumée et hystérique qui donnera un enfant à Tom, après l’avoir accusé de viol) ;
- Kim Darby (qui joue ici Virginia Calderwood, petite fille riche amoureuse de Rudy). Elle est connue du grand public pour son rôle de gamine débrouillarde face aux vieux cowboy à qui on ne la fait pas dans "Cent dollars pour un shérif" (western réalisé par Henry Hathaway en 1968 avec John Wayne).
Citons également :
- Ray Milland (Duncan Calderwood, vieux millionnaire qui aide Rudy à se lancer). Excellent comédien vu dans des films d’Alfred Hitchcock et dans "Columbo" ;
- Dick Sargent, le mari Jean-Pierre de la sitcom "Ma sorcière bien aimée" ;
- Herbert Jefferson, Jr. (Roy Dwyer, le copain docker de Tom), sympathique black vu dans "Galactica".
Curieusement, la réalité a plutôt inversé les rôles par rapport à la fiction où Rudy est présenté comme le « gagnant » (quoique…) et Tom, le « perdant ». En effet, c’est Nick Nolte (Tom) qui fera une belle carrière au cinéma ("48 heures" de Walter Hill, "La Ligne Rouge" de Terrence Malick, "Jefferson à Paris", "Contre-Enquête" de Sidney Lumet, "Under Fire" de Roger Spotiswoode, etc).
Au contraire de Peter Strauss (Rudy), relégué à des rôles peu mémorables après la fin de "Le Riche et le Pauvre". Essentiellement dans des miniséries telle "Masada". Mais aussi des séries policières dont, parmi les plus connues, "New York Police judiciaire" et "New York Unité spéciale". Il y est la vedette-invitée le temps d’un épisode. Ces dernières années, il aura incarné le père de Peter Krause (Nick George) dans plusieurs épisodes de "Dirty Sexy Money" (2007 – 2009). Une série annulée au terme de deux saisons. Il aura également participé à un épisode de "Grey's Anatomy" en 2020.
Le constat est similaire pour Susan Blakely (Julie) dont on n’entendra guère plus parler par la suite dans nos contrées. Ainsi, poursuivra-t-elle sa carrière dans quantité de téléfilms inédits en Europe. Elle multipliera les apparitions dans quelques séries télé populaires comme "Hôtel", "La croisière s’amuse", "La loi est la loi", "Walker, Texas ranger", "Arabesque". Plus récemment, "Cold Case", "Nip/Tuck", "Mon oncle Charlie", "Brothers & Sisters", etc.
Enfin, pour les amateurs de reconnaissance de comédiens qui prêtent avec talent leur voix aux acteurs américains en matière de postsynchronisation, les oreilles les plus averties auront reconnu la voix de Nick Nolte : Pierre Arditi ! Et oui ! Avant de devenir la vedette que l’on sait, le beau Pierre a prêté sa voix à de nombreux acteurs américains dans des séries marquantes des années 70. Citons notamment Jeff Goldblum (Lionel Whitney) dans "Timide et sans complexe" ; Gregory Harrison (Logan) dans "L’âge de cristal" ; Erik Estrada (Ponch) dans "Chip's" pour les premières saisons (après le doublage a été réalisé au Québec) ; Patrick Duffy (Mark Harris, l’homme-poisson au slip de bain jaune) dans "L’homme de l’Atlantide". Au cinéma : Tommy Lee Jones dans "Les yeux de Laura Mars", et bien d’autres encore.
L'EQUIPE DE PRODUCTION
Jon Epstein
Décédé le 24 novembre 1990 à l'âge de 62 ans, Jon Epstein a débuté sa carrière en tant que producteur de 5 épisodes de la série "Tarzan". Puis, il en produit 26 autres pour "Commando du Désert" interprétée par Christopher George. Epstein aura également produit la grande série western, "Les Bannis", entre 1968 et 1969 ainsi que 12 épisode de "McMillan" avec Rock Hudson (entre 1972 et 1974). Il supervise ensuite les 21 épisodes de la suite donnée au programme "Le Riche et le Pauvre : Les Héritiers" (diffusée au cours de la saison 76/77). Peu avant sa disparition, Epstein avait grandement participé au retour de "Columbo" sur le petit écran en tant que producteur exécutif de 7 épisodes. N'oublions pas également son apport essentiel à la série "Mike Hammer" avec Stacy Keach.
Harve Bennett
Producteur débutant pour "La Nouvelle Equipe" (avec Michael Cole, Peggy Lipton, Tige Andrews et Clarence Williams III), Harve Bennett travaille sur quelques téléfilms jusqu’en 1974. En 1973, il est le producteur exécutif du téléfilm "L’Homme qui Valait Trois Milliards". Ensuite, un an plus tard, ce projet allait connaître un grand succès en devenant une série diffusée quotidiennement. Elle aura fait gloire de Lee Majors.
