PRESENTATION
"Jean-Roch Coignet" est une mini-série française en sept épisodes de 55 minutes. Elle a été réalisée par Claude-Jean Bonnardot d'après Les cahiers du capitaine Coignet. La série fut ensuite diffusée du mardi 23 décembre 1969 au samedi 3 janvier 1970 sur la 1ère chaîne de l'ORTF.
SYNOPSIS
Enfant pauvre, presque abandonné à lui-même, Coignet est conscrit en 1799. Jusqu’en 1815, il participe à toutes les campagnes du Consulat et de l’Empire. Ensuite, Coignet termine sa vie militaire comme Capitaine de la Garde Impériale. Puis, comme Officier de la Légion d’Honneur. Le tout après avoir participé à seize campagnes et quarante-huit batailles sans avoir jamais été blessé. On le suit donc dans la gloire autant que dans les épreuves, jusqu’à la bataille de Waterloo. Coignet est ainsi le témoin des massacres et des horreurs commises par les armées impériales. Mais, Jean Roch Coignet se rend peu à peu compte que les idéaux de la République ont en définitive été trahis par Napoléon et son goût effréné pour la guerre…
DISTRIBUTION
Henri Lambert (Jean-Roch Coignet), Pierre Santini (Gervais), François Dyrek (La Franchise), Max Vialle (Godaille), Hervé Sand (Monsieur Potier), Anne Deren (Mlle Renard), Anne Pauzé (Louison), Chantal Banlier (Nanette), Dominique Michalak (Marie), Fabienne Mai (Madame Potier), Liliane Bel (Madame Renard), Alexandre Bonnardot (Le roi de Rome), André Dumas (Le médecin chef), Christian Delangre (St Léger), Christian Forges (Milon), Franck Estange (Le capitaine Merle), Frédéric Lambre (Le major Larrey), Gérard Chevalier (Lannes), Gilles Capelle (Tourville), Jacques Mondain (Benoît), Jacques-François Zeller (Barzac), Jean Marconi (Le général Boudin), Max Amyl (Duroc), Max André (Le maréchal Davout), Pascal Tersou (Palbrois), Patrick de Backer (Jean-Baptiste), Pierre Plessis (Gustave Durut), Daniela Giordano (Javotte), Franca Licastro (Fanchon), Gabriella Farinon (Mizzi), Gabriella Giorgelli (Margot la joie), Tatjana Salaj (Tamara Borissovna), Enrico Salvatore (Le capitaine Renard), Milan Micié (Berthié), Mirko Kraljev (Le général Dorsenne), Ratko Bulian (Le maréchal Ney).
FICHE TECHNIQUE
Directeur de production : Pierre Gout
Assistante de production : Danielle Aubry
Direction de la photographie : Denys Clerval, Tomislav Pinter
Supervision du script : Michelle Podroznik
Supervision du montage : Sylvie Blanc
Assistantes au montage : Anita Fernández, Marcelle Pluet
Chef décorateur : Maurice Sergent
Conception des costumes : Marcella De Marchis Rosselini
Assistante costumière : Vera Scivicco
Maquillage : Charly Koubesserian, Manlio Rocchetti
Assistants à la réalisation : Andres Slavko, Charles Pozzo di Borgo, Jean-Pierre Vergne
Accessoires / Chef artificier : André Pierdel
Combats et cascades : Franck Estanges, Bruno Oppe
Montage son : Jean-Bernard Bonis
Assistant au montage du son : Jean-Pierre Cressent
Mixages : Maurice Laroche
Enregistrement du son : Erik Molnar, Fernand Sartin
Perchman : Jesús Navarro
Conseillère à la musique : Betty Willemetz
Chorégraphies : Max André
Conseiller artistique : Jean-Dominique de la Rochefoucauld
Production : ORTF / RAI / SSR / RTBF / Technisonor (1969)
L'AVIS DE LA PRESSE
Pour
"Tourné en couleurs, Jean-Roch Coignet, le feuilleton historique d'Albert Vidalie et Claude-Jean Bonnardot, est présenté en noir et blanc sur la 1ère chaîne. Tout en regrettant de ne pouvoir apprécier les images telles qu'elles ont été conçues, il faut retenir l'intérêt de cette reconstitution qui se détourne de l'épopée façon " images d'Epinal " pour plonger dans la réalité finalement peu glorieuse de la vie militaire.
On pense à Erckmann-Chafrian et à son Histoire d'un paysan démontant les mythes de la guerre et de l'héroïsme. Claude-Jean Bonnardot nous montre par petites touches réalistes et scènes de combat aux saisissants raccourcis dramatiques comment un homme du peuple pouvait être pris dans l'engrenage et devenir une sorte de machine. Henri Lambert, interprète de Coignet, est remarquable. Une œuvre à suivre. De celles qui renouvellent considérablement le feuilleton télévisé français."
Jacques Siclier (Le Monde 29 décembre 1969).
Contre
"Nous connaissons la guerre-éclair ! Le feuilleton Jean Roch Coignet nous fait découvrir la guerre-escargot. Ce diable de Jean Roch Coignet, personnage véridique, aurait pu s'engager dans la cavalerie. Ainsi, ses aventures guerrières auraient eu plus de panache et de vivacité. Hélas ! Il s'est voulu fantassin et nous voilà contraint de le suivre au pas traînant des biffins. (...) Henri Lambert a finalement été un des seuls à tirer son épingle du jeu. Avec sa bonne bouille épatée et ses pectoraux poilus, il est la révélation de cette fin d'année."
Guillaume Hanoteau (Télé 7 Jours, numéros 506 et 507, janvier 1970).