Diffusion le : 17 novembre 1972 sur la 2ème chaîne de l'ORTF.
Synopsis
dans la première moitié du XXème siècle, en Sologne, un braconnier habile et insaisissable mène un combat sans merci contre la loi et la société ainsi que contre la bêtise et la mesquinerie de son entourage.
Distribution :
Pierre Rousseau (Pierre Fouquet dit Raboliot), Christian Bouillette (Berlaisier), François Dyrek (Sarcelotte), Jacques Galland (Tancogne), Fernand Berset (Volat), Yvon Sarray (Trochut), Roger Bontemps (Le comte), Josée Destoop (Sandrine), Liliane Rovère (Flora), Corinne Déforges (Delphine), Bernard Lajarrige (Tournefier), Claude Brosset (Bernier), Jacques Brecourt (Piveteau), Guy Fox (Lépinglard), Antoine Baud (Un garde-chasse), Lionel Vitrant (Un garde-chasse).
Commentaires :
- On observera la participation du chef cascadeur, Claude Carliez, pour le tournage des séquences d'action de "Raboliot". Un habitué du genre, accompagné de quelques fidèles dont Jacques Brecourt, Guy Fox, Antoine Baud et Lionel Vitrant.
- Claude Brosset connaîtra un certain succès en 1974 avec la série "Ardéchois coeur fidèle" aux côtés de Sylvain Joubert.
Critique par Télé70.com (Patrick Ouardes) :
"Cette adaptation très réussie du roman de Maurice Genevoix renoue avec la tradition des grandes dramatiques de l'ORTF. Tourné en 1971 en Sologne, sur les lieux même de l'action et en suivant le rythme des saisons de la fin de l'été au début de l'hiver; le tournage ayant lieu dans l'ordre chronologique des scènes (pratique rarissime) et bénéficiant de décors naturels splendides, cette oeuvre, presque naturaliste, est une vraie réussite. Les scènes de nuit, notamment, sont particulièrement saisissantes. Pierre Rousseau, en Raboliot, est confondant de naturel tout comme Claude Brosset en gendarme inflexible mais patient."
Critique par Télé 7 Jours (Georges Hilleret, numéro 657, 25 novembre 1972) :
"Le beau livre de Maurice Genevoix a été remarquablement mis en images par Jean-Marie Coldefy. L'histoire du célèbre braconnier a été raconté, pour ainsi dire, de l'intérieur. Le réalisateur, comme l'auteur, n'avait-il pas avoué qu'il braconnait dans son enfance ? Et cela se sent à mille détails près. De plus, mettant à profit le passage d'une arrière saison d'automne particulièrement belle à un hiver qui s'annonçait rigoureux, Coldefy n'a pas hésité à tourner son téléfilm dans l'ordre chronologique des scènes. Les scènes de nuit sont particulièrement saisissantes et réussies. (...) Bien des séquences sont, du point de vue de la réalisation, de véritables tours de force."