Puis, à partir de 1975, il s’intéresse une première fois au mythe de l’invisibilité. Tout d'abord, cela donnera "L'Homme Invisible" avec David McCallum. Cependant, pas convaincu par ce premier essai, le network lui demande une autre version. Aussi, ce sera "Le Nouvel Homme Invisible" avec Ben Murphy dont l'insuccès sera similaire ! En 1976, Steve Austin tombe sous le charme de la belle "Super Jaimie" que Harve Bennett développera jusqu'en 1978. Il produira par ailleurs quatre autres séries. Puis, dans les années 80, Harve Bennett s'intéressera aux films tirés de l'univers de "Star Trek". Il assurera donc la production de 4 longs-métrages inspirés de la série.
Frank Price
Il a notamment produit le téléfilm "Vol Perdu" (en 1969, avec Lloyd Bridges). Il faut souligner que Frank Price est une figure majeure du paysage télévisuel américain de la fin des années 60. En effet, on lui doit notamment la série "L'Homme et la Cité" avec Anthony Quinn en 1970. Puis, il a de même assumé la fonction de producteur exécutif pour 27 épisodes de "L'Homme de Fer" avec Raymond Burr. Même constat pour 40 épisodes de "Opération Vol" avec Robert Wagner. Enfin, Price a pris en charge celle de superviseur de la production de 83 épisodes du "Virginien" avec James Drury. Ainsi, cet investissement majeur fait-il de Frank Price un des artisans du succès de cette grande série western des années 60.
DISTRIBUTION
Peter Strauss (Rudy Jordache) - voix française : Jean-Pierre Dorat
Nick Nolte (Tom Jordache) - voix française : Pierre Arditi
Susan Blakely (Julie Prescott) - voix française : Jocelyne Darche
Edward Asner (Axel Jordache) - voix française : Henri Djanik
Dorothy McGuire (Mary Jordache) - voix française : Claire Guibert
Robert Reed (Teddy Boylan) - voix française : Roland Menard
Gloria Grahame (Sue Prescott) - voix française : Paule Emanuèle
Kim Darby (Virginia Calderwood) - voix française : Sylviane Margolle
Bill Bixby (Willie Abbott) - voix française : Philippe Ogouz
Fionnula Flanagan (Clothilde) - voix française : Martine Sarcey
Tim McIntire (Brad Knight) - voix française : Jacques Ferrière
Ray Milland (Duncan Calderwood) - voix française : Jean-Henri Chambois
Lawrence Pressman (Bill Denton) - voix française : Roger Crouzet
Talia Shire (Teresa Santoro) - voix française : Sylvie Feit
Craig Stevens (Asher Berg) - voix française : Jean-Claude Michel
Norman Fell (Smitty) - voix française : Claude Joseph
Lynda Day George (Linda Quales) - voix française : Béatrice Delfe
George Maharis (Joey Quales) - voix française : Daniel Gall
Murray Hamilton (Sid Gossett) - voix française : Roger Rudel
Van Johnson (Marsh Goodwin) - voix française : Jacques Deschamps
Dorothy Malone (Irene Goodwin) - voix française : Nadine Alari
Andrew Duggan (Colonel Deiner) - voix française : Raymond Loyer
Herbert Jefferson, Jr. (Roy Dwyer) - voix française : Med Hondo
Kay Lenz (Kate Jordache) - voix française : Isabelle Ganz
Leigh McCloskey (Billy Abbott)
Gavan O'Herlihy (Phil McGee)
Josette Banzet (Miss Lenaut)
William Smith (Anthony Falconetti) - voix française : Marc De Georgi
Dick Sargent (Eddie Heath) - voix française : Jacques Thébault
Dennis Dugan (Claude Tinker)
Michael Morgan (Wesley Jordache)
FICHE TECHNIQUE
Produit par : Jon Epstein
Producteurs exécutifs : Harve Bennett, Frank Price
Musique : Alex North
Directeurs de la photographie : Russell Metty, Howard Schwartz
Montage : Richard Bracken, Douglas Stewart
Directeurs artistiques : John E. Chilberg II, William Hiney
Décors : Joseph J. Stone
Directeur de production : Ben Bishop
Assistants-réalisateurs : Tom Blank, Ralph Sariego
Son : Dennis C. Salcedo, James F. Rogers
Coordinations des cascades : Paul Baxley
Cascadeurs : Craig R. Baxley, Russ Dodson, Larry Holt
Costumes : Charles Waldo
Supervision du montage : Richard Belding
Supervision de la musique : Hal Mooney
Générique : Wayne Fitzgerald
Production : Jon Epstein Productions / Universal Television (1976)