1.19 - Pietr le letton
Diffusion le : 20 juillet 1972 sur la 2ème chaîne de l'ORTF
Scénario : Claude Barma et Jacques Rémy / Réalisation : Jean-Louis Muller
Avec : Jean Richard (Maigret), Dimitri Rafalsky (Pietr), Danièle Ajoret (Madame Swann), Marta Alexandrova (Anna), Ellen Bahl (Madame Mortimer), Tom Clarke (Mortimer), Maurice Gautier (Torrence), Jacques Giraud (Dufour), Jean Lanier (Le directeur de la P.J.), François Maisongrosse (Monsieur Moutet), Frédéric Santaya (Moers), Yvonne Wingerter (Madame Moutet).
Synopsis :
Chargé de la surveillance d'un escroc international, le commissaire Maigret s'attache à deviner le secret de ce personnage énigmatique et déconcertant. C'est une véritable lutte à mort qui s'engage entre les deux hommes...
Commentaire :
- Il faut souligner la présence du cascadeur Jean Galtat au générique. Souvent, concernant les scènes d'action, c'est le nom de Claude Carliez qui revient régulièrement. Toutefois, Jean Galtat était également une figure majeure dans le domaine de la cascade. Par exemple, c'est lui, qui, en 1976, a supervisé, avec Pierre Rosso, les scènes de boxe dans la série "Le coeur au ventre" avec Sylvain Joubert.
Critique par Télé 7 Jours (Georges Hilleret, numéro 640, 29 juillet 1972) :
"Vraiment décevante et confuse, cette enquête du commissaire Maigret, remarquablement incarné, comme toujours, par Jean Richard. Décevante parce que, tout d'abord, le ressort utilisé par Simenon est vieux comme les rues. En effet, depuis Les Jumeaux de Brighton ou Les Jumaux d'As, il est donc difficile de renouveler d'une façon acceptable le thème des sosies.
Ensuite, un manque élémentaire de logique dans le déroulement de l'action. Puis, une multitude d'invraisemblances dans les dialogues et les situations prévient de toute crédibilité. Ce qui peut passer facilement, par le ton, le style ou l'atmosphère, dans un roman, se révèle souvent radicalement impossible au cinéma. Bref, d'un bout à l'autre, on ne croit pas un seul instant à cette histoire.
Il y avait pourtant, dans le rôle de Pietr, un comédien de grande valeur, Dimitri Rafalsky, qui a tiré le maximum d'un texte bien peu consistant, en compagnie d'une équipe homogène, qui comprenait Danièle Ajoret et Maria Alexandrova, vraiment excellentes."